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L'actualité de Saint-Benoît et des environs
(août-septembre 2003-Ca
) :

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Le maire sorti aime les femmes... respectueuses !

Spécialiste des poulets... culturels !
Dans un courrier qu'il a adressé à Djamel Meskache, des Éditions Tarabuste, le maire démissionaire (à l'époque il ne l'était pas encore) n'y va pas avec le dos de la cuillère...
Ainsi on peut lire sur ce bristol :

Document publié avec l'accord des interréssés.

"LE MAIRE DE SAINT-BENOIT-DU-SAULT
- a bien noté votre appel "à la culture" du 27 août écoulé, en salle Brassens.
- Tient à vous faire remarquer que la première manifestation de la culture est le respect de l'autre et que... tant que votre compagne et la plupart de vos amis ne salueront pas leur maire en ville, je considererai que le niveau maxi n'est pas atteint !
Meilleures salutations
[signature] 4/9/3
Copie : O. Marcel"

Et oui, tout cela parce que Claudine Martin, la "collègue" de Djamel aux Éditions Tarabuste, n'avait pas fait la révérence à sa seigneurie...
Il espérait sans doute que "l'irrespectueuse fumelle" prendrait la fessée pour ce crime de lèse-majesté.
Dans ce texte, et comme nous vous l'avions dit en septembre 2002, le seigneur du Haut-Château se prend encore pour Alain Delon, et toujours pour un modèle de comportement civique !
Quant à l'envoi d'une copie à Mme Marcel, pour qui la politesse et le respect des autres ne semble pas une vertu première
(voir plus bas), il y a de quoi rire... En matière de culture, on a les mentors qu'on peut !
S'il espérait par ce geste que les intéressés iraient voter pour les candidats de "leur maire", ou pleureraient ensuite sur son départ, il se mettait le doigt dans l'œil...
S'il a toujours exigé qu'on le respecte, il suffisait de l'entendre récemment sur Bleue-Berry-Sud, après sa démission, pour comprendre qu'il n'a jamais respecté qui que ce soit d'autre que sa petite personne...
Que tous ceux à qui "sa suffisance" a, un jour, manifesté sa politesse proverbiale, par un courrier similaire, nous en fassent parvenir une copie…
Car il est plus que temps d'organiser une grande exposition commémorative, dédiée à la prose "culturelle et respectueuse" du maire sorti...

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Activités artistiques pour toutes et tous !

L' U.L.A.E.D.P.G (UNION LOCALE des ATELIERS ÉCOLES DESSIN PEINTURE GRAVURE en BOISCHAUT SUD et VAL de CREUSE) reprend ses activités pour la période 2003-2004.

Elles débuteront aussi par une exposition des éleves, organisée du 19 au 26 septembre (de 14h à 18h sauf le lundi) dans les locaux de la salle 16 de l'ancien collège à Saint-Benoît-du-sault. Le vernissage aura lieu le vendredi 19 septembre à 18h00.
Pour les ateliers, il y a quelques nouveautés : à Eguzon avec deux ateliers Céramique, et à Cuzion (dessin/peinture).
De plus, Le premier jeudi de chaque mois, de 14h30 à 16h30, l'association organisera une rencontre-atelier à l'atelier d'Eguzon avec les adhérents inscrits sur l'ensemble des ateliers de l'Union Locale, sur un projet personnalisé de chacun pour découvrir les pratiques de la sculpture, de la gravure et la céramique, etc. Cet atelier sera gratuit et ouvert à toutes les personnes adhérentes à l'association.
Nous vous communiquons ci-dessous son calendrier de reprise :

Aigurande, à l'école Georges Sand, redémarrage le lundi 15 septembre :
- Atelier Enfants - Dessin/Peinture. Le lundi, de 17h00 à 19h00;
- Atelier Adultes - Dessin/Peinture. Le lundi, de 20h00 à 22h00.

Cuzion, à la Salle Municipale, un nouvel atelier qui démarre le mardi 30 septembre :
Atelier Adultes Dessin/Peinture, Le mardi de 20h00 à 22h00.

Eguzon, à la Salle Arts Plastiques de l'ancienne Mairie, où l'activité Céramique est une nouveauté ouverte à tous (les dates de reprise sont indiquées entre crochets) :
- Atelier Adultes Céramique [16 septembre], le mardi de 14h30 à 16h30;
- Atelier Enfants (6-9 ans) - Dessin/Peinture [16 septembre], le mardi de 17h00 à 19h00;
- Atelier Enfants - Céramique [1er octobre], le mercredi de 09h00 à 11h00;
- Atelier Enfants (10-14 ans)- Dessin/Peinture [17 septembre], le Jeudi de 17h00 à 19h00.

