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L'actualité de Saint-Benoît et des environs
(novembre & décembre 2002 - janvier-février 2003
c) :

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Théâtre : Le Lamparo à Argenton !

Le Théâtre du Lamparo est en résidence de création à Argenton-sur-creuse, et s'installe sous chapiteau, Place du Champ-de-Foire :

Le vendredi 15 novembre 2002 à 20H30
«Cherche femmeS»
Textes de Serge Valletti, Yves Reynaud, Sylvie Caillaud
Mise en scène par Sylvie Caillaud

Un café. Des clients. Un habitué.
C'est son anniversaire !
Que faire le jour de son anniversaire quand on a 32 ans ?
Manger un gâteau ...Recevoir des cadeaux ...Peut-être séduire, courtiser, droguer ...Une femme ... Oui, pourquoi pas ?
Justement des femmes, il y en a partout : dans les cafés, les restaurants, les rues, les cabines téléphoniques ...
Il n'y a que l'embarras du choix. Encore faut-il les aborder ...
C'est là que les difficultés commencent : comment s'y prendre ?
II va tout essayer. En tout cas tout ce qui est en son pouvoir. Les résultats seront-ils à la hauteur de ses ambitions ?

«Le neveu de Rameau»
de Denis Diderot

Adaptation et mise en scène Sylvie Caillaud

Le vendredi 22 novembre 20h30

Le samedi 23 novembre 20h30

Le vendredi 29 novembre 20h30

Le samedi 30 novembre 20h30

sous chapiteau, Place du Champ de Foire
Bar ouvert à partir de 20H00

En raison de places limitées, 100 par représentation, merci de bien vouloir/réserver vos places au théâtre du Lamparo : 02.54.24.52.71.

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Reparlerait-on du Centre du Paysage ?

Dans la NR du 22 novembre, page 4,
nous avons trouvé ce texte...

De qui parle-t-on et que signifie-t-il ?

"Le Centre des paysages de Saint-Benoît se prépare
La réalisation à Saint-Benoît-du-Sault d'un Centre des paysages est un projet en débat depuis maintenant plus de deux années. Dans la réflexion conduite par l'ancienne municipalité, ce centre pouvait matériellement s'appuyer sur le patrimoine d'un des « Plus beaux villages de France » avec en particulier le prieuré (l'ancienne colonie de vacances de la ville de Bondy).
En mai 2000 le préfet de Région avait fait le déplacement à Saint-Benoît-du-Sault pour étudier «l'opportunité» de ce centre et son impact économique. En novembre de cette même année 2000, la ville de Saint-Benoît accueillait un grand colloque national sur la gestion des paysages et la mission des agriculteurs dans le cadre des contrats territoriaux d'exploitation (CTE). En février 2001, quarante-sept étudiants de l'École du paysage de Versailles tenaient séminaire dans la cité bénédictine qui donne rendez-vous au public en septembre autour des «Rencontres art, poésie et paysage».
Ces paysages de bocage n'ont pas manqué d'inspirer de nombreux artistes et récemment devait être mis en évidence une démarche «pré-impressionniste». Le projet de Centre avait agité la dernière campagne des élections municipales et suscité des interrogations, le coût de sept millions d'euros pour le réaménagement des locaux du prieuré.
Une association de préfiguration du centre du paysage vient de voir le jour. Elle a tenu sa première assemblée générale et s'est donné pour mission «de contribuer à l'élaboration du projet par l'information et les connaissances qu'elle rassemble ; l'étude des moyens de son fonctionnement et l'établissement de relations avec les personnes et les institutions capables d'aider à sa réalisation». L'association compte soixante-quatre membres répartis de façon égale entre professionnels, élus du département et particuliers.
A savoir :
Association de préfiguration du Centre du paysage de Saint-Benoît-du-Sault, «Le Prieuré», 36170 Saint-Benoit."

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Et oui, on reparle du Centre du Paysage !

