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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs
(juin &juillet 2003-Lb) :

Politique locale

 

Début

22juillet, conseil fantomatique ! (23/07/2003a)

Que c'est sympathique, cette porte close avec un petit poulet affiché dessus.... Quelques bénédictins s'y sont cassé le nez !
Mais que disait-il, ce poulet ?
Que la réunion du conseil municipal, prévue le 22 juillet, était reportée… à une date ultérieure.
En quels termes élégants, mais peu précis, ces choses-là sont dites.
Ce report était prévisible puisque le village bruissait déjà, depuis quelques jours, d'une rumeur selon laquelle des conseillers (et peut-être même des adjoints) se seraient entendus pour "sécher" ce conseil, ainsi que tous ceux qui pourraient être convoqués avant les élections de septembre, rendant ainsi, par absence de quorum, toute décision impossible.
On croirait assister à un festival perturbé par la grève des intermittents du Spectacle. Et comme beaucoup de spectateurs frustrés, on a envie de se faire rembourser nos billets
(dans certains festivals, beaucoup ont reversé la somme à la caisse de soutien aux grévistes, ce que nous ne saurions faire).
Sachant pertinemment que ce conseil serait un échec et, refusant que le camouflet qui lui était infligé devienne public, monsieur le maire a décidé de reporter cette réunion et, paraît-il, de se tirer vite fait en vacances sur la côte Atlantique, où sa petite famille l'aurait attendu.
C'était une décision logique, puisque ce même 22 juillet, la télévision programmait une satire familiale et vacancière : "Liberté-Oléron".

Début

Emploi... les escrocs sont là ! (28/07/2003a)

Emploi... Est-ce vraiment la catastrophe…
ou de l' escroquerie ?

On pourrait le croire, à la lecture de ce fax reçu par un ami lecteur.
Quoi, il y aurait 19 entreprises en faillite à Saint-Benoît ?
3 à 4 entreprises liquidées (PC-Village, Sorecso, et
[bientôt ?] Jollivet) ou en difficulté en quelques mois, c'est déjà pas mal et même un peu trop, mais si on s'en réfère à ce fax, ce serait près de la moitié des entreprises bénédictines qui seraient touchées par la crise.
À l'échelon du canton, cela pourrait être possible, et encore, ce serait déjà catastrophique.
Cela demande donc vérification. Mais il faut avouer que ce serveur minitel semble un peu cher...
On a essayé, pour notre malheur. D'écran d'explication en écran d'accueil, difficile d'arriver à la liste des entreprises en liquidation... que l'on croit obtenir, mais qui finit par vous rejeter au bout de six longues minutes, avec un message "d'erreur de service". Ben voyons, plus de 10 Euros pour rien ? Et oui !
Alors serait-ce une escroquerie de plus dont est victime notre cité bénédictine ?
M...., à ce prix là, j'aurais mieux fait d'aller voir cinq fois les "faux Van Gogh" !

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SITRAM, le grand plongeon ? (22/07 & 28/07/2003 )

Ce que nous écrivions ci-dessous est confirmé par la NR du 28 juillet 2003.
Mais le bilan tiré est presque plus catastrophique :
Dans l'Indre, lorsque l'on parle de délocalisation : "Tous les secteurs industriels du département sont concernés, à une exception près : l'agroalimentaire.[...] C'est bien pourquoi Paulette Picard, présidente de la chambre de commerce et d'industrie, estime que cette filière est pleine d'avenir pour le département. C'est en effet celle qui souffrira le moins à l'avenir."
Quant à la situation de la SITRAM, la NR précise que : "Sitram, à Saint-Benoît-du-Sault, contraint d'indemniser et de laisser partir les salariés de plus de 50 ans en contact un certain temps avec l'amiante, a décidé de jeter l'éponge : Gilles Combe, son patron, paiera, mais n'embauchera pas en compensation.
A l'arrivée, cinquante emplois perdus à Saint-Benoît et une prise de participation à 100% d'une société chinoise détenue jusqu'à présent à 50% par la SITRAM.
L'intention est claire : la société, qui a vécu des années difficiles, a un carnet de commandes aujourd'hui bien rempli et mise en partie sur les délocalisations pour se refaire une bonne santé durable."

50 emplois de moins pour se refaire une santé, voilà qui est sympathique !


SITRAM, le grand plongeon...
Si vous ne voulez pas vous offrir une gamelle… offrez-vous une SITRAM !


