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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs (
juillet 2002 - c) :

Début

Banzaï !
Le coup venait de loin... à l'est !


Oui, le coup venait de très loin, et Gérard Mayaud nous l'avait dit : "le 15 juillet, je ferais un truc terrible... ".
Et nous, pôvres journalistes, on se languissait de savoir.
Puis vint enfin l'annonce, quasi officielle, le ?? juillet juste après de l'inauguration de la salle des fêtes de Parnac : "Ben voilà, les patrons du groupe japonais qui a acheté l'usine sur la ZI viennent nous voir le lundi 15 à 11 heures... z'avez pas vu les drapeaux sur le bord de la route?".
Il faut l'avouer... nous non, tellement notre regard était surpris (sur cette route St-Benoît/Chaillac) par la progression des travaux de la déchetterie du Rasimier.


Ce suspense qui prenait fin nous a fait penser que "les Nippons étaient arrivés [avec bien du mal] à pied par la chine..." (Ah, l'album de la comtesse!).
Lundi 15, le site est désert... le vent est avec nous pour quelques photos des beaux drapeaux.
Madame Misson, la sous-préfète ne sera pas la dernière à arriver...

Mais avant nous rencontrerons un personnage fort sympathique : l'ancien propriétaire des champs sur lesquels se trouvent maintenant l'usine (et aussi le centre Benjamin). Que serait-il arrivé s'il n'avait pas vendu ? (photo ci-contre)

Ça y est, enfin, les "huiles" arrivent... la presse (l'Echo, la NR, Blueberry-Sud, et votre serviteur) se précipite.
On en viendra, en attendant les responsables de la CCI de l'Indre, à comprendre ce qui nous attend :
Une belle visite de l'entreprise.

Le hall d'entrée n'est pas si Zen que ça. Et puis il y a le portrait du président du groupe Arysta LifeScience Corporation, M. Yoshiaki Ueki...

Mais nous, on le voit en chair et en os !

 

Les locaux semblent exigus pour notre large groupe. Mais nous voilà partis...

Pas de "Sushi" (lire : soucis) Pour Gérard Mayaud.
Dieu qu'il est fier, notre Conseiller Général de flanquer le PDG japonais (et c'est mieux que la fréquentation de notre "PDG" berrichono-américain!).
La visite s'effectue sous la direction de M. José Nobre - Président d'Arysta LifeScience Europe.
Je jouerais "l'espion japonais, le saboteur de la défense nationale" (comme disait François Béranger) en photographiant tout ce qui bouge...

Quelques vues de cette visite...

Une zone est particulièrement sensible :
L'unité BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication) de fabrication d'antiparasitaire à destination des abeilles. (le Varroa parasite des abeilles, cible du polymère à relargage programmé création ARYSTA, est un fléau de l'apiculture à l'échelle mondiale).
Avant d'y pénétrer, chacun endosse une belle blouse blanche.

Dans certaines parties, dans lesquelles nous ne rentrerons pas... les ouvriers et ouvrières (surtout elles) travaillent masqués. Surtout à cause des produits qu'il ne convient vraiment pas de respirer, mais qui sont maintenus dans une atmosphère étanche et contrôlée... Nous les regarderons travailler, soit par vidéo,

soit par un panneau vitré...

En ressortant, nous tombons sur l'actuel champ de blé (avec ou sans OGM) qui servira à l'extension de l'entreprise.

 

Ce n'est pas le terrain qui manque à Chaillac.
Et de bonne qualité, comme a pu le constater le Président PINTON !

Après cette visite, nous serons conviés à une réunion officielle/conférence de presse dans les locaux du musée de Chaillac.

Les discours officiels se succéderont (voir plus-bas, l'article de notre confrère de la N.R.).
Suivi comme d'habitude du "pot de l'amitié Franco-Nipponne" !

Et puis comme le disait un ami, "les japonais ne sont pas des extra-terrestres" !

