2ème texte (texte écrit fin janvier et corrigé en février 2001) :
Sur l'affaire du Lamparo :
Notre
confrère inconnu du P.M. ("Petit par choix" comme certains
le surnomment), tire à boulets rouges sur le Théâtre du
Lamparo à Chavin, en titrant sans hésitation : "Chavin
- Théâtre du Lamparo : soirée de tous les dangers pour la
presse.".
C'est quoi cette histoire ?
Après avoir fait l'éloge
de son travail, "Photo
du spectacle, photo du public. C'est une activité banale, le quotidien
du journaliste ou du correspondant de base... [...] ",
permettant, parait-il, la mise en valeur des activités culturelles de
la région (comme il le prouve pour Saint-Benoît), il termine en
n'y allant pas par quatre chemins :
"...
La liberté de la presse sans abus ni complaisance... Cinq ans et c'est
dans un théâtre, le même, deux fois, que la liberté
de la presse a été sérieusement malmenée. Une première
fois par un membre du Théâtre le Lamparo lors d'une représentation
publique au lycée Chateauneuf : il ne fallait pas faire de photos, car
les artistes invités pouvaient être gênés dans leur
expression. Contactés quelques jours plus tard, les responsables de cette
compagnie ont regretté que les artistes n'aient pas été
photographiés... Une deuxième fois à Chavin, un spectacle
du Lamparo où un personnage, lui-même muni d'un appareil photo,
a interpellé violemment notre correspondante :«si tu reprends une
photo, je te casse la gueule...». Heureusement, à Argenton et ailleurs,
il y a d'autres théâtres, d'autres publics. [...]
Du
spectacle présenté ce soir-là à Chavin, les lecteurs
du P.M. ne sauront rien, mais auront la joie de découvrir la trombine
du râleur, une flèche dénonciatrice le pointant dans la
photo du public.
Ce ne serait pas un peu petit et pas très déontologique ? Et pourquoi
ne pas avoir indiqué une mise à prix sur la tête de cet
homme pendant qu'ils y étaient ?
M.L.
(texte corrigé en février 2001)
3ème texte (2 avril 2001):
Précisions
Depuis la mise en ligne des deux papiers précédents, nous avons appris, et vécu, plusieurs choses :
- Que le Théâtre du Lamparo avait demandé un droit de
réponse à cet article.
Et que le P.M. n'a jamais donné suite...
- Qu'il se trouve aussi que depuis, nous avons rencontré le "râleur"
en question. Jean-Pierre est un photographe professionnel, au talent reconnu.
Ses images sont publiées dans la presse nationale et il "couvre",
depuis de nombreuses années, le travail de plusieurs dizaines de
troupes théâtrales, fixes ou itinérantes, en France
mais aussi dans le reste de l'Europe.
L'homme est discret, pas franchement d'une nature irascible, même
un peu timide.
Pour réaliser ses images, il se place dans le public et ne travaille
qu'au Leica, un des plus discrets appareils existants et, bien évidemment,
sans flash.
Il peut lui se vanter de n'avoir jamais été "viré"
d'une seule salle de spectacle. En outre, il a exposé de nombreuses
fois en France et son travail a toujours été salué
par la presse.
-
Que depuis, j'ai eu la joie, si l'on peut dire, de rencontrer aussi la correspondante
de ce mensuel, citée dans l'article.
Cela se passait à la salle des fêtes de Chaillac, le 1er avril
et cela n'avait rien d'un canular.
Je voulais faire une photo sympathique de Gérard Mayaud, maire
et conseiller-général, discutant avec elle, le genre d'images
que l'on se fait souvent entre confrères, comme je le fais avec mes
collègues de la NR ou de l'Écho, correspondants ou professionnels.
Cela n'a pas eu l'heur de plaire à cette dame, qui s'est alors permise,
devant le maire estomaqué, de tenir des propos fort discourtois à
mon égard, invoquant même "le droit à l'image".
Dur !
Hors de la salle, j'ai bien tenté de lui expliquer que je n'appréciais
guère ses déclarations, mais immédiatement, elle a
réagi en estimant que je la menaçais et elle déclara,
en prenant à témoin son chauffeur, qu'elle allait porter plainte
contre moi !
Rien que ça ! Je n'en croyais pas mes oreilles.
Alors pourquoi en parler, direz-vous ? Pas par souci de vengeance ou de délation...
Juste pour remettre les pendules à l'heure et constater, avec tristesse,
que rien n'est parfait dans notre profession !
M.L.
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