Le Jambon, comédie burlesque en un prologue, 13 tableaux, et un épilogue, mise en écriture par Monica Fantini, Delphine Kleynjans et Julien Luneau Dirigée par Max Vizuete et Jean-Marc Luneau assistés par Hélène Huret. |
Yann
Bonnal : Le Fou Roch Bultel : Bertrand , Le Gitan Denis Guipont : Jean Melodie Veillard : Michèle, Mme la Maire Virginie Le Mignon : La Charcutière, Brigadier Combalusier, la Présentatrice. Etienne Luneau : Robert , Richard, Brigadier Yvon Hélène Huret: Jeanne, Chantal |
Laura
Sansonetti : Marie Décors
/ costumes : Conception / réalisation : Daniel Laberthonnière
& André Luneau. |
Le Jambon
Ce quon croit savoir nest pas toujours vrai !
Dans le petit village de Saint-Glin, il y a des bruits qui courent
Vous avez lu les affiches Il est donc question du jambon.
Cest lhistoire dun vol de jambon.
On a cherché une histoire, on en a trouvé plusieurs.
On a cherché une folle histoire, et on a gardé un fou
On a trouvé une histoire qui fait du bruit, on a enrhumé la rumeur
On a cherché de belles histoires d amour, on a trouvé des amours.
On a cherché la vérité et le fou nous a dit :
"La vérité n'existe pas, elle est cachée dans les coeurs déchirés..."
C'est donc l'histoire de ces hommes, là, qui habitent le petit village de Saint-Glin , des hommes et des femmes peut-être comme vous...
Qui sait ?
On dit que ce village a été rêvé par un homme qui a effacé ses rêves.
Ils étaient trop beaux, trop horribles ou trop vrais, qui sait ?
Ce qu'on on croit savoir n' est pas toujours vrai...
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Le
jambon ou défense et illustration dun théâtre de tréteaux,
un théâtre de saltimbanques, la caricature pour tenter de saisir
drôlement le tragique humain. Pauvres de nous bien souvent, mais à
travers des braves potaches, nous nous reconnaissons de loin, nos travers, nos
énormités deviennent possibles à regarder, puisque cest
tellement énormément nous, que ce nest pas totalement nous.
A travers ces personnages grotesques nous regardons donc nos propres clowns. Alors
nous nous faisons rire, nous nous faisons pleurer, nous nous faisons grincer.
Et puis, on glissera toujours quelques scènes damour parce que lamour
Jean-Marc Luneau
Ecrire
à trois nest pas une mince affaire : les styles se mélangent
et les encres bouillonnent ensemble dans un étrange pot-pourri. Mais les
plats mêlés ne sont-ils pas les plus savoureux ?
Nous navons
pas cherché à faire une uvre figée à ranger
dans une reliure dorée ; le texte na cessé de muer et sa version
définitive nest pas celle que nous avons couchée sur les pages,
mais celle que les comédiens feront vivre et chanter.
Le
théâtre, c'est le lieu où tout est dit, où tout peut
être dit, c'est Notre exutoire, notre souffle de vie, notre régénérescence
et c'est dans cette optique-là que j'ai cherché à travailler
sur " Le Jambon ».
Max Vizuete
Edition du 03 août 2002 Désolé de le dire, mais cette page est incomplète, le texte d'une arridité déconcertante, et en plus, une des légendes est sans rapport avec la photographie indiqué . Photos M. LORRE. |
L'Américano-Bérrichon a trouvé un émule-édile ! de la NR du 25 juillet 2002. La
légende photo n'est pas, elle non plus, sans humour : | Goebbels
en son temps disait que dès qu'il entendait parler culture, il sortait
son revolver... À Saint-Benoît, dès qu'il entend parler "Amérique", notre maire sort... sa tête... Car comme le savent les Belges : "Madeleine, c'est mon Noël, c'est mon Amérique à moi !". Et comme son Amérique à lui, ce sont les initiatives des autres, il n'hésite pas à s'y immiscer... Ainsi le prouve la livraison de la NR du 25 juillet 2002. Putain le beau titre... et la belle photo (avec sa légende). C'est-y pas sympa tout ça ? Et c'est-y pas mieux que la proche référence à des japonais quelconque... (les soupçonnerait-on encore d'être des terroristes?) Ces américains-là, lui auraient-ils fait lever le nez si, par hasard, ils avaient été d'origine arabe? On se le demande... Comme dans le texte, rien n'indique que notre municipalité ait été à l'origine de la venue de tous ces Américains, on se demande bien pourquoi son P.P.P. vient montrer sa tronche sans y avoir participé. Pour votre édification, voilà le texte, soigneusement transcrit... : |
"Le
théâtre à l'heure américaine « A quoi ça rime » est le titre de la création théâtrale des acteurs de l'association « Grand Théâtre ». Elle sera présentée au public vendredi soir et dimanche après-midi. Cette année, l'originalité est la participation de trois stagiaires venus des États-Unis. L'université du Texas-Pan Américaine (UTPA) participe cette année au festival de théâtre de SaintBenoît-du-Sault dont le centre de création fonctionne sous la responsabilité de Jean-Marc Luneau et de Max Vizuete, son assistant. Les stagiaires américains, eux, sont accompagnés par Stella Behar. «Je suis venue l'an dernier voir le spectacle de cette association Grand Théâtre et j'ai été très intéressée par l'approche de la création théâtrale pour de jeunes auteurs ou apprentis comédiens», a confié Stella Behar, docteur es lettres, universitaire critique et écrivain, présidente du club français de Mc Allen. Quant aux stagiaires, ce sont deux étudiantes de maîtrise et un étudiant de licence. Kenny Mongomery est Américaine d'origine vénézuélienne, professeur de français au lycée d'Edinburg High, elle est aussi présidente du chapitre local de la vallée du Rio Grande, plus importante association de professeurs de français du continent Nord Américain. Teresa Casanova est Américaine d'origine mexicaine, professeur de français au lycée d'Edinburg Economidès, responsable du symposium régional annuel de Français regroupant plus de 90 lycées de Rio Grande City à Boca Chica-Brownsville. Valentin Guerra est Mexicain, étudiant en licence de communication Médias et Théâtre, représentant du programme universitaire de Walt Disney World dans la vallée du Rio Grande, ancien président du club français étudiant de UTPA. Toute cette jeunesse sera sur les planches place de l'église pour jouer «A quoi ça rime» vendredi à 21h et dimanche à 15h. Les prix sont fixés à 7,5 €, à 3,5 € pour les 16-26 ans, et pour les moins de 16 ans l'entrée est gratuite. Réservations à la mairie, tél. 02.54.47.51.44. Concernant le spectacle de François Tardi « Le cancan des corps guerriers », il est prévu place de l'Église samedi à 20h et dimanche à 16h30. Renseignement à la mairie." |
de la NR du 26 juillet 2002, page 2 Deux pièces pour clore le festival de création. Le
festival de création théâtrale de Saint-Benoît-duSault
touche à sa fin en feu d'artifice. Deux pièces seront jouées
dès vendredi devant le parvis de l'église. |
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