Le
Pré des Églantines, c'est le récit du lien très
fort qui unit une fille à la terre qui l'a vu naître. Clémence
est née aux confins de la Marche et du Berry, dans un de ces villages
qui peinent à se remettre de la grande saignée de 14-18.
C'est là qu'elle va passer son enfance, dans le souvenir de ceux
qui ne sont jamais revenus le présent des autres qui ont laissé,
« là-bas », un peu de leur goût de vivre. Dans
cet univers laborieux, pesant parfois, la jeune fille s'accorde, cependant,
sa part de rêves, dans le pré des églantines, précisément,
là où elle garde les vaches. Elle ira même jusqu'à
s'accorder sa part de liberté quand son père voudra la marier,
contre son gré, à un fermier voisin : elle osera prendre
le train pour «monte» à Paris !
La découverte de la capitale, d'un monde fonctionnant sur un autre
système de valeurs, seront autant de chocs pour cette petite provinciale
formée à l'école des traditions rurales du silence,
du non-dit et du sort accepté. Il s'ensuivra des ruptures affectives,
des drames... la vie, quoi.
Jeanine Berducat a situé l'action de ce roman dans un contexte
géographique et humain qu'elle connaît bien. Cette fille
de paysan sait, avec beaucoup de réalisme, peindre la « ruralité
» ; elle en avait déjà administré la preuve
dans ses précédents ouvrages. Le Pré des Eglantines,
par son inspiration et son écriture, se situe dans le droit fil
de La meunière de Fontbelle qui a connu un bien beau succès.
Léandre
Boizeau
Un roman de 216 pages environ qui sera mis en vente au prix public de 100 francs Tarif de souscription : 90 francs jusqu'au 30 Avril 2001.
Auteur de sept précédents ouvrages, dont la série des « Authentiques » qui a connu un beau succès de librairie, elle évoque, avec beaucoup de sensibilité, le monde rural dont elle est issue.
