"Le Grand Théâtre" - Été 2001 (Théâtre des Songes)
présente "Masques et Mascarades" - Page 4 :

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Travail de répétition et Animations

Pour animer les rues de Saint-Benoît, les stagiaires n'ont pas ménagé leur peine. Ici, un travail sur des fables de La Fontaine présenté dans la Rue Grande, un samedi-matin.

Ils se feront ensuite "rincer la dalle" par les commençants de la Rue Grande.

Tandis que le décor de "Gabriel", tout en palettes, se monte devant l'église, l'équipe de direction du stage et du festival est en grande discussion dans la Salle Brassens.

Les répétitions du "Jambon" se font souvent sous un soleil de plomb... tandis que les Bénédictins prennent le frais sous les frondaisons.

Jean-Marc Luneau surveille le travail, et à l'issue de la répétition et avant un repas bien mérité, on discute en groupe des différents points à corriger.

Au cas où nous l'aurions oublié, rappelons que tous les repas du stage ont été fournis par la supérette Marché U, grâce à Maxime Mozulscki, son directeur.

Pour "Gabriel", les répétitions se font de nuit, mais là, c'est la fraîcheur qui peut surprendre, car quelquefois cela se termine à "point d'heure" !
On en profite aussi pour régler les éléments du décor dont certains, des sculptures ont été faites avec des casseroles en Inox offertes par la Sitram.

Attentif à chaque détail, François Tardi surveille et rêgle les positions de chacun, comme ci-contre dans la scène des photos du mariage.

Même pendant la période des représentations, les animations continuent, comme ici lors du Marché de Nuit.

Ci-dessus, les "Masques du Jambon" regardent avec curiosité le travail du Forgeron, un autre artisan spectaculaire.

Et ci-contre, la joyeuse troupe rencontre M. Gilles Combe, le patron de la Sitram, qui a beaucoup aidé ce festival.

Tout en distribuant des "tracts" sur les spectacles, les Masques se permettront même quelques pas de danse avec des Bénédictins quand même un peu surpris...


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Revue de Presse : NR du 31 juillet 2001
 

Théâtre en fête

Le festival théâtral de Saint-Benoît-du-Sault s'est achevé sur un bilan très positif. Les organisateurs souhaitent le développer.

Il y a un véritable enthousiasme de la part des Bénédictins. Les gens s'intéressent de plus en plus a notre travail. Max Vizuete, co metteur en scène des pièces de théâtre, est ravi de la troisième édition du festival de Saint-Benoît-du-Sault. Les habitants de la cité médiévale sont venus nombreux, cette année, assister aux représentations mais aussi aux répétitions ce qui prouve l'engouement local pour cette fête de la création théâtrale.

Du théâtre de A à Z
Réunies depuis le 8 juillet, deux troupes, l'une constituée de professionnels et l'autre de stagiaires ont travaillé ensemble
à la réalisation complète de deux pièces. Du décor fait de palettes, récupérées dans une entreprise du coin, aux textes retravaillés avec les auteurs par l'improvisation en passant par les masques, tout a été fait par les acteurs. « On a montré que le théâtre est un travail d'artisanat. On a tout monté de A à Z Les gens ont reconnu ce travail, ils ne nous prennent pas pour des vacanciers mais ont compris que le théâtre est un vrai métier », précise François Tardy, directeur artistique, qui a accompagné les acteurs exerçant leur passion du matin au soir parfois même jusqu'à 23h, qu'il pleuve ou que le soleil soit écrasant.
Neuf jours de mise en scène et de connaissance des textes. Avec les répétitions, tout a été fait sur place en trois semaines. « C'est la pâte du festival, c'est vraiment un travail de troupe », commente Max Vizuete, car le but du festival est avant tout de développer la création dans la ville et apporter le théâtre là où il n'est pas forcément présent. Pour cela, les comédiens n'hésitent pas à investir le centre de la ville bénédictine pour y faire des spectacles de rues.

