L'évènement de l'été en Brenne : Villemont, le "Raboliot" berrichon Son et lumière en clairière de Saint-Sulpice Ecrit
par
Léandre Boizeau
et Jules Languillon. Réservation pour groupes - Services de cars. Informations, renseignements : 02 54 38 36 72 Opération fnancée par la Région
Centre le Conseil Au coeur de la forêt de Lancosme, la clairière
de Saint-Sulpice accueille ce qui est désormais l'événement
de l'été en
Brenne: un son et lumière qui retrace l'épopée de Villemont,
le célèbre braconnier brennou, sur les lieux mêmes de
ses exploits ! Tarifs : Les
billets sont en vente à partir du 1er
juillet dans les Offices de Tourisme de : |
![]() Dans
la même clairière de Saint-Sulpice,
durant les six jours, un « village » accueillera une vingtaine
d'exposants (artisans, produits locaux...) et un restaurant ouvert chaque
soir. Service de cars pour le spectacle |
Il était bien là ! |
![]() |
![]() Gabriel Thiennot Né en 1927 Décédé le 2 juin 2003, d'un Infarctus, à l'âge de 76 ans Il fut condamné en 1947, avec Raymond Mis, pour le meurtre d'un garde-chasse. Leur procès fut cassé à deux reprises. Plusieurs demandes en révision. |
Léandre
BOIZEAU sera présent «THIENNOT, l’homme qui hurlait d’innocence». Editions
La Bouinotte,17 €. Extraits
de la N.R. - juin 2004, sous la plume de Bruno MASCLE. |
Article
paru dans le journal l'Humanité, édition du 6 juin
2003. L’affaire Mis et Thiennot : La mort de l’innocent Gabriel Thiennot n’est plus. Son nom est un symbole de l’erreur judiciaire. Sa mort nous frappe comme une double peine. La tristesse de perdre un ami se mêle au sentiment qu’une ultime injustice se rajoute à celle qui a débuté le 29 décembre 1946, à Saint-Michel-en-Brenne, dans l’Indre. Le garde-chasse du hobereau local, Lebaudy, magnat du sucre, est retrouvé assassiné. L’enquête diligentée par le commissaire Daraud, connu pour sa collaboration avec les nazis, cible très vite un groupe de huit jeunes chasseurs. Il désigne parmi eux, les " tueurs " : Gabriel Thiennot et Raymond Mis. Un " rouge " fils de résistants et un enfant de " Polaks ". Pour les faire avouer, Daraud va les torturer nuit et jour. " Il nous faisait faire la prière des Juifs. " Quarante ans plus tard, Gabriel Thiennot a éclaté en sanglots en m’expliquant ce qu’on leur avait fait subir : " Il nous mettait des morceaux de bois entre les doigts, et puis il écrasait. " Quarante ans après, des témoins avaient encore la tête pleine des cris des jeunes " interrogés " par la police. Premier procès en 1947. L’accusation repose sur les dires d’un des chasseurs que Lebaudy prendra en charge financièrement. Le commissaire reconnaîtra avoir reçu des cadeaux du marchand de sucre. Mis et Thiennot sauvent leur tête mais écopent de lourdes peines de travaux forcés. Condamnation cassée et confirmée deux fois. En 1953, le seul témoin à charge est déclaré débile mental, après avoir incendié une ferme. Gabriel et Raymond sont graciés et libérés. Depuis, ils réclament leur réhabilitation, soutenus par un comité de soutien dont l’action inlassable a bousculé l’institution judiciaire. Avec l’affaire Seznec, celle de Mis et Thiennot a facilité la révision des procès. Est-ce pour les punir de ce combat que la justice leur a refusé le droit d’être rejugés ? Le témoignage d’un gendarme, recueilli par Claude Kroës pour l’Humanité, a démontré l’invraisemblance de l’accusation. Tout y est faux. Même le nom de l’assassin, aujourd’hui décédé, nous est connu. Nous l’avons publié, sans être démenti par ses proches. Finalement, l’affaire Mis et Thiennot n’est pas une " erreur judiciaire ", car la justice n’est s’est pas trompée. Elle couvre l’un des pires scandales judiciaires du siècle passé. Gabriel et Raymond sont réhabilités depuis longtemps dans l’opinion publique. On ne peut pas en dire autant de ceux qui maintiennent la fiction de leur culpabilité. Le combat de Gabriel continue. Serge Garde |
Bien
heureux d'apprendre par Indre-Union, le luxueux canard du Conseil
Général, que le festival de théâtre de
Saint-Benoît aura bien lieu, pendant tout le mois de juillet.
Nous aurions aimez en être infomés par
ses organisateurs !
Gageons aussi que les bénédictins qui, comme nous, se demandaient
s'il aurait lieu, seront heureux de l'apprendre ainsi et non par affiches ou
voie de presse... ce qui aurait pu sembler logique...
Comme
chacun le sait, à Saint-Benoît, il y a (Pardon,
il y avait depuis le début juillet) un adjoint apolitique
chargé de la culture... que l'on ne voit jamais lors des différentes
manifestations culturelles de la commune... Ce qui fut le cas lors du vernissage
de l'exposition Guernica, lors du spectacle médiéval organisé par
le comité des fêtes, ou lors du spectacle du RPI... et on
en oublie sans doute.
Mais on ne peut pas être au four, et aux... moutons !
L'article
racoleur de Indre-Union :
" Festival de théâtre
de Saint-Benoît-du-Sault
1-
Depuis six ans, des troupes de théâtre viennent
aux confins du Berry et de la Creuse pour s'oxygéner et
profiter des effets bénéfiques du dépaysement.
En contrepartie de l'accueil (gîte) et couvert qui leur sont offerts,
elles jouent sur la place du village des pièces qu'elles auront préalablement
répétées.
Le public peut tout voir des coulisses jusqu'à la scène.
Jean-Marc Luneau, un enfant du pays, aujourd'hui homme de théâtre,
est la cheville ouvrière de cette manifestation et François Tardi
(professeur de théâtre à Paris) en assure la direction
artistique.
2-
Du 3 juillet au 1er août, trois troupes de Paris se succéderont à Saint-Benoît-du-Sault.
La première viendra répéter et jouer une pièce
d'un auteur contemporain, Jean-Luc Lagarce, la seconde proposera un texte de
Raymond Queneau et la troisième, une oeuvre de George Orwell.
Comme le prouve cette affiche, toutes les formes de théâtre sont
représentées, du comique façon café-théâtre
aux oeuvres avant-gardistes.
3-
Classé « plus beau village de France », Saint-Benoît-du-Sault
met tout au long de l'année un point d'honneur à mériter
cette distinction mais c'est durant l'été que la
beauté de cette cité médiévale prend
un éclat tout particulier. À elle seule, elle mérite
une visite.
Dates à retenir : du 3 juillet au 1er août.
Renseignements : Tel : 02 54 47 51 44 (Mairie de Saint-Benoît-du-Sault)."
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