Festival "Grand Théâtre"
- Été 2002 - Page 2 :

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"Le Jambon" et revue de Presse...

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Des images du "Jambon"...


Le Jambon, comédie burlesque en un prologue, 13 tableaux, et un épilogue,
mise en écriture par Monica Fantini, Delphine Kleynjans et Julien Luneau
Dirigée par Max Vizuete et Jean-Marc Luneau
assistés par Hélène Huret.
Yann Bonnal : Le Fou
Roch Bultel : Bertrand , Le Gitan
Denis Guipont : Jean
Melodie Veillard : Michèle, Mme la Maire
Virginie Le Mignon : La Charcutière, Brigadier Combalusier, la Présentatrice.
Etienne Luneau : Robert , Richard, Brigadier Yvon
Hélène Huret: Jeanne, Chantal

Laura Sansonetti : Marie
Hervé Terrisse : Le Narrateur, le Reporter, Gendarme Gaston
Yves Tricault : Auguste, L’Expert
Nadège Virumbralès : Suzanne, Cécile
Estelle Zanatta : Nicole, Marguerite, Gendarme Hotissepiffe

Décors / costumes : Conception / réalisation : Daniel Laberthonnière & André Luneau.
Programmes et Réalisations Graphiques : Céline Barreau.

  


Le Jambon

Ce qu’on croit savoir n’est pas toujours vrai !
Dans le petit village de Saint-Glin, il y a des bruits qui courent…
Vous avez lu les affiches… Il est donc question du jambon.
C’est l’histoire d’un vol de jambon.
On a cherché une histoire, on en a trouvé plusieurs.
On a cherché une folle histoire, et on a gardé un fou…
On a trouvé une histoire qui fait du bruit, on a enrhumé la rumeur…
On a cherché de belles histoires d’ amour, on a trouvé des amours.

On a cherché la vérité et le fou nous a dit :
"La vérité n'existe pas, elle est cachée dans les coeurs déchirés..."
C'est donc l'histoire de ces hommes, là, qui habitent le petit village de Saint-Glin , des hommes et des femmes peut-être comme vous...
Qui sait ?
On dit que ce village a été rêvé par un homme qui a effacé ses rêves.
Ils étaient trop beaux, trop horribles ou trop vrais, qui sait ?
Ce qu'on on croit savoir n' est pas toujours vrai...


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Le Jambon : Commentaires.

Le jambon ou défense et illustration d’un théâtre de tréteaux, un théâtre de saltimbanques, la caricature pour tenter de saisir drôlement le tragique humain. Pauvres de nous bien souvent, mais à travers des braves potaches, nous nous reconnaissons de loin, nos travers, nos énormités deviennent possibles à regarder, puisque c’est tellement énormément nous, que ce n’est pas totalement nous. A travers ces personnages grotesques nous regardons donc nos propres clowns. Alors nous nous faisons rire, nous nous faisons pleurer, nous nous faisons grincer.
Et puis, on glissera toujours quelques scènes d’amour parce que l’amour

Jean-Marc Luneau


Au commencement, était un jambon. Un jambon décharné, vaporeux, l’idée fantomatique d’un bon et gros jambon qu’il s’est agi d’enrober, d’épaissir, d’engraisser, de farcir.
Peu à peu le jambon a pris forme : nous avons pétri la couenne à tâtons, nous en avons servi quelques tranches aux comédiens qui y ont mis leur grain de sel.
De nouveaux gestes ont enfanté de nouveaux textes et les ratures accumulées ont donné un buste au jambon.
En quelques jours, d’ébauches en ébauches, les comédiens ont modelé dans une glèbe informe un visage au jambon.
Enfin, il s’est agi de rafistoler, de raturer, de caviarder, de dégraisser, de couper, trancher, puis d’assaisonner à notre goût et à celui des comédiens… Enfin le jambon a trouvé sa voix.