La preuve :
Ils atterrissent comme tout le monde à Chateauroux-Déols.
On leur offre une belle médaille...
Et ils savent sourirent...

Pas comme les extra-terrestres qui, eux, déplacent des cailloux à Saint-Benoît.

En plus, nous, on préfère "Les Sept Samouraïs" à "la soupe aux choux" !


Début

Revue de presse !

La N.R. du 18 juillet 2002 fait très fort, avec le bandeau de Une et la dernière page inter-régionale !

Lune de miel franco-japonaise
Le laboratoire vétérinaire Wyjolab, de Chaillac (Indre), f va développer le traitement de la maladie des abeilles avec le concours d'un groupe international.

YOSHIAKI UEKI était hier dans l'Indre. Même si le petit homme aux yeux bridés a éclaté de rire en découvrant son portrait encadré dans le hall de la société Wyjolab, sa présence à Chaillac ne relevait pas du folklore. L'industriel japonais préside en effet Arysta LifeScience Corporation, un groupe international maillé de centaines de filiales qui a réalisé, l'an passé, 46 milliards d'euros de chiffre d'affaires. C'est dire le poids des repreneurs du laboratoire berrichon, spécialisé dans les produits vétérinaires.
Créé il y a dix ans par un enfant du pays, le site a rapidement trouvé ses marques en exploitant le créneau de la diététique et des soins pour animaux. En complément des gélules nutritives, des poudres curatives, et des pâtes contre la diarrhée, son responsable Jean Jolivet a mis au point un traitement antiparasitaire destiné aux abeilles. Ces bandelettes en plastique au principe actif inclus se posent dans les ruches et combattent a priori efficacement le varroa puisque des études poussées les donnent efficaces à 99 %.

Positionnée sur un marché quasi illimité, la société a décidé de se vendre pour commercialiser sa trouvaille et assurer son propre développement.
Comme l'expliquait hier José Nobre, le président européen du groupe « Nous travaillons avec Wojylab depuis près de six ans et nous avons pu apprécier la qualité du produit Apivare formulé par M. Jolivet. Arysta est arrivé à Chaillac en étant conscient du savoir faire local et des possibilités de le promouvoir. »
Racheté voici deux mois et demi, le laboratoire berrichon dispose déjà d'une nouvelle unité entièrement consacrée au produit. Douze salariés sont venus s'ajouter aux vingt personnes en place pour fabriquer les bandelettes dans un environnement aux normes pharmaceutiques. Plus de 1.600.000 lanières ont été livrées au Portugal et au Liban, et le groupe vise désormais les apiculteurs Italiens, Espagnols, et du Benelux, avant de lorgner plus loin avec un objectif de 10 millions de pièces par an à moyen terme. L'effectif avoué est de cent salariés d'ici 2005 avec un autre agrandissement à la clé...
«Arysta souhaite développer sur le site de Chaillac une infrastructure de développement et de fabrication très importante afin d'occuper une place dans le domaine pharmaceutique à l'image de son implication scientifique», ajoutait José Nobre au cours de cette visite apparemment très appréciée par le président Ueki qui a souligné la propreté et la qualité des installations de l'usine. Inutile de préciser que les élus et décideurs, conviés à découvrir les lieux, buvaient du petit lait. Gérard Mayaud, le maire de la commune, et vice-président du général, n'a pas manqué, bien sûr, de souligner la valeur exemplaire de la démarche de Jean Jolivet et les répercussions de cette lune de miel franco-japonaise qui ne profitera pas qu'aux abeilles. Huit produits pour chiens et chats seront prochainement exportés au Pays du Soleil Levant avec les retombées que l'on suppose pour l'usine berrichonne.

Jean-Michel BONNIN.

Légende photo : Le président du groupe Arysta a visiblement apprécié les installations berrichonnes.

Bientôt ici l'article de l'Echo du Centre !

Début

à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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