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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs (
juillet 2002 - b) :

Début

Massacre de l'espace public (1) !
Massacre à la pelleteuse,
ou comment assassiner le travail d'un
des plus grands architectes de France.


Les jardins de la Grande Ouche tels qu'ils furent dessinés, en 1989 & 1990, par l'architecte-paysagiste Gilles Clément -auteur du Parc Citroën à Paris.

Ce projet, présenté en concours d'aménagement de parcs publics, a reçu la quatrième plus importante subvention, pour sa réalisation.

Oui, notre municipalité, lorsqu'elle parle d'embellissement, n'aime que la ligne droite, le lissage et la propreté.
Car notre municipalité est une municipalité moderne, mais teinté d'une certaine nostalgie, comme le disait notre Maire lors de son discours inaugural (1).
Alors n'hésite-t-elle pas, cette équipe (ou ce qu'il en reste), à appliquer un sévère retour sur le passé !
La voici atteinte d'une fièvre destructrice, comme le prouve le "nettoyage" récent de la zone "du parc paysager des Fontbraux" pour faire retourner ce secteur à ce qu'il était il y a 25 ans : Un champ où paissaient les vaches !

Oui mais un champ avec un épouvantail au milieu !

Et cela en extrayant de gros rochers (il n'en reste qu'un) et en rebouchant tous les petits bassins, du secteur, comme ceux que ces rochers entouraient. (Passons sur la destruction d'un mur ancien afin d'évacuer des "gravats" extraits de la parcelle N°....).
Certains dans la commune estiment que cet acte est totalement délibéré.
Que ce qu'elle a détruit fût l'oeuvre de Gilles Clément, l'architecte qui a aménagé tant de lieu de loisirs et de flâneries (maintenant célèbres, comme le Parc André Citroën à Paris - XVe), semble être le cadet des soucis de la municipalité.

En tout cas, ce dont nous sommes certains, c'est que de tels travaux n'ont jamais obtenus une quelconque approbation du conseil municipal.
Pas comme lorsqu'il s'est agi de faire un bail gracieux de 9 ans pour la création d'un "jardin... médiéval" !
Le scandale a déjà éclaté, au point :
- qu'une émission de France-Culture aurait évoqué le "massacre",
- que le maire de Chaillac, et conseiller général, a bien faillit s'étrangler en apprenant l'affaire,
- que des artistes et des intellectuels, au-delà même du département, commencent à s'en émouvoir.
En plus, ces travaux ont sérieusement mis à mal les chenaux d'évacuation des eaux pluviales de la rue de la Grande Ouche (bonjour la facture).

Une question restait sans réponse : Mais où sont passées les pierres?.
Une petite dame de la Grande Ouche nous a mis sur la voie en nous indiquant la direction du Stade.
Là, plantées comme les cailloux d'un pauvre con de Petit Poucet, elles marquent un périmètre autour du stade. L'esthétique douteuse qui en résulte échappe à toute logique, mais signale encore plus qu'un talus, conçu à l'origine par M. Paul Chemetov (autre architecte connu), n'a pas échappé à la fièvre pelleteuse.

Ne pouvant trouver d'excuses ou d'impératives nécessités à un tel massacre, on peut donc se demander quel en est déjà le coût ?
Il ne manquerait plus que les deux architectes précités fassent valoir le droit au respect de leurs oeuvres !

Début

Massacre Parc Fontbraux (revue de presse 1) !

SAINT-BENOÎT-DU-SAULT
Mystérieuse disparition...
Mais où est donc passé le parc paysager des Fontbraux ?

Tel est le titre de cet article de l'Écho du Centre du 10 juillet 2002, page 13 (ça porte malheur !).
Le problème est que l'on aurait pu dire qu'il avait été inspiré (largement) par le nôtre.
Malheureusement, il a été écrit "cents fôtes" !
Au point que nous nous sommes crus autorisés à le corriger
(autant que faire se peut, car nous ne sommes pas parfaits) et nous vous en livrons une version qui aurait du être sous vos yeux attendris...
L'humour ne manque cependant pas, même s'il contient des références à un film, dont le Ouaibmaistre n'a jamais été à crocs !

Enfin une question se pose aussi : "La Corporation des Correcteurs a-t-elle disparu des rédactions ?"


"...