Saint-Benoît-du-sault, dans la Salle 16 de l'Ancien Collège. Reprise le Vendredi 26 septembre :
- Atelier Enfants - Dessin/Peinture. Le vendredi de 17h00 à 19h00;
- Atelier Adultes - Dessin/Peinture. Le vendredi de 20h00 à 22h00.

A Savoir :
Les inscriptions auront lieu le premier jour de cours à chaque atelier.
Adhésion annuelle à l'association : Adulte : 5 € - Enfant : 3 €
Forfait trimestriel pour chaque atelier (un demi forfait existe) : Adulte : 75 € - Enfant: 55 €

Renseignements : Jean Marie Guyoton, Coordinateur, Tel : 02 54 47 36 80 ou 02 54 47 48 26. Et aussi auprès des Mairies des Communes / Adresse postale: U.L.A.E.D.P.G - rue Emile Surun, 36170, St Benoît du Sault

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... Parcours Hénault... logique ! (par Sébastien Lahalle)

Le bouquin :

 

de L'ECHO - LA MARSEILLAISE du LUNDI 8 SEPTEMBRE 2003 / page 5
R. Hénault : «Partout. où je vais, je trouve une vigne...»


Merci à Sébastien Lahalle, et à L'Echo.

«Je ne veux pas qu'on me change les mots...»

Flânerie espiègle en région Centre : le nouveau livre de Rolland Hénault

Parcours Hénault... logique

Rolland Hénault vient de présenter son dernier livre (en date) fraîchement publié. Une Flânerie espiègle ...en région Centre qui traite sur un mode décalé de tout le petit monde et de tout le petit patrimoine de la région. Bonnes feuilles...

On connaissait la chanson de Roland, voici la ballade de Hénault ! Le dernier ouvrage de ce berrichon de coeur et de souche emmène son lecteur dans un parcours particulièrement initiatique de la région Centre. "La Sologne des charcutiers", "Les gendarmes de LamotteBeuvron", "Françoise de Châteaudun", ."Les messes de Toury", "Les joyaux d'Issoudun", "La fille du péage" sont autant de chapitres parmi d'autres que l'on visite au fil des pages. Des chapitres qui sont nés des voyages de l'auteur lorsque celui-ci "trace" la route au volant de sa Citr... préférée. Province-Paris, Paris-Province plusieurs fois par semaine pour aller exercer son métier d'enseignant.
" J'avais depuis longtemps l'idée d'écrire un genre de chroniques sur les régions. La Beauce m'a toujours fasciné. Je l'ai traversée de nombreuses fois et bien plus encore. La quasi-totalité des textes de "Flânerie espiègle..." a été écrite il y a maintenant quatre ans. Mais j'aimerais continuer dans cet esprit. Faire de même pour d'autres régions et pourquoi pas au-delà de nos frontières. J'aime bourlinguer. J'aime découvrir les gens. Et j'aime aussi découvrir le vin (rires). Partout où je vais je trouve une vigne ...En goùtant un vin on apprend beaucoup sur les traditions, sur les gens....", souligne Rolland Hénault
Mais il n'y a pas que les paysages du Berry dans "Flânerie espiègle ...en région Centre». Il y a aussi des passages d'Histoire. De celle à avec un -h- un peu moins grand que d'habitude, qu'on oublie souvent ... mais qui est celle de France aussi.
Et Rolland nous livre un peu de géographie. Une géographie "Hénaultienne" pourrait-on dire. Extrait : "La Loire coupe la France en deux parties supposées égales, mais par un phénomène étrange complètement irrationnel, elle réunit les deux France que, par ailleurs, elle sépare irrémédiablement. Elle est donc à la fois cartésienne et surréaliste.."

Et si l'on poursuit la lecture un peu plus (ce qui est du reste vivement conseillé !), on constate que la poésie que Rolland aimait inventer Il y a trente ans (et qu'il a quelques peu laissé tomber au fil des ans), ne demande qu'à renaître : "La Loire reçoit des affluents qui, comme elle, descendent du nord du Massif Central : l'Allier, qui est réellement un allié, qui la suit, la protège, veille à la géométrie de son cours. A la fin, par amour, il se jette dans la Loire. Ce n'est pas un geste de désespoir mais de générerosite. Il la grossit sans l'engrosser"
Mais "Flânerie espiègle ... en région Centre" c'est aussi le premier livre, sur les 17 déjà écrits par l'auteur; qu'on lui a pour ainsi dire «commandé». "On". c'est la maison d'édition «AàZ Patrimoine". Un phénomène nouveau pour Hénault, qui le flatte même si bien-sûr Rolland n'écrit pas pour l'argent.

