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Après
les interventions de quelques-uns de ses conseillers, il aura fallu le courrier
des élus de l'ancienne municipalité de Saint-Benoît, pour
que le maire réagisse enfin.
Ben il était temps !
Nous l'apprenons dans la NR du 31 janvier, le jour même où les
contestataires sont convoqués, et manifesteront au Tribunal du Blanc.
Le Maire déclare, enfin, dans un courrier adressé à Monsieur
Nogrette, Président du SICTOM du Rasimier:
«Je ne puis, en tant que maire, être éternellement
sourd [ah
bon, il l'était ?] aux demandes qui
me sont répétées depuis des semaines ni, bien sûr,
bloquer l'institution municipale qui, dans son ensemble, soutient ces exigences.
Je demande donc que le Rasimier provoque une assemblée générale
afin d'examiner au plus vite les mesures d'améliorations que nous pourrions
proposer : celles que les communes prendront immédiatement à leur
charge, celles qui nécessitent un complément d'appel d'offre comme
le ramassage porte à porte des déchets triés.»
La pratique du "c'est pas moi, c'est l'autre" est devenu une habitude
chez lui, et il le confirme par ce texte.
En plus, en prétendant que les propositions des élus de l'ancienne
municipalité «rejoignent celles présentées
par l'association de défense des usagers du Rasimier»,
le maire fait un amalgame douteux puisque, jusqu'à maintenant, "l'association
des usagers" ne faisait qu'attaquer le SICTOM, et non les maires responsables
du chaos.
Bref, il n'est plus tout à fait sourd, mais il ne veut pas encore entendre...
Quand
MM. Mayaud et Duplant, conseillers généraux des cantons de Saint-Benoît
et de Belâbre, expliquent, selon la NR, que «Si
certains ont pu être surpris de voir apparaître cette redevance
c'est que, dans certaines communes, avant la création du syndicat, le
coût du ramassage et du traitement était inclus dans le budget
général de la commune. Une telle pratique est dorénavant
illégale», Le maire de Saint-Benoît, se garde
bien, lui, d'évoquer les 350.000 F. (environ) détournés
dans son budget communal !
Certes, la responsabilité des opérations financières et
contractuelles de certains travaux de ramassage n'est plus légalement
du ressort des communes.
Mais qu'y aurait-il d'illégal à ce que ces communes apportent
un PLUS aux services prévus lorsque ce PLUS est effectué par les
employés communaux ?
Et qu'y aurait-il d'illégal dans une diminution de la taxe d'habitation ?
Rappelons que pour Saint-Benoit, 350.000 F ( 53.357€)
divisés par 450 foyers fiscaux (environ) = 777 F. ( 118 €)
Soit plus d'un semestre de Taxe de ramassage des O.M. !
M. LORRE. (31/01/2003)
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Alors
qu'en fin de semaine, le 31 janvier, de nombreux habitants de Saint-Benoît
se rendront au tribunal du Blanc, les élus de l'ancienne municipalité
réagissent dans un courrier distribué aux Bénédictins
le dimanche 26 janvier. Vous en trouverez le fac-simile plus bas.
En recadrant la responsabilité du malaise et de la contestation sur l'actuelle
direction communale, les anciens élus sortent évidemment de leur
réserve et ils confirment la thèse de J.Cl. Bourgoin, actuel élu,
déjà confirmé par l'ancien maire.
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"Les
ordures ménagères La question des ordures ménagères nous force à sortir de notre réserve et à faire quelques propositions à la municipalité. En effet, le service actuellement prévu est inacceptable : -
un seul ramassage par semaine des ordures ménagères Auparavant,
Saint-Benoît se chargeait de l'enlèvement au porte à
porte de tous les déchets Les habitants de Saint-Benoît doivent demander la continuation de ce service, c'est à dire : -
ramassage des ordures ménagères deux fois par semaine - ramassage au porte à porte, au moins une fois par mois, par les services de la commune de tous les produits triés - papiers - verres - emballages - à ceci pourrait s'ajouter aussi un service régulier vers la déchetterie
Qu'on ne vienne pas nous dire que cela est impossible !
