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Pour animer les rues de Saint-Benoît, les stagiaires n'ont pas ménagé leur peine. Ici, un travail sur des fables de La Fontaine présenté dans la Rue Grande, un samedi-matin. Ils
se feront ensuite "rincer la dalle" par les commençants
de la Rue Grande.
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Tandis que le décor de "Gabriel", tout en palettes, se monte devant l'église, l'équipe de direction du stage et du festival est en grande discussion dans la Salle Brassens. |
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Les répétitions du "Jambon" se font souvent sous un soleil de plomb... tandis que les Bénédictins prennent le frais sous les frondaisons. |
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Jean-Marc Luneau surveille le travail, et à l'issue de la répétition et avant un repas bien mérité, on discute en groupe des différents points à corriger. Au cas où nous l'aurions oublié, rappelons que tous les repas du stage ont été fournis par la supérette Marché U, grâce à Maxime Mozulscki, son directeur. |
Pour
"Gabriel", les répétitions se font de nuit, mais
là, c'est la fraîcheur qui peut surprendre, car quelquefois
cela se termine à "point d'heure" ! |
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Attentif
à chaque détail, François Tardi
surveille et rêgle les positions de chacun, comme ci-contre dans
la scène des photos du mariage.
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Même pendant la période des représentations, les animations continuent, comme ici lors du Marché de Nuit. |
Ci-dessus, les "Masques du Jambon" regardent avec curiosité le travail du Forgeron, un autre artisan spectaculaire. Et
ci-contre, la joyeuse troupe rencontre M. Gilles Combe, le patron de
la Sitram, qui a beaucoup aidé ce festival.
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Tout en distribuant des "tracts" sur les spectacles, les Masques se permettront même quelques pas de danse avec des Bénédictins quand même un peu surpris... |
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Théâtre en fête
Le festival théâtral de Saint-Benoît-du-Sault s'est achevé sur un bilan très positif. Les organisateurs souhaitent le développer.
Il y a un véritable enthousiasme de la part des Bénédictins. Les gens s'intéressent de plus en plus a notre travail. Max Vizuete, co metteur en scène des pièces de théâtre, est ravi de la troisième édition du festival de Saint-Benoît-du-Sault. Les habitants de la cité médiévale sont venus nombreux, cette année, assister aux représentations mais aussi aux répétitions ce qui prouve l'engouement local pour cette fête de la création théâtrale.
Du
théâtre de A à Z
Réunies depuis le 8 juillet, deux troupes, l'une constituée
de professionnels et l'autre de stagiaires ont travaillé ensemble à
la réalisation complète de deux pièces. Du décor
fait de palettes, récupérées dans une entreprise du coin,
aux textes retravaillés avec les auteurs par l'improvisation en passant
par les masques, tout a été fait par les acteurs. « On a
montré que le théâtre est un travail d'artisanat. On a tout
monté de A à Z Les gens ont reconnu ce travail, ils ne nous prennent
pas pour des vacanciers mais ont compris que le théâtre est un
vrai métier », précise François Tardy, directeur
artistique, qui a accompagné les acteurs exerçant leur passion
du matin au soir parfois même jusqu'à 23h, qu'il pleuve ou que
le soleil soit écrasant.
Neuf jours de mise en scène et de connaissance des textes. Avec les répétitions,
tout a été fait sur place en trois semaines. « C'est la
pâte du festival, c'est vraiment un travail de troupe », commente
Max Vizuete, car le but du festival est avant tout de développer la création
dans la ville et apporter le théâtre là où il n'est
pas forcément présent. Pour cela, les comédiens n'hésitent
pas à investir le centre de la ville bénédictine pour y
faire des spectacles de rues.
Une
réussite
« Venir ici, c'est une occasion de se faire remarquer pour les stagiaires
qui débutent. Ils sont stimulés par le fait de travailler avec
des pros. » Même s'il y a de différents niveaux entre les
débutants, leur engagement est le même, ce qui explique la qualité
de la pièce, intitulé « Le Jambon » qu'ils ont représentée
pendant quatre jours. Et le public ne s'y est pas trompé.
Une motivation supplémentaire pour les organisateurs qui souhaitent élargir
le nombre de troupes présentes : « La première année,
il y en avait une, la seconde, deux, pour la quatrième on essaiera d'en
amener quatre. C'est une façon de se mettre en concurrence, dans le bon
sens du terme» explique Jean-Marc Luneau co metteur en scène.
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Succès
du Grand Théâtre-Festival de Saint-Benoît-du-Sault. Bilan globalement positif pour le cru 2001, malgré une faible popularisation et quelques faiblesses d'un des spectacles présentés. En
effet, à part le bouche à oreille, ce festival n'a guère
connu la popularité qu'il aurait pu connaître. Pourtant les
acteurs, avec force-animation durant la période de stage ou celle
des représentations, n'ont pas ménagé leur peine
pour que les populations de Saint-Benoît et du canton en soient
informées. Grâce à cela, les entrées furent
plus nombreuses que les années précédentes, mais
sans encore atteindre le niveau escompté. Saltimbanques
de tous les pays, unissez-vous ! L'amour
ne se manifeste pas qu'avec de bons sentiments !
Le troisième Festival est mort... Vive le
Quatrième ! M. LORRE & P. ODENT |
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