En juillet 2001, Gilles COMBE, Pdg de la SITRAM recevait dans son entreprise Madame la Préfète de l'époque, Mme Misson, et les techniciens de la DRIRE. Déjà des ennuis ?

Selon Radio-France Bleue Berry Sud (22/07 à 9h00), le PDG de la SITRAM, Gilles COMBE aurait décidé de payer ce qu'il devait aux salariés qui avaient fait jouer la LOI AMIANTE en demandant récemment leur départ… et des indemnités.
La conciliation entre les salariés concernés et la direction de la SITRAM n'ayant pas aboutie, un jugement devant les prud'hommes devait avoir lieu en Septembre.
Gilles Combe aurait décidé de payer ce qu'il devait, sans passer par la case jugement, ni en attendre le résultat...
Mais il y met une sérieuse condition : C'est simple, les casseroles seront désormais fabriquées à Shangaï, en République Populaire de Chine, où il possède déjà une usine (il en a une aussi en Espagne).
La ficelle semble déjà un peu grosse pour de nombreux habitants de la commune, qui n'en sont guère surpris, mais une chose est sûre :
À la clef de cette délocalisation, il est fort probable que les effectifs de la SITRAM diminueront encore, et donc l'emploi à Saint-Benoît et dans ses environs (même si des intérimaires ont été embauchés dans l'usine).
Après la fermeture définitive de la SORECSO (19 salariés licenciés) et la fermeture annoncée comme imminente des Établissements JOLIVET, voilà encore une "casserole" de plus accrochée au dos de la municipalité de Saint-Benoît-du-Sault qui elle se retrouve déjà amputée de 5 conseillers.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, le conseil municipal ne s'est pas encore réuni et donc n'a pas réagi à cette nouvelle (La réunion devait se tenir le mardi 22 juillet au soir).
Mais il est quand même étonnant de constater que le maire de Saint-Benoit ne l'ai pas encore fait, et qu'il s'intéresse si peu à l'emploi dans sa commune. Car lorsqu'il revendit des biens communaux à des entreprises (Cuevas ou PC-Villages), cela n'a pratiquement généré aucune création d'emploi.

M.L.


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Urgent, Conseil municipal le 22 juillet 2003 ! (20/07/2003b)

Nous ne publierons pas la photo de cette convocation car elle avait reçu, une fois de plus, quelques mollards.
Mais voici, ci-contre, sa transcription.
On voit que la cinquième démisssion n'y est pas évoquée, pas plus que la mise en place des élections de Septembre.
Cette absence dans l'ordre du jour sera-t-elle réparée ?

Par contre, on voit que le maire rêve encore au retour de la perception dans les locaux de l'ancien collège.
On lui souhaite bien du plaisir !

PROCHAINE REUNION
DU CONSEIL MUNICIPAL

Le Conseil Municipal est convoqué le
MARDI 22 JUILLET 2003 à 20h30
à la salle 12 de l'ancien collège (Martin Nadaud)

Ordre du jour :

1) rapatriement de la Trésorerie de St-Benoit-du-Sault dans l'ancien collège
2) Personnel territorial :
- régime indemnitaire
- nomination d'un régisseur suppléant
- renouvellement de mise à disposition de personnel par le S.I.R.P.
3) Situation budgetaire et décisions modificatives
4) rapport sur le prix et la qualité de l'eau
5) Questions diverses.

Le 11 iuillet 2003
Le Maire


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Ah, l'ambition, mère de tous les maux !
(20/07/2003 et corrections du 22/07/2003)

De la NRCO du Mardi 15 juillet 2003.

