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L'actualité de Saint-Benoît et des environs
(mai-juin-juillet 2004 - Ca
) :

Début

En brenne, Villemont, en chasse, bientôt !

L'évènement de l'été en Brenne :

Villemont, le "Raboliot" berrichon

Son et lumière en clairière de Saint-Sulpice
Forêt de Lancosme, à Vendoeuvres (36)
16-17-18-juillet et 22-23-24 juillet 2004

Ecrit par Léandre Boizeau et Jules Languillon.
Mise en scène Patrick Lepas.
Avec une troupe des 150 acteurs et figurants
.

Réservation pour groupes - Services de cars. Informations, renseignements : 02 54 38 36 72

Opération fnancée par la Région Centre le Conseil
Général de l'Indre - le Parc Naturel Régional de la Brenne la Communauté de Communes Val de l'Indre Brenne et la ville de Vendoeuvres.

Au coeur de la forêt de Lancosme, la clairière de Saint-Sulpice accueille ce qui est désormais l'événement de l'été en Brenne: un son et lumière qui retrace l'épopée de Villemont, le célèbre braconnier brennou, sur les lieux mêmes de ses exploits !
150 acteurs et figurants, une vingtaine de tableaux, un spectacle féerique dans un véritable théâtre de verdure.
Chaque année, des milliers de spectateurs viennent applaudir les aventures du« Raboliot » berrichon.

Tarifs :
Adulte : 10 €. Moins de douze ans : 5 €.

Ouverture du village : 17 heures
Attention : le spectacle commence à 22h30 précises. Aucune entrée ne sera autorisée après cette heure.

Les billets sont en vente à partir du 1er juillet dans les Offices de Tourisme de :
> Buzançais : tél. 02 54 84 22 00
> Le Blanc : tél. 02 54 37 05 13
> Châteauroux : tél. 02 54 34 10 74 > Mézières : tél. 02 54 38 12 24
> Loches : tél. 02 47 91 82 82 > Et au bar « Chez Evelyne » à Méobecq : tél. 02 54 39 43 14
A partir du 16 juillet, ils seront vendus dans les offices de tourisme jusqu'à 17 heures et sur le site à partir 19 heures.

Dans la même clairière de Saint-Sulpice, durant les six jours, un « village » accueillera une vingtaine d'exposants (artisans, produits locaux...) et un restaurant ouvert chaque soir.
Prix du repas : 10 euros, boisson non comprise. (II est prudent de réserver).
Tél restaurant: 02 54 39 45 74.

Service de cars pour le spectacle
> Joubert Evasion - tél. 02 54 22 56 60
Départs de La Châtre - Ardentes - Châteauroux
> Cars Martin - tél. 05 49 9 I 09 07
Départs de Montmorillon - La Trimouille - Le Blanc
> Centre Cars - tél. 02 54 30 94 30
Départ d'Aigurande - Cluis - Neuvy St Sépulchre
> Cars Dejoie - tél, 02 54 47 56 17
Départs St Sulpice les Feuilles - Saint-Benoît-du-Sault - Argenton.

> Transports Dunois - tél. 05 55 89 04 18
Départs de Dun le Palestel - Guéret - Boussac
> Cars Simplon (groupes seulement) tél. 02 54 82 41 33 Départs d'Orléans - Bourges - Blois -Vierzon Romorantin
> Transports Millet -Tél. 02 47 58 32 06
Départs de Tours - Loches - Chinon - Poitiers - Chatellerault - Ligueil.
Réservation pour groupes Services de cars. Informations, renseignements 02 54 38 36 72


Début

Dédicace du livre :
« THIENNOT, l’homme qui hurlait d’innocence »

Il était bien là !


Gabriel Thiennot
Né en 1927
Décédé le 2 juin 2003, d'un Infarctus, à l'âge de 76 ans
Il fut condamné en 1947, avec Raymond Mis, pour le meurtre d'un garde-chasse.
Leur procès fut cassé à deux reprises. Plusieurs demandes en révision.

Léandre BOIZEAU sera présent
à La Maison de la Presse de Saint-Benoît-du-Sault,
le samedi 3 juillet 2004 de 10h00 à 12h00,
pour la dédicace de son dernier livre :

«THIENNOT, l’homme qui hurlait d’innocence».

Editions La Bouinotte,17 €.
Disponible chez les bons librairies de l'Indre et du Cher, dont la Maison de la Presse de Saint-Benoît, ou par commande auprès des Editions de la Bouinotte, 1, rue de Provence - 36000 Châteauroux.

Extraits de la N.R. - juin 2004, sous la plume de Bruno MASCLE.
"[...] Léandre Boizeau a toujours aimé les histoires. Conteur parmi tant de baratineurs, Boizeau évoque dans un style qui lui ressemble — sacrément charpenté — la longue errance d'une justice de notables dont la faculté à reconnaître ses fautes n'a jamais été le point fort. Car les juges et les enquêteurs se sont à l'évidence trompés. Ils ont pêché par omission ou parti pris. Malgré les témoignages et les invraisemblances, malgré quatre requêtes en révision, les accusés n'ont jamais été blanchis. « Il se peut que Mis et Thiennot soient innocents », ont simplement affirmé les cinq magistrats de la Cour de cassation de Paris en 1996. Il se peut… Plus de cinquante six après, l'erreur n'a toujours pas été réparée."
"[...] « Gabriel Thiennot, pourquoi continuez vous le combat ? », lui avait demandé le journaliste de télé Claude Sérillon en 1991. « Pour l'honneur, Monsieur. L'honneur, c'est l'orgueil des pauvres ! » Gaby est mort le lundi 2 juin 2003 à six heures.
Le lendemain, des centaines de personnes assistaient à son enterrement au cimetière castelroussin Saint-Denis.
« Il faut que je leur parle. Il faut que je leur dise l'homme que tu étais. » Une fois de plus, Léandre Boizeau a tenu parole."

