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Cette
page subira d'importantes modifications après sa première mise
en ligne.
En particulier pour les illustrations puisque à ce jour (05/07/2004) toutes
les images présentes datent de l'année 2002... Sauf les
portraits !
Les spectacles : Vendredi 9 juillet et samedi 10 juillet«J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne», de G. Lagarce Trois soeurs, leur mère et la plus vieille espèrent le retour du "jeune frère". Sur le pas de la porte qui ouvre sur le monde, s'accumulent les regrets, l'envie de s'enfuir, le désir d'un ailleurs pour chacune d'entre elles. La maison est un huis clos d'où tout départ devient difficile, une sorte de chambre d'écho où résonne une parole questionneuse.La cadette est trop jeune, "gamine", pour avoir des souvenirs. Pour la seconde et l'aînée, le petit frère est surtout l'homme dont on rêve. La mère semble résignée et la plus vieille observe. Cette pièce est avant tout un " Eloge de la lenteur ", une ode à l'attente, au rapport à l'autre. A travers cette oeuvre, Lagarce met l'acte d'attendre comme essentiel à la condition humaine. L'art parvient à répondre à nos plus insaisissables attentes. Jeudi 29 juillet Nadia Gerber Nadia Gerber est l'une des plus talentueuses jeunes guitaristes actuelles. Musicienne depuis l'âge de 4 ans, guitariste depuis l'âge de 9 ans, titulaire de nombreux titres et récompenses, elle atteint aujourd'hui sa pleine maturité. Elle allie l'intelligence de la musique à la chaleur de l'interprétation. Sa musique sensuelle et forte, d'une grande clarté est marquée par la sincérité de son engagement qui lui permet de développer un style personnel et rare. Le concert qu'elle donne à Saint Benoît est l'occasion d'une rencontre exceptionnelle avec la musique d'une grande artiste. Nadia Gerber interprète des compositions de Francisco Tarrega, Emilio Pujol, Vincente Ascencio, Leo Brouwer, Jacques Casterede, Manuel Maria Ponce. | Vendredi 16 juillet "Exercices de style" Ce livre, écrit par Raymond Queneau en 1947 est son premier grand succès public. Après une sélection et un stage de formation, neuf jeunes metteurs en scène font leurs premiers pas accompagnés de deux professionnels et réalisent leurs exercices de styles, à la fois comiques, poétiques et personnels. Une histoire toute simple d'un voyageur dans un autobus qui se querelle avec une autre personne puis va s'asseoir à une place libre. On le retrouve un peu plus tard devant la gare Saint-Lazare en conversation avec un ami. Raymond Queneau s'est amusé à écrire ce petit récit de plusieurs façons différentes (99 en tout !). Et nous aussi, nous nous amusons de ce jeu sur la langue qui est en fait un jeu sur le sens. " Rêve", "tactile", "fantomatique", "injurieux", "precision", "alexandrins", "interrogatoire...et tant d'autres manières d'écrire le récit prouvent à quel point Raymond Queneau aimait jouer et jongler avec l'orthographe...comme ces jeunes metteurs en scène talentueux avec les émotions. Samedi 31 Juillet à 21 h et dimanche 1er août à 15h «Et vive l’aspidistra», d’après Georges Orwell. Gordon Comstock fait la guerre à l’argent. Malgré de solides études, le dernier des Comstock refuse de prendre le bon emploi qui lui tend les bras à « La nouvelle Albion » *1 par lequel toute les membres de sa famille attendent qu’il redore leur blason. Il échoue dans un cabinet de lecture misérable où il gagne un salaire misérable. Il écrit et fréquente le riche et socialiste Ravelston, propriétaire d’une revue littéraire et la douce Rose-Marie. Il loge dans le triste garni que tient d’une main de fer madame Wisbeach. Il tient l’aspidistra*2 comme étant l’arbre de vie qui symbolise la classe moyenne en Angleterre. La pièce raconte le parcours tourmenté de cet homme révolté et amer, de l’enfer de ses refus jusqu’à l’acceptation symbolique de l’aspidistra. *1 Le salaire de Gordon fut augmenté de dix shillings par semaine. Et c’est alors que Gordon prit peur. L’argent était en train de l’avoir, en fin de compte. Il était en train de glisser, de plus en plus bas dans la porcherie de l’argent. Encore un peu et il y resterait enlisé pour la vie. *2 Qu’est-ce que toute femme, sans exception, veut, sinon un revenu assuré et deux bébés et une petite maison jumelle à Putney avec un aspidistra à la fenêtre ? Traduction de Yvonne Davet / Collection 10/18
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Les ateliers : D'après
le programme qui nous a été communiqué, il
n'y aura pas d'ateliers de pratique théâtrale cette
année. |
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2ème
semaine : -
Mercredi 14 juillet : - Jeudi
15 juillet : -
Vendredi 16 juillet : -
Samedi 17 juillet : • à partir de 15h : Fête de l’été avec : - Vincent Muster (en première partie), - suivi du podium des années 80, avec Jacky Quartz et le groupe Gold (en live). Lieu : cour de l’ancien collège (école communale) Spectacle sur scène et gratuit 3ème
semaine : -
Jeudi 22 juillet : -
Samedi 24 juillet : |
4ème
semaine :
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Remerciements aux partenaires du Festival :
Le Super U de Saint-Benoît-du-Sault, son personnel et son directeur-gérant
Maxime
Moczulski,
la
Société SITRAM,
le Conseil Général de l'Indre,
La Région Centre et le soutien de l'Adatec,
les Commerçants
de Saint-Benoît-du-Sault,
et l'aimable participation d'André Luneau.