Ecrire à trois n’est pas une mince affaire : les styles se mélangent et les encres bouillonnent ensemble dans un étrange pot-pourri. Mais les plats mêlés ne sont-ils pas les plus savoureux ?
Nous n’avons pas cherché à faire une œuvre figée à ranger dans une reliure dorée ; le texte n’a cessé de muer et sa version définitive n’est pas celle que nous avons couchée sur les pages, mais celle que les comédiens feront vivre et chanter.

Il s’est agi de gonfler d’un souffle de vie un simple fait divers ; il s’est agi de faire une farce, sans en faire des kilos, mais sans pour autant n’être que légers.
Le jambon est un prétexte pour rire, mais aussi pour glisser quelques tranches moins burlesques.
Ainsi, sans prétention outrancière, peut-être espérons-nous que les spectateurs se contempleront un moment dans le miroir déformant de la couenne du jambon.
Monica Fantini, Delphine Kleynjans et Julien Luneau

Le théâtre, c'est le lieu où tout est dit, où tout peut être dit, c'est Notre exutoire, notre souffle de vie, notre régénérescence et c'est dans cette optique-là que j'ai cherché à travailler sur " Le Jambon ».
Max Vizuete

 

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Revue de Presse : Echo/Marseillaise

Edition du 03 août 2002

Désolé de le dire, mais cette page est incomplète, le texte d'une arridité déconcertante, et en plus, une des légendes est sans rapport avec la photographie indiqué .

Photos M. LORRE.

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Revue de Presse : La NR durant juillet 2002

L'Américano-Bérrichon a trouvé un émule-édile !

de la NR du 25 juillet 2002.

La légende photo n'est pas, elle non plus, sans humour :
Clin doeil sympa de Marc Dumont, le maire de
Saint-Benoît-du-Sault, aux stagiaires venus des États-Unis
.
Finalement, il est comme les Belges :
Dès qu'il voit un éclair, les soirs d'orage, il sort devant sa porte pour être sur la photo !
Idem pour les éclairs de génie des autres...

Goebbels en son temps disait que dès qu'il entendait parler culture, il sortait son revolver...
À Saint-Benoît, dès qu'il entend parler "Amérique", notre maire sort... sa tête...
Car comme le savent les Belges : "Madeleine, c'est mon Noël, c'est mon Amérique à moi !".
Et comme son Amérique à lui, ce sont les initiatives des autres, il n'hésite pas à s'y immiscer...
Ainsi le prouve la livraison de la NR du 25 juillet 2002.
Putain le beau titre... et la belle photo (avec sa légende). C'est-y pas sympa tout ça ?
Et c'est-y pas mieux que la proche référence à des japonais quelconque... (les soupçonnerait-on encore d'être des terroristes?)
Ces américains-là, lui auraient-ils fait lever le nez si, par hasard, ils avaient été d'origine arabe? On se le demande...
Comme dans le texte, rien n'indique que notre municipalité ait été à l'origine de la venue de tous ces Américains, on se demande bien pourquoi son P.P.P. vient montrer sa tronche sans y avoir participé.
Pour votre édification, voilà le texte, soigneusement transcrit... :
"Le théâtre à l'heure américaine
« A quoi ça rime » est le titre de la création théâtrale des acteurs de l'association « Grand Théâtre ». Elle sera présentée au public vendredi soir et dimanche après-midi. Cette année, l'originalité est la participation de trois stagiaires venus des États-Unis.
L'université du Texas-Pan Américaine (UTPA) participe cette année au festival de théâtre de SaintBenoît-du-Sault dont le centre de création fonctionne sous la responsabilité de Jean-Marc Luneau et de Max Vizuete, son assistant. Les stagiaires américains, eux, sont accompagnés par Stella Behar.
«Je suis venue l'an dernier voir le spectacle de cette association Grand Théâtre et j'ai été très intéressée par l'approche de la création théâtrale pour de jeunes auteurs ou apprentis comédiens», a confié Stella Behar, docteur es lettres, universitaire critique et écrivain, présidente du club français de Mc Allen. Quant aux stagiaires, ce sont deux étudiantes de maîtrise et un étudiant de licence.
Kenny Mongomery est Américaine d'origine vénézuélienne, professeur de français au lycée d'Edinburg High, elle est aussi présidente du chapitre local de la vallée du Rio Grande, plus importante association de professeurs de français du continent Nord Américain.
Teresa Casanova est Américaine d'origine mexicaine, professeur de français au lycée d'Edinburg Economidès, responsable du symposium régional annuel de Français regroupant plus de 90 lycées de Rio Grande City à Boca Chica-Brownsville.
Valentin Guerra est Mexicain, étudiant en licence de communication Médias et Théâtre, représentant du programme universitaire de Walt Disney World dans la vallée du Rio Grande, ancien président du club français étudiant de UTPA.
Toute cette jeunesse sera sur les planches place de l'église pour jouer «A quoi ça rime» vendredi à 21h et dimanche à 15h. Les prix sont fixés à 7,5 €, à 3,5 € pour les 16-26 ans, et pour les moins de 16 ans l'entrée est gratuite. Réservations à la mairie, tél. 02.54.47.51.44.
Concernant le spectacle de François Tardi « Le cancan des corps guerriers », il est prévu place de l'Église samedi à 20h et dimanche à 16h30. Renseignement à la mairie."