Bon, on a reçu ça au courrier (était-ce Lundi 2 ou Mardi 3 décembre) dans une enveloppe blanche, au milieu de plein de pubs...
Sachant que certains ont dû jeter tout cela (au feu ou la poubelle) sans le moindre regard, on peut toujours se demander quel est l'impact d'un tel texte...
Dommage, car il est fort interessant !
En effet, il apporte certaines précisions à l'article de la NR du 22 novembre (voir plus haut).
Mais il est toujours regrettable de constater que ses auteurs ne manifestent toujours pas nominativement leurs opinions...
Mais face aux pisses-froids et autres rancuniers, j'affirme haut et fort que même si des éléments de l'ancienne municipalité étaient dans le coup, cela ne retirerait en rien l'intérêt que présente un tel texte...
Car il est évident que, sauf quelques exceptions, l'actuelle municipalité n'a guère d'idées sur quoi que ce soit... et quand elle en a, ce sont celles des autres !
Et c'est bien cette même (nouvelle) municipalité qui avait fait de la lutte contre le projet du Centre du Paysage, son principal cheval de bataille pour emporter les élections il y a à peine deux années...
Maintenant, certains élus du même bord politique (ou assez proches) que notre maire du chef-lieu de canton ne s'y trompent plus (voir une récente déclaration du conseiller général du canton).
Est-ce un hasard ?
Affaire à suivre, donc !
En attendant, voici le texte de cette lettre :

Association de préfiguration ------------ novembre 2002
L'avenir de Saint-Benoît ne se construira pas sans une bonne utilisation du Prieuré

Devenir un lieu attractif.

Le prieuré a été à l'origine de la ville, puis il a assuré son développement. Aujourd'hui, il peut devenir un lieu attractif dont l'activité et la notoriété profiteront à tout le pays.
Pour cela il doit attirer des visiteurs et des résidents sur des thèmes à la fois populaires et spécialisés, accueillant non seulement des touristes et les curieux mais aussi le public jeune (écoles, collèges, lycées, universités), de même qu'un public de professions très diverses et de spécialistes.

Quel thème pourrait intéresser aussi largement ?

Le choix du paysage comme thème central s'explique par plusieurs raisons :
- Parce qu'il est notre cadre de vie quotidien, celui de nos loisirs et de notre travail. le paysage intéresse toute la société. Tous les secteurs d'activité sont concernés : l'agriculture, l'industrie, les élus et les décideurs, le tourisme, les artistes ...
- Il représente aussi, de plus en plus, une valeur économique, spécialement dans notre pays.

Ce choix d'un thème principal n'exclut évidemment pas d'autres activités. Ainsi le prieuré pourra accueillir d'autres groupes, autour du théâtre, de la poésie, de la musique, du sport ...ou de tout autre pratique ou savoir.

Comment fonctionnerait le Centre ?

Il doit
1°-pouvoir accueillir, pour des séjours de plusieurs jours, des groupes allant jusqu'à cinquante personnes
- disposer de salles de travail et de projection
2°- offrir en même temps, au public le plus large, un intérêt de visite constamment renouvelé
- par des expositions temporaires de grande qualité
- par divers services : information, documentation technique, circuits de découverte ..
3°- permettre la résidence, pour de plus longs séjours, à quelques spécialistes dont le travail enrichirait le Centre et assurerait sa renommée dans les milieux spécialisés, condition aussi de son succès populaire.

La disposition des locaux en trois corps de bâtiments permet la cohabitation de ces trois fonctions.

Un objectif intéressant et accessible.

Le Prieuré pourrait être reconnu "Centre Culturel de Rencontre".
Trois conditions sont demandées pour être admis parmi ces lieux de grande renommée dont le nombre ne devait pas dépasser vingt en France :
- être un monument historique restauré ( le prieuré est inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis avril 2000 et sa restauration a été inscrite à l'actuel "Contrat de Plan État-Région" en février 2000, parmi les grands projets d'aménagement du territoire" (article 26) )
- accueillir le public et lui apporter des services
- être un lieu productif d'idées ( ces deux dernières conditions sont à la base de ce projet )

Quelles retombées à l'extérieur ?

Évidemment des résultats immédiats sur le commerce et les services du voisinage.
Commerce et services seront ainsi confortés et développés au bénéfice de tous.

Mais la proche région et plus largement le département bénéficieront aussi de la notoriété d'une activité spécialisée et bien dans l'air du temps.
Par ses manifestations permanentes, dans un cadre agréable, le Centre renforcera l'attractivité touristique de la région, vallée de la Creuse, Brenne, Boischaut ... au profit d'un département encore trop modestement équipé pour retenir longuement les visiteurs.
De plus, cette activité dans des secteurs très divers et les nombreux contacts qui en résultent pourront offrir des ouvertures de carrière à des jeunes de la région.