«Je m'impose d'écrire au moins deux pages par jour...»

Lorsque l'éditeur m'a téléphoné, je suis tombé des nues!
C'est la première fois qu'on me sollicite pour un bouquin. Je suis plutôt habitué à ce que ce ce soit l'inverse. Mais comme d'habitude j'ai demandé à ce qu'on ne change rien a mes textes. Je ne veux pas qu'on me change les mots ! Bien-sûr il a fallu faire quelques actualisations mais c'est tout", explique Rolland Hénault.
Les mots, Rolland les respecte et les aime. Ils le lui rendent bien d'ailleurs. Un amour quotidien.
" Je m'impose d'écrire au moins deux pages par jour. Lorsqu'un jour passe sans que j'écrive, ce qui est rare, je suis malheureux. Un malheur à la hauteur de la mauvaise humeur que j'éprouve Iorsqu'un jour passe sans que je marche une dizaine de kilometres le matin...", confie-t-il.
Finalement ce dernier livre, ces histoires décalées parfois poétiques et souvent ironiques correspondent bien à leur auteur Ce dernier aime la ballade qui est, parait-il, aussi espiègle que lui... Il aime aussi le vin, de préférence un Bourgogne, un Mâcon. Parlaez lui du Pinot noir, il vous dira que c'est "le plus grand cépage du monde".
Alors mieux que des mots pour le dire ...Silence ! Et dégustons la "flânerie" comme un Reuilly.

Sébastien Lahalle

Flaneries espiègles
Editions AàZ Patrimoine.
Prix 16 euros.


L'ECHO - LA MARSEILLAISE • page 5 - LUNDI 8 SEPTEMBRE 2003

Légendes des photos :
- "Flânerie espiegle en Région Centre" est le 17ème ouvrage de Rolland Hénault.
- L'auteur a dédicacé son livre vendredi dernier à Belle-Isle dans une ambiance très conviviale Ils ont été très nombreux à ne pas manquer le rendez-vous


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Poésie : Vargaftig à Éguzon !

Soirée Bernard VARGAFTIG au musée d'Eguzon.
Le vendredi 19 septembre à 18h30, au musée, l'association Triages de Saint-Benoît-du-Sault et le Musée de la Vallée de La Creuse, accueilleront le poète Bernard Vargaftig.
Bernard Vargaftig nous dira sa poésie tout entière imprégnée d'enfance et de douleur, une expérience qu'il partage avec humilité et douceur. Rappelons que Bernard Vargaftig a réussi à échapper à l'occupant allemand pendant la dernière guerre, ses parents l'ayant confié à des villageois de notre région.
C'est en poète de la langue française qu'il viendra partager avec nous cette expérience douloureuse, mais constitutive, de son parcours. Cette lecture sera tirée de ses nombreux manuscrits publiés.
Animée par Alexis Pelletier, une rencontre avec le poète concluera la soirée.
Photo provenant du site du Centre Internationale de Poésie de Marseille
Né en 1934, à Nancy où il vit, Bernard Vargaftig a publié, depuis "La Véraison" chez Gallimard en 1967, une douzaine de livres de poèmes : "Description d'une élégie" (Seghers, 1975); "Et l'un et l'autre Bruna Zanchi" (Belfond, 1980); "Orbe" (Flammarion, 1980); "Cette matière" (André Dimanche, 1986-92); "Un récit" (Segher, 1991); "Ou vitesse" (André Dimanche, 1991); "Distance nue" & "Le monde le monde" (André Dimanche, 1994); "De face", avec des lithographies de Michel Steiner (Collodion, 1996); "Dans les soulèvements" (André Dimanche, 1996); "Exactitude de l’effroi", avec des dessins de Rustin (Collodion, 1999); "Craquement d’ombre" (André Dimanche, 2000); et un ensemble en prose, "Un même silence" (André Dimanche, 2000),et était présent dans le N° 89 du Cahier du Refuge. Ce sont autant de jalons pour aller à la découverte d'un poète rare.

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Paysage de Compagnie !!!

"La Compagnie du Paysage" est dirigée par une dame qui pense avec mépris que je suis un "ex-journaliste", probablement sans savoir que des problèmes de santé ont ralenti ma vie professionelle.
Mais comme le soutiennent certains révisionnistes qui fréquentaient des facs lyonnaises, ce n'est là qu'un point de détail.
Alors que je lui disait bonjour, elle m'a déclaré :
"je ne parle pas à un ex-journaliste, je ne parle qu'à de vrais journalistes".
Des propos aussi méprisants, je crois n'en avoir entendu que dans la bouche du maire démissionaire de Saint-Benoît.