" Des élections en septembre
Il y aura des élections municipales à Saint-Benoît-du-Sault en septembre, à la suite de la démission d'un cinquième conseiller, la semaine dernière.
Marc Dumont, maire de Saint-Benoît-du-Sault, l'a annoncé samedi : ses administrés devront retourner aux urnes en septembre. «J'ai reçu il y a deux jours la démission d'un cinquième conseiller, Joël Bazin, explique-t-il. Notre conseil municipal se retrouve donc amputé d'un tiers de ses membres, ce qui nous oblige à organiser de nouvelles élections. Elles auront lieu en septembre.»
Cette nouvelle n'est pas une surprise : depuis sa mise en place en mars 2001, le conseil municipal présidé par Marc Dumont n'a pas cessé de s'amenuiser. Les démissions se sont succédé au fil des mois, traduisant une ambiance municipale pour le moins tendue entre le maire et ceux qui contestent ses manières de faire. Isabelle Marin, Isabelle Nivelle, Jean-Pierre Montané ont été les premiers à jeter l'éponge. Ils ont été suivis par Marie-Line Mazingue en avril dernier, puis, la semaine dernière, par Joël Bazin.
Aujourd'hui, il ne reste plus que dix conseillers sur quinze. Et le maire n'en est pas surpris :
«Cette situation devait arriver, reconnaît-il. Notre liste a été constituée avec des personnes qui ne se connaissaient pas beaucoup. Des tensions, des dissensions et des ambitions personnelles sont apparues au fil des mois.
On a vu naître une sorte d'opposition au sein même de la majorité. Je ne suis pas inquiet pour notre commune. Ces élections vont apporter de l'air frais qui permettra de repartir d'un bon pied.»
"

Devons-nous être surpris ?
Pour beaucoup de Bénédictins, ce texte amène quelques questions que l'on vous donne (en vrac) à méditer :

"...
- Bien sûr que sa liste a été constituée avec des gens qui ne se connaissaient pas (en plus il en manquait un), mais lui-même, n'était-il pas inconnu des habitants de Saint-Benoît, deux ans avant son élection en 2001 ?
- Les démissionnaires n'ont-ils pas tous incriminé le maire dans leurs lettres de démission ?
- N'indiquaient-ils pas que ce maire était un modèle d'autoritarisme et de non-démocratisme, et ne précisaient-ils pas que c'était la principale raison de leurs décisions respectives ?
- Les mêmes raisons n'auraient-elles pas été invoquées lors des deux démissions d'adjoints ?
- Les démissionnaires ne seraient-ils pas en droit de répondre collectivement à une telle déclaration ?
- Comme la meilleure défense est l'attaque, pourquoi serait-il étonnant, de la part du maire, de laisser entendre, de manière fort peu élégante, que certains des démissionnaires (ou d'autres) auraient pu avoir des ambitions personnelles ?
- Lui-même n'aurait-il pas brigué de nombreuses responsabilités dans la région (même, paraît-il, une suppléance d'un candidat à la députation) ?
- A-t-il su rester fidèle à ses ambitions, et aux postes obtenus comme celui de Vice-président du SICTOM du Rasimier ?
- Dans le cas du SICTOM, comme dans d'autres, a-t-il vraiment défendu les intérêts des habitants de sa commune ?
- L'opposition que le maire se découvre est-elle venue du seul conseiller qui n'avait pas été élu sur sa liste et qui, lui, n'a toujours pas démissionné ? Ce dernier a-t-il vraiment joué son rôle d'élu d'opposition ?
- Pourquoi la présence du maire dans différentes instances régionales nous est-elle toujours signalée comme quasi nulle ?
- A-t-il su réagir aux fermetures ou aux difficultés d'entreprises bénédictines ?
- Pour l'air frais qu'il prétend faire trouver à Saint-Benoît pour repartir d'un bond pied, ne vaudrait-il pas mieux aller chercher ailleurs que sur la liste complémentaire concoctée par ses soins ?
- Sa première liste (sauf les démissionnaires dont le courage est souligné), et lui-même, n'ayant guère prouvé leur efficacité, doit-on lui faire confiance pour ses nouveaux candidats et en quoi seraient-ils d'une meilleure cuvée ?
- À moins de vouloir boire le calice jusqu'à la lie, ne conviendrait-il pas d'éviter de leur apporter nos voix ?
- Certaines "candidatures individuelles" ne pourraient-elles pas masquer d'autres combines, ou intérêts, politiques ou personnelles ?
- Dans le prochain conseil municipal, ne vaudrait-il pas mieux qu'il existe une véritable opposition unie, reposant sûr des gens d'expérience (et pourquoi pas issus de la précédente municipalité), pour ne plus laisser la part belle aux décisions inconséquentes de l'actuel maire ?
- Si le maire veut vraiment donner de l'air frais à notre commune, pourquoi n'irait-il pas vaquer à d'autres occupations et qu'il cesse de s'occuper de la vie des Bénédictins ?
- Partir, ne serait-ce pas le seul service qu'il pourrait nous rendre ?

... "

À suivre...

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