 

de la NR du 26 juillet 2002, page 2

Deux pièces pour clore le festival de création.

Le festival de création théâtrale de Saint-Benoît-duSault touche à sa fin en feu d'artifice. Deux pièces seront jouées dès vendredi devant le parvis de l'église.
Théâtre, art de l'artifice crédible, jeu de la vie pleinement restituée, science du faux sentiment bien exprimé : tout ce qui n'est qu'illusion n'est pas ici tromperie. C'est au contraire par le talent du jeu théâtral qu'on rend valide la restitution sur scène. C'est à quoi dans la bonne humeur se sont attelés sur près de trois semaines les stagiaires du festival de création théâtrale de Saint-Benoît-du-Sault qui touche bientôt à sa fin. En effet, voici qu'après les incursions dans les rues de la cité bénédictine, dans les bistrots, dans les autres spectacles de la saison estivale, ils s'apprêtent à fermer le ban du millésime 2002 par un ensemble de représentations de deux pièces. La première tourne autour de la poésie et d'un couple, porte le nom heureux de « à quoi ça rime ? » ; ta seconde, plus dramatique par certains de ses aspects et à tout le moins le contexte qu'elle rappelle, a été baptisée « cancan des corps guerriers ».
Sur la durée du festival de création, on aura vu des comédiens amateurs, des comédiens apprentis, des comédiens déjà bien aguerris, mais aussi des auteurs s'attelant à l'écriture de la pièce « A quoi ça rime ? », des metteurs en scène, des concepteurs de masques pour les spectacles annoncés. Tout un ensemble de travaux artistiques, ludiques, festifs compose donc ce festival qui, pour sa quatrième année d'existence, confirme son rôle d'animateur de la cité en faisant s'associer les habitants du pays.
• « A quoi ça rime ? » vendredi 26 juillet, à 21 h ; « le cancan des corps guerriers » samedi 27 juillet, à 20 h suivi du repas avec les comédiens à 22 h (participation de 7,50 f et inscription souhaitée au 02.54.47.51.44) et dimanche 28 juillet, « A quoi ça rime ? » à 15 h et « Le cancan des corps guerriers », à 16 h 30. Places à 7,50 € ou 12 € pour les deux spectacles. Gratuit jusqu'à 16 ans, demi-tarif de 16 à %26 ans.

Légende Photo : Les répétitions s'accélèrent pour la première, vendredi.
(Photo Marcel Lorre, sd)

 

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à suivre...
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