Décidément, personne n'y comprend plus rien :
D'un côté l'embellissement et le fleurissement de la commune prôné par la municipalité, de l'autre la destruction d'un site réalisé dans les années 90 sur des plans de Gilles Clément dans le cadre du concours d'aménagement de parcs publics.
Ce projet avait obtenu à l'époque la quatrième plus importante subvention tant de l'état que des instances régionales et départementales soit environ 2 MF.
La municipalité n'a, semble-t-il, pas bien appréhendé le dernier livre de l'architecte-paysagiste  «Éloge des Vagabondes» à moins qu'elle n'ait pris au pied de la lettre le titre de l'ouvrage sans avoir eu l'audace au minimum de le feuilleter.
Ce qui est certain, par contre, c'est que les jardins de la Grande Ouche vagabondent probablement vers des lieux plus... cléments.
Les rumeurs les plus folles circulent dans le bourg a propos de cette affaire, certains habitants cinéphiles n'hésitent d'ailleurs pas à évoquer l'intervention de "La Denrée" à la demande d'un "Glaude" local, ce qui semble effectivement peu réaliste, mais leur permet pour étayer leur thèse de préciser que les rochers retrouvés autour du stade n'y sont certainement pas arrivés tout seul et qu'il s'agit donc probablement du délestage de l'engin spatial dû à une surcharge pondérale.
Pour peu crédible que soit l'explication, elle met au moins le doigt sur un sujet récurant à Saint-Benoît : les décisions extraterrestres de la municipalité.
En fait d'OVNI, il s'agit d'engins de terrassement, bien terrestres ceux-là, qui ont orchestré le massacre non sans, au passage, détruire une partie des chenaux d'évacuation des eaux du secteur.
Bien entendu le conseil général attend certainement avec impatience la demande de subvention concernant les réparations !
Exit donc les jardins ; restent quelques interrogations :
Dans quel but avoir détruit ce parc ?
N'y aurait-il pas quelques visées immobilières ?
N'aurait-il pas été plus subtil de tout simplement l'entretenir ?
Combien a coûté le carnage ?
Peut-être un semblant de réponse lors du prochain conseil municipal, peut-être...
P.O."


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Massacre Parc Fontbraux (revue de presse 2) !
Le P.P.P.* de la Municipalité de Saint-Benoît, après avoir bourré les côtes du webmestre qui n'était en rien responsable (ou si peu) de l'article ci-dessus, a décidé de passer aux actes.
Et de sa plus belle plume, il a torché un magnifique courrier à l'Echo du Centre.
Un modèle du genre, qui n'a nullement engendré la mélancolie chez certains confrères journalistes (et le webmaistre est de ceux-là).
Nous vous en livrons l'intégralité :

*P.P.P.= Petit Porte-Parole.
MAIRIE DE SAINT-BENOIT-DU-SAULT (36170 )
Tél: 02.54.47.51.44
Fax : 02.54.47.59.19

Saint-Benoît-du-Sault, le 12 juillet 2002

Marc DUMONT,
Maire de Saint-Benoit-du-Sault

à Monsieur Jean-Marc DESLOGES
L'Echo - La Marseillaise
32 Espace Voltaire
36000 CHATEAUROUX

Monsieur,

Ce courrier fait suite à notre entretien téléphonique d'hier relatif à l'article signé « P. O. » dans votre édition du 10 juillet 2002 et relatif au « jardin » des Fontbraux.
Je juge personnellement peu digne d'un professionnel la méthode de travail de votre journaliste.
Comment parler de disparition d'un ensemble paysager alors que ce dernier n'a jamais existé que sur le papier ?
Je montrerai à ce monsieur inconséquent ce qu'était le projet « Mieux vivre au quotidien » des années 1990. Un projet grandiose certes et nous irons ensuite voir sur place la réalisation...
Alors faites-moi grâce du déplacement de trois cailloux...
J'espère qu'un article resituant le sujet dans son cadre réel viendra compenser la fâcheuse publicité que vous avez faite à Saint-Benoît-du-Sault
dans votre journal. Faute de quoi je me réserve le droit d'exercer la défense des intérêts de ma Commune.

Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations dévouées,

Le Maire,

Jolie prose, non ?
Et à notre avis, entre autres choses, cela suffit déjà en soi à créer une mauvaise publicité pour Saint-Benoît-du-Sault.

Pour faire bonne mesure, un plan axonométrique était même joint à la missive pour prouver l'évidente mauvaise foi de "P.O., l'inconséquent journaliste".

L'ennui est que ce plan (à gauche) semble bien, à notre connaissance, avoir été l'un des premiers jets - non retenu - des auteurs du projet, à un point tel que la salle Brassens... ne ressemble même pas à la salle Brassens et que la grange n'existait même plus (rasée, elle aussi?).