En résumé

Le Centre devra satisfaire des intérêts et des curiosités diverses, celles du grand public, des jeunes et des spécialistes. Les problèmes si variés et complexes du paysage assureront un courant constamment renouvelé de visiteurs et de résidents, condition d'un fonctionnement équilibré. Enfin, par son rayonnement extérieur, il renforcera l'intérêt pour notre région et le département.

Quels financements ?

Le projet ne trouvera de commencement de réalisation que lorsque les moyens de financer l'investissement seront assurés par des subventions de l'État, de la Région, du Département et de l'Europe. Le fonctionnement sera assuré par les recettes apportées par l'accueil des groupes ( hébergement et restauration ), les visites et les contributions d'organismes publics et privés intéressés par l'activité du Centre ( plusieurs ministères, grandes entreprises, énergie, bâtiment...) comme cela se fait pour d'autres Centres de même nature. Les diverses fonctions du Centre se développeront évidemment progressivement au fur et à mesure des moyens obtenus.

[signé] "L'association de préfiguration du Centre du Paysage de Saint-benoît-du-Sault"

Quel est le rôle d'une association de préfiguration ?
Tout projet important est préparé par une association de ce type. Celle-ci est composée, à parts égales, de spécialistes de la question du paysage, de maires et d'élus du département, d'habitants de Saint-Benoît et de la région.
Son rôle est de
- contribuer à l'élaboration du projet par l'information et les connaissances qu'elle rassemble
- établir des relations avec les personnes et les institutions capables d'aider à sa réalisation
- étudier et rassembler les moyens de son fonctionnement.
- enfin apporter des collaborations qui permettent la phase d'installation.
Son adresse :
Association de préfiguration du Centre du Paysage.
Le Prieuré
36170 Saint Benoît du Sault


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Rumeur d'humeur : Chasse, Pèche, Nature... et Cinéma !

 

Durant ce mois de novembre, deux bons films sont à l'affiche !
Deux documentaires, nécessaires pour se désintoxiquer des informations offertes par nos médias :
- "Être et avoir" , de Nicolas Phillibert... présenté par le Cinémobile (Là, on applaudit)
- "Bowling for Columbine" de l'américain Michael Moore.
Ce dernier n'obtient juste qu'une modeste séance au Studio République du Blanc, ce mardi 5 novembre à 20h30.
Il est cependant bien mieux programmé à l'Eden Palace d'Argenton-sur-Creuse (4 séances, mercredi 13 à 20h30, jeudi 14 à 20h30, Dimache 17 à 16h30 et Lundi 18 à 20h30) ainsi qu'à La Souterraine, où il bénéficiera aussi de 4 séances (mercredi 20 : 20h30, samedi 23 : 20h30, dimanche 24 : 15 h et lundi 25 : 20h30).

Pour avoir vu le film de Michael Moore, dans une salle de Rennes (35) au milieu de 400 "scolaires", je peux témoigner ici de l'intérêt porté par tous ces jeunes pour un sujet que, a priori, ils pouvaient rejeter.
On les accuse tellement d'être d'une génération violente, que l'on a trop tendance à penser qu'ils sont incapables de rejeter la violence...
Oui, ces 400 ados ont été scotchés pendant deux heures... sans aucun chahut, par l'impertinent "Bowling for Columbine"... Preuve de la qualité et de la pertinence de ce film !

Donc au Blanc, il n'y aura juste qu'une séance quasi clandestine !
Pourquoi ?
La Brenne serait-elle une région tellement frileuse ?
Les autorités locales craindraient-elles des troubles à l'ordre public, rien qu'à l'évocation de la libre détention d'armes et de ses ravages dans une société (américaine) que l'on nous montre sans arrêt comme modèle ?

Mais dans la Brenne, on a une excuse... nous sommes dans un pays de chasseurs, et tout particulièrement au Blanc entouré de réserve de chasse qui valent bien celles de la Sologne...
Et les chasseurs, ce ne serait-il pas des gens qui détiennent des armes dangereuses, pas seulement pour les "petits lapins" mais aussi, quelquefois et malheureusement, pour leurs voisins et pour leurs familles ?
Est-ce cela qui a limité la diffusion de ce film "dénonciateur" chez les "Brennous" ?

Début

à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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