Faut-il ajouter que les sommes consacrées autrefois à l'enlèvement
des ordures - plus de 300.000 francs par an (45.000 Euros ou encore 30
millions de centimes) - n'ont pas été redonnées aux
habitants qui payent maintenant une contribution élevée. les
membres du précédent Conseil : |
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Comme
l'indiquait J.-M. B. dans la NR du 22/01/03 : "...
Le tri sélectif passe mal dans le secteur de Saint-Benoît-du-Sault.
Les usagers vont contester le montant de la redevance au tribunal du Blanc."
Une pétition critiquant le système de redevance et son montant
aurait déjà recueilli près de 1200 signatures.
Et notre confrère indiquait aussi que "Certaines
personnes n'ont donc pas réglé la taxe réclamée
par le SICTOM gestionnaire, d'autres n'en ont payé qu'une partie. Une
cinquantaine d'usagers ont même saisi le tribunal d'instance du Blanc
pour faire valoir leurs arguments, et l'audience donnera lieu à un déplacement
en groupe, le 31 janvier.".
Ce que notre confrère ne savait pas, c'est que lors de cette audience,
les maires des communes dans lesquelles résident les habitants qui ont
saisi le tribunal, seront cités à comparaître !
Ensuite J.-M. B. ajoute que "l'association demande
que les communes qui le souhaitent puissent sortir du syndicat pour bénéficier
du bon rapport qualité-prix du tri sélectif de la CDC Brenne-Val
de Creuse. Une structure où se trouvent déjà quatre localités
du canton de Saint-Benoît-du-Sault : Sacierges-Saint-Martin, Chazelet,
Saint-Civran, et Vigoux…"
Comme le souligne enfin notre confrère, cette solution n'est guère
probable actuellement.
Cela parce que des communes font un barrage géographique, quand ce n'est
pas un barrage politique, qui empêche un éventuel ralliement à
la structure Blancoise et qu'en plus, les investissements déjà
engagés ne permettent guère d'y songer dans un proche avenir.
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![]() |
Le
correctif attendu n'est pas venu de M. Bourgoin, mais au moins celui-ci
qui viens de l'ancien Maire confirme que l'actuel maire continue de mentir
et que la précédente municipalité avait, elle, quelques
idées et une vrai politique sur l'avenir de la commune. de la NR 02/01.2003, page 2 Indre : "Ordures
ménagères de Saint-Benoît : |
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De
la NR du 31/12/2002 Page 11 locale "Déchets
ménagers Comme
il le précise dans l'en-tête de son courrier, JeanClaude
Bourgoin est l'ancien maire de Saint-Benoît et, depuis mars
2001, "conseiller municipal indépendant". C'est à
ce titre, alors que la grogne s'installe dans les foyers (voir la NR »
du 30 décembre), qu'il vient d'adresser une lettre à son
successeur, lettre rendue publique et dont voici quelques extraits. La
réponse de Marc Dumont |
En
lisant le texte ci-contre, il convient de marquer quelques précisions
: 3/
Cela nous confirme à quel point le maire méprise les Bénédictins,
mais précise aussi une chose importante : |
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Explication de texte :
Certes,
le SICTOM du Rasimier pose quelques problèmes.
Encore que ce soit souvent les maires des communes qui en soient la cause.
Pourquoi ?
Parce que dans quelques communes, comme Saint-Benoît et Roussines, le
ramassage des OM était assuré, jusqu'au début de l'année
2002, en régie municipale… ce qui signifie que les employés
communaux assuraient ce service, et que la commune incorporait dans son budget
toutes les dépenses concernant le ramassage et l'évacuation des
OM.
À Saint-Benoit, comme le confirme le courrier ci-dessous, le budget afférant
aux OM était de 350.000 francs soit 53.357 Euros.
La nouvelle municipalité, déjà très empressée
de refiler en 2001 ce travail à Onyx (qui ne l'a jamais assuré
entièrement) a, dès la mise en place du SICTOM en janvier 2002,
oublié sciemment ce poste budgétaire pour reporter cette somme
vers d'autres dépenses.