Une réussite
« Venir ici, c'est une occasion de se faire remarquer pour les stagiaires qui débutent. Ils sont stimulés par le fait de travailler avec des pros. » Même s'il y a de différents niveaux entre les débutants, leur engagement est le même, ce qui explique la qualité de la pièce, intitulé « Le Jambon » qu'ils ont représentée pendant quatre jours. Et le public ne s'y est pas trompé.
Une motivation supplémentaire pour les organisateurs qui souhaitent élargir le nombre de troupes présentes : « La première année, il y en avait une, la seconde, deux, pour la quatrième on essaiera d'en amener quatre. C'est une façon de se mettre en concurrence, dans le bon sens du terme» explique Jean-Marc Luneau co metteur en scène.

Alexandre MARSAT.

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Revue de Presse : Echo du Centre du 10 août 2001
Succès du Grand Théâtre-Festival de Saint-Benoît-du-Sault.
Bilan globalement positif pour le cru 2001, malgré une faible popularisation et quelques faiblesses d'un des spectacles présentés.

En effet, à part le bouche à oreille, ce festival n'a guère connu la popularité qu'il aurait pu connaître. Pourtant les acteurs, avec force-animation durant la période de stage ou celle des représentations, n'ont pas ménagé leur peine pour que les populations de Saint-Benoît et du canton en soient informées. Grâce à cela, les entrées furent plus nombreuses que les années précédentes, mais sans encore atteindre le niveau escompté.
Quant aux deux pièces présentées, elles étaient de grande qualité, bien que l'on puisse dire qu'elles étaient aux antipodes l'une de l'autre.

Saltimbanques de tous les pays, unissez-vous !
Étonnement, la plus grande satisfaction des spectateurs, et la nôtre, est venue des représentations de ce "Jambon" volé dans la petite commune de Saint-Glin. "Le Jambon", fruit du travail des stagiaires du Grand Théâtre, orchestré par Max Vizuente et Jean-Marc Luneau, a remporté tous les suffrages.
Cette fable contemporaine, simplement jouée masquée et en plein jour dans le plus pur style de la comedia dell'arte, ne manquait pas de rappeler à chacun quelques vérités premières, en égratignant au passage le sensationnalisme des médias de tous poils et les "discours populistes" de certains personnages politiques. Et même si la mascarade apporte ici sa note d'humour, il y a tout lieu de penser que certains "confrères" ou "élus du peuple" ont pu facilement s'y reconnaître.

L'amour ne se manifeste pas qu'avec de bons sentiments !
Quant à "Gabriel ou une nuit d'orage", la pièce valait essentiellement par la qualité des acteurs, tous professionnels, et la mise en scène efficace de François Tardi. Car sans vouloir le jeter aux orties, le texte aurait sans doute mérité un peu plus de réflexion, pour le recentrer vers l'essentiel : la difficulté des rapports humains. Le travail des acteurs a été ici de le soutenir avec conviction lorsque la répétition quasi constante du mot amour gommait quelques développements possibles.

Le troisième Festival est mort... Vive le Quatrième !
Même si la tradition des trois coups se perd dans le théâtre moderne, il conviendrait qu'en 2002, ceux-ci soient encore frappés à Saint-Benoît et que cette expérience soit maintenue.
Car même s'ils ne l'avouent pas, les organisateurs de ce festival doivent être inquiets. En effet, leur projet avait démarré en 1999, avec l'accord et le soutien de l'ancienne municipalité dirigée par Jean Chatelut.
Aujourd'hui, la donne politique a changé ainsi qu'en témoigne la récente déclaration du nouveau maire de Saint-Benoît dans les colonnes de la Bouinotte de cet été, où il précisait qu'il réorienterait la politique culturelle "vers moins d'élitisme...".
Au nom de cela, faudrait-il tuer, en si bas âge, une initiative qui semble avoir définitivement le soutien de la population bénédictine ?

M. LORRE & P. ODENT


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à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.