Saint-Benoît-du-Sault, le 28 septembre 2002,
Chères lectrices, chers lecteurs,
Tout
d'abord, pour la regrettable altercation que j'ai eu avec le maire, ce vendredi
soir 27 octobre 2002, à Marché U, je tiens à présenter
toutes mes excuses à Maxime MOCZULSKI, gérant du Marché
U et notre hôte ce soir-là, à ses employés, ainsi
qu'à tous ceux qui en ont été témoins, et qui
pour beaucoup, n'en soupçonnaient malheureusement pas la cause.
En
voici donc les raisons :
Le
10 juillet 2002, le signataire du courrier ci-dessous, m'ayant bourré
les côtes d'un coup de poing devant d'autres maires des environs (Messieurs
Nogrette, Jambut, Blain... entre autres), lors de l'inauguration de la salle
des Fêtes de Parnac, j'en suis resté stupéfait.
Sans pour autant excuser son geste, j'ai eu même tendance à
lui accorder des circonstances atténuantes, puisqu'il pensait que
j'étais l'auteur d'un papier le mettant en cause publié dans
l'Écho du Centre.
En plus, il n'était pas censé savoir que je souffre des séquelles
d'un accident (sans doute une côte fêlée qui me cause
de violentes douleurs costales) et que de surcroît, je suis en invalidité.
Mais, quand bien même, un tel geste n'était en rien justifié
et n'est guère acceptable de la part d'un individu qui porte si haut
sa qualité de maire.
Lorsque, un peu plus tard (le 14 août, à la brocante), je lui
ai signalé, entre quatre yeux, que je n'avais pas apprécié
son geste et que je considérais "que nous n'avions pas gardé
les cochons ensemble", il m'a répondu que je manquais d'humour.
C'est à nouveau ce qu'il a laissé entendre ce vendredi-soir,
et en public à Marché U, en affirmant que son geste n'était
qu'une plaisanterie. Drôle de plaisanterie !
De là ma réaction, sans doute trop vive, trop emportée,
et ma réflexion dans laquelle je lui disais que si un jour il prenait
mon poing dans la figure, je lui dirais aussi que c'est une plaisanterie.
Tous ceux qui me connaissent savent bien que je suis aimable et courtois,
donc en rien un individu agressif, mais que par contre si on dépasse
certaines limites, je risque de ne pas rester indéfiniment inerte.
Pour
en revenir à ce qui pourrait sembler être un manque de respect
pour la fonction de maire, que l'auteur de la lettre ci-dessous sache bien
que je respecte tellement cette fonction, que certains textes qui me sont
parvenus, n'ont jamais été publiés en raison de l'irrespect,
voir des injures qu'ils contenaient. Et il en sera toujours ainsi !
Cependant, à titre personnel, je ne peux respecter que ceux qui respectent
les autres, quelles que soient leurs fonctions.
Et, que je sache, un mandat électif n'excuse pas tout.
Car c'est à la démocratie et à tous les citoyens de
la commune qu'il doit son mandat.
Ne dit-on pas du Président de la République, qu'une fois élu,
il est le président de tous les Français.
Donc, la lettre ci-dessous, reçue au courrier, aurait sans doute
été recevable si elle émanait d'un homme respectable.
En plus, après avoir tenté de donner des leçons de
déontologie aux journalistes d'un quotidien local et après
avoir renseigné la population sur l'état de parturiente de
notre directrice d'école, le voilà maintenant qui tente de
me donner des cours d'instruction civique.
Sachez, monsieur, que le terme de "mec", sorti du contexte d'un
papier sur la rentrée scolaire chaotique de notre RPI, n'est en rien
injurieux mais simplement argotique comme l'est le langage des gamins dans
une cours d'école (cliquez
ici pour voir ce papier).
Il traduit généralement une certaine affection, voire un respect,
pour celui qui se fait traiter de "mec".
Coluche, homme d'humour, ne disait-il pas " C'est l'histoire d'un mec..." ?
Bon, maintenant, je vous livre la prose de notre édile et vous laisse
méditer sur sa profondeur.
Sincèrement,
Marcel LORRE.
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LE
MAIRE DE SAINT-BENOIT-DU-SAULT -
parcourt parfois votre site internet dans lequel aucun de vos propos
ne l'étonne vraiment, meilleures
salutations signature
: M. Dumont |
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