Or, le SICTOM paye depuis le 1er janvier 2002 toutes les factures du ramassage
des communes de son secteur.
Que ce soit celle d'Onyx ou celles d'autres prestataires de service.
Donc
les factures de Saint-Benoît aussi !
Alors le maire aurait dû mettre le problème en débat dès
l'élaboration du budget 2002 et aurait pu alors proposer trois solutions
au vote de son conseil :
1/ reverser cette somme au SICTOM afin que celui-ci le prenne en compte et se
charge de minorer la taxe des "bénédictins".
2/ Minorer elle-même la taxe d'habitation des Bénédictins
pour compenser le déplacement de perception de la taxe des ordures ménagères
vers le SICTOM.
3/ s'asseoir sur cette somme rondelette et en disposer pour d'autres besoins
(justifiés ou non) !
Comme
la commune et son maire ont tellement dépensé, tellement fait
de cadeaux immobiliers en 2001, et que les caisses frisaient la déconfiture,
il n'a même pas daigné mettre le problème évoqué
par Bourgoin à l'ordre du jour d'un conseil.
Et c'est donc, faute de décision, la troisième solution qui a
été retenue afin que ces 350.000 Francs masquent leurs inconséquences
financières aux yeux de la population bénédictine : l'achat
de la maison Cogne ou l'achat d'un tracteur, par exemple!
Non content de cela, le maire de Saint-Benoît qui est, ne l'oublions pas,
Vice-président du SICTOM et qui a voté le montant des redevances
dudit SICTOM, s'est empressé d'en rejeter la responsabilité sur
les autres élus du Canton, et surtout sur M. NOGRETTE, son président
et maire de Dunet.
On va finir par croire que cela devient une habitude chez lui de faire feu de
tous bois lorsqu'il s'agit de rendre impopulaires ses confrères élus
locaux!
Monsieur
le Maire DUMONT a donc menti à un grand nombre de ses administrés
qui râlaient, mais, de surcroît, à certains de ses conseillers
qui s'indignaient d'une si brutale augmentation de "leurs impôts
et taxes" [On en connaît!].
D'où un mécontentement parfaitement justifié, mais aussi
une "grève du paiement de la taxe" qui ne se justifie pas.
Puisqu'en faisant grève contre le SICTOM, on en oublie la responsabilité
du maire de Saint-Benoît.
La preuve par la Lettre ci-dessous!
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En fait, il semble bien que Monsieur Bourgoin proposait une sacrée planche de salut à son maire ! Si
la réflexion de Monsieur BOURGOIN semblait aussi pertinente,
c'est qu'elle faisait suite à une fronde qui a pris naissance
après un envoi tres voisin de deux taxes de ramassage d'Ordures
Ménagères (OM), aux citoyens de Saint-Benoît. ![]() |
" Monsieur le Maire, J'ai l'honneur de porter à votre connaissance ma réflexion concernant le remue-ménage dans le problème de recyclage. En effet, voici plusieurs mois dans un rapport je proposais des mesures, par l'installation de plateformes a divers points de notre village, afin de permettre aux habitants d'avoir pas plus de 200m environ pour la dépose des produits recyclés, ainsi que conteneurs pour les ordures ménagères. Ce rapport est resté lettre morte, pourquoi ? Aujourd'hui,
ceux qui ont décidé de mettre en place un système
d'apport volontaire, dont vous faites partie, ont oublié que
nous sommes en zone rurale, que nos communes comptent de nombreuses
personnes âgées ou handicapées, et souvent dépourvus
de véhicules, vous nous proposez un service public au rabais. Le coût pour notre budget pour cette opération réalisée chaque semaine ne devrait pas dépasser la somme de 15 800 euros soit 100 000 F, et réalisée par nos services techniques. Restera à régler le problème si souvent soulevé des ordures ménagères, qui trouve place au coin de nos rues au départ des résidents. Attendez-vous Monsieur le Maire à répondre enfin à une demande bien légitime de la population. Je vous prie de croire, Monsieur le Maire, à l'assurance de mes salutations.Jean-Claude BOURGOIN " |
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