Article paru dans le journal l'Humanité, édition du 6 juin 2003.
L’affaire Mis et Thiennot : La mort de l’innocent
Gabriel Thiennot n’est plus. Son nom est un symbole de l’erreur judiciaire. Sa mort nous frappe comme une double peine. La tristesse de perdre un ami se mêle au sentiment qu’une ultime injustice se rajoute à celle qui a débuté le 29 décembre 1946, à Saint-Michel-en-Brenne, dans l’Indre.
Le garde-chasse du hobereau local, Lebaudy, magnat du sucre, est retrouvé assassiné. L’enquête diligentée par le commissaire Daraud, connu pour sa collaboration avec les nazis, cible très vite un groupe de huit jeunes chasseurs. Il désigne parmi eux, les " tueurs " : Gabriel Thiennot et Raymond Mis. Un " rouge " fils de résistants et un enfant de " Polaks ".
Pour les faire avouer, Daraud va les torturer nuit et jour. " Il nous faisait faire la prière des Juifs. " Quarante ans plus tard, Gabriel Thiennot a éclaté en sanglots en m’expliquant ce qu’on leur avait fait subir : " Il nous mettait des morceaux de bois entre les doigts, et puis il écrasait. " Quarante ans après, des témoins avaient encore la tête pleine des cris des jeunes " interrogés " par la police.
Premier procès en 1947. L’accusation repose sur les dires d’un des chasseurs que Lebaudy prendra en charge financièrement. Le commissaire reconnaîtra avoir reçu des cadeaux du marchand de sucre. Mis et Thiennot sauvent leur tête mais écopent de lourdes peines de travaux forcés.
Condamnation cassée et confirmée deux fois. En 1953, le seul témoin à charge est déclaré débile mental, après avoir incendié une ferme. Gabriel et Raymond sont graciés et libérés. Depuis, ils réclament leur réhabilitation, soutenus par un comité de soutien dont l’action inlassable a bousculé l’institution judiciaire. Avec l’affaire Seznec, celle de Mis et Thiennot a facilité la révision des procès.
Est-ce pour les punir de ce combat que la justice leur a refusé le droit d’être rejugés ? Le témoignage d’un gendarme, recueilli par Claude Kroës pour l’Humanité, a démontré l’invraisemblance de l’accusation. Tout y est faux. Même le nom de l’assassin, aujourd’hui décédé, nous est connu. Nous l’avons publié, sans être démenti par ses proches. Finalement, l’affaire Mis et Thiennot n’est pas une " erreur judiciaire ", car la justice n’est s’est pas trompée. Elle couvre l’un des pires scandales judiciaires du siècle passé. Gabriel et Raymond sont réhabilités depuis longtemps dans l’opinion publique. On ne peut pas en dire autant de ceux qui maintiennent la fiction de leur culpabilité.
Le combat de Gabriel continue.
Serge Garde

Début

Le festival de théâtre aura bien lieu !

Bien heureux d'apprendre par Indre-Union, le luxueux canard du Conseil Général, que le festival de théâtre de Saint-Benoît aura bien lieu, pendant tout le mois de juillet.
Nous aurions aimez en être infomés par ses organisateurs !
Gageons aussi que les bénédictins qui, comme nous, se demandaient s'il aurait lieu, seront heureux de l'apprendre ainsi et non par affiches ou voie de presse... ce qui aurait pu sembler logique...
Comme chacun le sait, à Saint-Benoît, il y a (Pardon, il y avait depuis le début juillet) un adjoint apolitique chargé de la culture... que l'on ne voit jamais lors des différentes manifestations culturelles de la commune... Ce qui fut le cas lors du vernissage de l'exposition Guernica, lors du spectacle médiéval organisé par le comité des fêtes, ou lors du spectacle du RPI... et on en oublie sans doute.
Mais on ne peut pas être au four, et aux... moutons !

L'article racoleur de Indre-Union :
" Festival de théâtre de Saint-Benoît-du-Sault

1- Depuis six ans, des troupes de théâtre viennent aux confins du Berry et de la Creuse pour s'oxygéner et profiter des effets bénéfiques du dépaysement.
En contrepartie de l'accueil (gîte) et couvert qui leur sont offerts, elles jouent sur la place du village des pièces qu'elles auront préalablement répétées.
Le public peut tout voir des coulisses jusqu'à la scène.
Jean-Marc Luneau, un enfant du pays, aujourd'hui homme de théâtre, est la cheville ouvrière de cette manifestation et François Tardi (professeur de théâtre à Paris) en assure la direction artistique.

2- Du 3 juillet au 1er août, trois troupes de Paris se succéderont à Saint-Benoît-du-Sault.
La première viendra répéter et jouer une pièce d'un auteur contemporain, Jean-Luc Lagarce, la seconde proposera un texte de Raymond Queneau et la troisième, une oeuvre de George Orwell.
Comme le prouve cette affiche, toutes les formes de théâtre sont représentées, du comique façon café-théâtre aux oeuvres avant-gardistes.

3- Classé « plus beau village de France », Saint-Benoît-du-Sault met tout au long de l'année un point d'honneur à mériter cette distinction mais c'est durant l'été que la beauté de cette cité médiévale prend un éclat tout particulier. À elle seule, elle mérite une visite.
Dates à retenir : du 3 juillet au 1er août.
Renseignements : Tel : 02 54 47 51 44 (Mairie de Saint-Benoît-du-Sault)."

Début

à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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