Puisqu'elle ne veut plus m'adresser la parole, puisque je ne suis pas d'assez bonne compagnie à ses yeux, nous lui conseillons de s'adresser à de vrais pisse-copies.
Car peut-être préfère-t-elle (comme le démissionnaire précité) la flagornerie à la critique sincère ?
Regrettable, tout cela. Car sauf excuses présentées, elle et son association n'auront plus jamais la parole dans nos colonnes...
Pour finir, souhaitons-lui sincèrement de ne jamais se faire traiter d' "ex-universitaire" !
M.L.

PS :
1/ Que tous les scientifiques et spécialistes, gens de qualité, qui sont venus participer aux rencontres de CHASSINGRIMONT et aux Conférences-débats à Saint-Benoît-du-Sault, réfléchissent vraiment à ce qui précède !
2/ nous écrivions sur la page d'origine concernant l'université d'été :
"Voici son programme de stage et conférence, qui aura lieu, certes, en période préélectorale, mais qui espérons-le ne sera pas une tribune ou un faire-valoir pour l'actuelle équipe municipale qui a rejeté, dès son arrivée au pouvoir (et continue à le faire), le projet de Centre du Paysage dans le prieuré.
Tout dérapage serait sanctionné !"

La faute de goût a donc bien été sanctionnée !

Pour finir, voici l'article, qu'elle n'a pas aimé sans peut-être l'avoir lu… mais que des paysans et des élus locaux (dont certains étaient présents à Saint-Benoît) ont fort apprécié...

De La Marseillaise,/L'Echo du Centre du samedi 30 août, page 5.

"Saint-Benoît . Patrimoine
C'est quoi un paysage ?
C'est à cette question que diverses conférences publiques initiées par la "compagnie du paysage" ont tenté de répondre à Saint-Benoît.

Lorsqu'une association, en l'occurrence "La Compagnie du Paysage", drivée par Madame Marcel, se lance dans l'idée d'une université d'été (à Chassingrimont) avec la participation d'un aréopage d'universitaires, il y a tout lieu de craindre que l'on veuille "intellectualiser le paysage", mais guère trouver les solutions pour sa préservation.
Les diverses conférences publiques qui se sont déroulées le 27 août à Saint-Benoît-du-Sault (avec entre 30 et 45 personnes présentes) n'ont pas apporté de nouveautés à un constat que tout bon acteur du "Paysage", agriculteur ou non, se doit de connaître... et de respecter.
Ainsi, le seul agriculteur présent, et sa femme, n'ont pas manqué de rappeler qu'entretenir un "paysage" coûte cher et qu'ils avaient, eux aussi, le droit de vivre...
Comme l'a dit un autre, photographier un paysage ne devait pas se faire sans l'entrée dans l'image d'une dimension humaine...
Tandis que d'autres précisaient que cela faisait déjà longtemps qu'ils agissaient, tant au niveau culturel qu'artistique et en particulier auprès des jeunes (écoliers ou élèves de collège), pour la sensibilisation à la nature.

Quant aux projets de recyclage de "La Barytine" de Chaillac, sur lequel les étudiants de Blois ont planché, ils prouvaient que l'on peut, si l'on veut, "recycler une friche industrielle " en maintenant des emplois locaux.
Il est cependant fort regrettable de constater que cette "Compagnie", créée sur un vide résultant de l'arrivée d'une nouvelle équipe municipale et d'un nouveau maire qui refusait d'emblée, l'idée de la création d'un "Centre du Paysage" à Saint-Benoît, reprenne à son profit toutes les bonnes idées de la précédente équipe municipale.
À tel point, qu'un des anciens élus de la commune (inconnu pour certains) a dû intervenir pour expliciter l'existence à Saint-Benoît d'une "Association pour la Préfiguration du Centre du Paysage".
Ce colloque, se déroulant à quelques jours d'une élection partielle (5 conseillers à élire le dimanche 7 septembre) dans la commune de Saint-Benoît, peut nous amener à penser que l'opération était quelque peu électoraliste. Etait-ce au profit de l'actuelle direction communale?
Avant de conclure, reprenons cette phrase de Pierre Nivet (Agricoop 36) citée par un des intervenants :
" Oublier son passé, c'est s'appauvrir. Vivre sur le passé, c'est se ruiner".
Évitons donc, qu'au nom du productivisme agricole ou d'intérêts purement mercantiles, Saint-Benoît et sa région, ne soient ruinés par les inconséquences de certains.
Car il est nécessaire que cette région de bocage puisse encore vivre, sans pour autant devenir une réserve d' "Indriens", et qu'elle n'ait pas à souffrir d'un trop fort tourisme "résidentiel".
M.Lorre.

Salut, la compagnie !

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à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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