Remerciements particuliers aux habitants de Saint-Benoît-du-Sault pour leur accueil !
Pour
la sixième année consécutive, en juillet, Saint-Benoît
devient un centre de création théâtrale contemporaine.
Initié en 1999 par la présence de 13 comédiens, 4 auteurs
et un metteur en scène pour une unique représentation. (1)
Le festival, en 2001, a réunit plus de 30 personnes qui construisent 2
spectacles
dont il sera donné 8 représentations.
En
2002, il aura encore lieu, malgré de nombreuses difficultés.
En 2003, il aura toujours lieu, et toujours avec de nombreuses
difficultés.
2004 sera-t-il un bon cru ?
L'objectif de ce festival
est toujours de promouvoir le théâtre contemporain et ses auteurs,
de rapprocher la création du public et de susciter de nouveaux publics.
En accueillant et développant ce festival, Saint-Benoît fait plus
qu'offrir des spectacles d'été.
Il s'agit bien d'une rencontre
essentielle entre auteurs, metteurs en scènes, comédiens et
publics, tous contemporains et vivants ayant à coeur de se parler,
de s'écouter, de partager,
par le théâtre, notre humanité.
Voici
comment le définissent les organisateurs :
"
C’est encore l’accueil d’artistes en résidence, la création,
et la rencontre avec la population estivale de Saint Benoît que le sixième
festival « Saint-Benoît – Centre de création » entreprend
de développer.
Tout
au long du mois des artistes se succéderont pour construire leurs
spectacles dans les murs de la ville, et partager avec la population ces moments
de recherches, d’efforts, de découvertes, d’hésitations,
de doute, de joie, de fatigue qui jalonnent la période pendant laquelle
le désir de dire et de montrer prend la forme aboutie d’un spectacle.
C’est pourquoi, les répétitions sont ouvertes au public,
c’est pourquoi aussi des formes brèves sont données tout
au long du séjour dans des lieux publics, c’est pourquoi encore
des textes concernant le théâtre ou les auteurs joués à Saint
Benoît sont lus aux terrasses des cafés.
C’est pourquoi enfin, chacun est invité à participer,
de la façon la plus conviviale, aux séances d’éveil
corporel des comédiens ou à venir fabriquer un masque avec eux.
Nous
sommes persuadés que, comme pour les grands vins, le théâtre
dépend du terroir dans lequel il s’élève et qu’il
se nourrit des échanges réguliers des artistes avec le public.
Et
nous sommes convaincus, notre jeune histoire le montre, que le village de
Saint Benoît et sa population offrent le cadre d’une
grande aventure artistique et populaire."
(1) Note du Claviste qui persiste d'une année sur l'autre : Et grâce à la municipalité de l'époque et son maire Jean Chatelut, ce que certains n'hésitent pas à oublier ou à vouloir faire oublier !
![]() Photographies © Marcel LORRE | Jean-Marc LUNEAU. C'est le président, et "patron" du festival et du stage ! |
François
TARDI Homme de théâtre depuis plus de 20 ans, François Tardi a d'abord été comédien, puis metteur en scène de théâtre et d'opéra. En 1987, il dirige une école de formation d'acteur qui deviendra une des plus importantes de Paris. En 1995, il est nommé directeur du Théâtre des Songes à Paris. Depuis 1999, il co-dirige avec Jean-Marc Luneau le festival de Saint-Benoît pour son plus grand plaisir. | ![]() |
![]() Photographies © Marcel LORRE | Max
| Christophe | ![]() |
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