M'enfin, ça devait être juste pour tendre à nous prouver que la précédente municipalité n'avait pas mené à bien les travaux prévus...

Ah, non ?

Du coup, l'Echo a remandaté son "P.O. inconséquent" qui a rencontré le maire pour voir s'il y avait du nouveau...
Voilà donc le résultat de son enquête, publiée en page 9 du numéro du 31 juillet 2002 :

ST-BENOIT DU SAULT
«le parc paysager . n'a jamais existé»
Le maire actuel, Marc Dumont, est bien décidé à enterrer ce projet estimant qu'il y a plus urgent.

L'avenir du parc paysager des Fontbraux paraît bien incertain. Le projet conçu au début des années 1990 par deux architectes et un paysagiste avait obtenu en 1992 un prix de 700.000 francs (106.700 euros) lors d'un concours d'aménagement de lieux publics lancé par le ministère du logement.
Le paysagiste Gilles Clément avait alors réalisé «un chemin d'eau» constitué d'un bassin et de trois petites mares entourées de blocs de granit, le long d'un chemin qui lie une cité HLM au vieux bourg. C'est autour de ce chemin que la nouvelle municipalité a mené de récents travaux : bassin et mares ont été comblés et les blocs de granit déplacés vers le stade (voir notre édition du 10 juillet). Des travaux qui semblent signifier la fin du projet de parc paysager.
«Cet ensemble paysager n'a jamais existé que sur le papier, estime le maire actuel, Marc Dumont, il n'a jamais été réalisé, seul le terrassement a été fait. C'est une aire intéressante, mais c'est dommage qu'on a raté le coche à ce moment-là.
Pratiquement, personne ne passe dans cet espace parce qu'il n'est pas accueillant, ce sont des champs, c'est un ramassis de bouteilles et de boites de conserves. Ce que j'ai fait disparaitre, ce ne sont que trois trous qui pouvaient être dangereux pour nos enfants».
Marc Dumont ne cache pas avoir d'autres priorités pour sa commune: « Je n'ai pas de projet sur ce site, c'est un sujet qui ne me tracasse pas, il y a des choses plus importantes, même si je vais y réfléchir avec mon conseil municipal».
Reste que les élus de l'ancienne équipe municipale ne sont sans doute pas prêts à laisser faire sans rien dire.
PO.

Un projet réalisé et primé à hauteur de 700.000 francs, doit effectivement etre un projet qui n'existe pas !
Un peu comme les réflexions de l'édile en question, qui les dévellopera enfin, mais à postériori, avec son conseil municipal qui les validera... comme d'habitude !

à suivre...

Début

Massacre de l'espace public (2) !
Massacre à la désherbeuse.
Autre exemple du massacre de l'espace public, celui exécuté à la désherbeuse et ces derniers jours dans les rues du vieux village, sans doute pour accueillir proprement les estivants.
Le résultat, comme le prouvent ces deux photos, est que si les petites fleurs bleues ont disparu, les mauvaises herbes (si l'on peut dire) font de la résistance!
Notre maire, qui comme chacun sait a exercé dans l'industrie chimique, n'a sans doute pas encore épuisé toutes les armes chimiques disponibles sur le marché.
Et en dernier recours, lui restera-t-il encore l'usage du "défoliant à l'agent Orange" qui, a défaut d'avoir tué la végétation, est devenu célèbre pour les dégâts humains (malformations génétiques) qu'il a provoqué depuis de la guerre du Vietnam.
Après cela, Mr Level pourra toujours râler contre quelques effluents industriels déversés "accidentellement" dans le Portefeuille par les industries locales !

Début

Une émission sur les Creusois importés !

En mars 2002, nous vous disions tout le bien possible d'un reportage radiophnique consacré aux Réunionnais "importés" dans la Creuse.
France-Inter la rediffusera, le dimanche 7 juillet, entre 9h00 et 10h00, dans le cadre de l'émission "Inter-ceptions", .
Cette importation date d'une époque où un ministre (dont le fils est depuis peu "au perchoir") célèbre par sa caricature, dans le Canard Enchaîné, sur laquelle il apparaissait toujours coiffé d'un entonnoir, expliquait qu'il fallait lutter contre la dénatalité en incitant les françaises " à faire des enfants sur une grande échelle !". Cela ne s'invente pas !
Émission à écouter de toute urgence !

Début

Correctifs !

Début

à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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