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 De gauche à droite : Susan Valstra, Josum Walstra, Jean-Paul Thibaudeau, et Robert Tanty |
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L'Echo du centre du 14/04/2003 (pages Culture)  La Caresse du couteau Le peintre Josum Walstra expose au Musée de la Vallée de la Creuse des travaux récents, huiles et gouaches, toujours dans sa manière colorée et fiévreuse... |
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Bien
qu'il ait pris racine voici trente ans dans le territoire des
peintres dits de I'Ecole
de Crozant, ce ne sont pas les paysages locaux
qui inspirent Josum Walstra. Ce peintre néerlandais, abstrait
selon les classifications en vigueur, est resté dans la tradition
expressionniste qui traverse toute l'histoire de cet art nordique, de
Pieter Breughel à James Ensor et au groupe Cobra. II jette sur
ses toiles des gestes en diagonales rapides et des couleurs fiévreuses
; des accords dissonants de couleurs pures, où domine souvent
un rouge éclatant. Quant aux formes, on pourrait s'amuser à y
trouver des amorces de figuration, flammes ou esquisses de corps humains. |
Josum Walstra n'est pas du genre bavard. II n'est pas de ces peintres qui peuvent disserter longuement sur leurs intentions et sur leur travail. Lorsqu'on le questionne, il préfère répondre par des propos en forme de paraboles, qui éclairent finalement très bien l'impact visuel musclé de ses toiles et de ses gouaches. |
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Exemple:
une référence à l'un de ses
musiciens favoris, le soviétique Dimitri Chostakovitch : «C'est
très tendre, très romantique, dit-il, et puis, dans le
même temps, il y a un couteau ; comme une angoisse muette en filigrane,
comme on peut en ressentir une, pour rester dans la sensibilité flamande,
dans les tournesols et les iris de Vincent Van Gogh. Autre réponse par la bande : « Tu es assis à l'ombre d'un arbre avec des amis et du bon vin. Tu as bien travaillé, tu es content ; et tu écoutes la radio qui te raconte les massacres en Yougoslavie ou la famine en Afrique. Et tu as pourtant raison de faire des tableaux et d'être bien avec tes amis. C'est comme ça et la peinture est comme la vie une tragédie optimiste». C'est une bonne clef pour entrer dans son monde pictural. GEORGES CHATAIN |
La
guerre a inspiré de nombreux
textes. L'un des plus célèbres par la sobriété de sa dénonciation est peut-être ce sonnet. Le Dormeur du Val C'est
un trou de verdure, où chante une rivière, Un
soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Les
pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Les parfums ne font pas frissonner sa narine. Arthur Rimbaud (Octobre 1870) |
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Avec
Jean-Claude Blin et Robert Tanty  |
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Le
photographe fait son mea-culpa… prendre des notes en "fonétik" n'est
pas vraiment le meilleur à faire… D'où une
belle coquille reprise par le rédacteur… et un W
qui devient un V...
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La marseillaise/L'Echo du centre du 14/04/2003 : Josum Valstra, cet amoureux de la nature Cela
fait de nombreuses années que le "plus limougeaud des
artistes hollandais" a adopté la région marchoise
dans laquelle il. puise son inspiration. PASCAL ODENT/ MARCEL LORRE X Exposition Josum Valstra, jusqu'au 21 mai, Musée de la Vallée de la Creuse, Paru de la Mairie à Éguzon, tous les jours sauf le mardi, de 10 à 12 heures et de 14 à 18 heures (attention, pas d'ouverture en matinée les weekends et jours de fête). |
L'Echo
du centre du 14/04/2003 (pages Culture) :
| Le peintre sans titre Du 5 avril au 11 mai, la salle d'exposition du musée d'Eguzon accueille un artiste peintre de notoriété internationale : Josum Walstra. Originaire des Pays-Bas, il débute sa carrière à la Gerrit Rietveld Académie d'Amsterdam. Ses nombreux voyages à travers le monde sont ponctués d'expositions dans des galeries prestigieuses. Installé en Haute-Vienne depuis 1973, il réalise de nombreuses œuvres pour les villes d'Amsterdam, de Maassluis, de Dronten et l'Amrobank de Rotterdam… En 1983, il obtient la médaille d'or à l'Académie internationale des arts, lettres et sciences de la ville de Montluçon et se rapproche de l'Indre en exposant à Saint-Benoît-du-Sault. Les œuvres exposées, peintures, gouaches et quelques lithographies, donnent un large aperçu du travail produit ces dernières années. L'exposition reflète un tempérament passionné qui libère sur la toile ou le papier une dynamique de lignes et de couleurs. Josum Walstra réalise une peinture gestuelle, une peinture de tensions, par séries de dix ou douze toiles qui développent le même thème, sur un format commun. Parfois la série a un sujet, mais jamais ses toiles n'ont de titre. « Un titre, dit-il, ça fixe et ça détruit. » L'exubérance des couleurs et la rapidité d'exécution sont des trompe-l'œil. L'une cache une sourde inquiétude aux teintes rouges omniprésentes, l'autre dissimule une longue période de réflexion et de travail. « La création est un conflit permanent, comme la nature elle-même, la peinture est comme la vie, une tragédie optimiste. » |
de la NR du 09/04/2003
A
savoir : |
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Où l'on apprend qu'un jeu-concours eut lieu sur l'expo : NR du 25/04/2003 “ Mystères et découvertes ” au musée |
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