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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs
(juin &juillet 2003-La) :

Politique locale

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Pubs de m.... ! (25/06/2003-a)

Halte à la publicité mensongère !
Cette phrase ne vous rappelle rien ? Il s'agissait d'une campagne du Bureau de Vérification de la Publicité (BVP).
Le 23 (pour certains) et le 24 juin (pour les autres), deux courriers nous arrivaient, glissées au milieu des habituelles publicités pour les superettes locales et environnantes, et surtout au milieu de publicités pour les soldes d'été.
Il y a-t-il là un quelconque rapport entre les pubs de soldes, le courrier du premier ministre sur la réforme des retraites, et une missive assez personnelle du maire de Saint-Benoît ?
Fort possible : Si les premières annoncent nettement la couleur avec des réductions de prix féroces, les deux autres arrivent avec quelques mensonges sur les revenus des habitants de notre beau pays, mais aussi de notre commune.
Au national, les retraites baisseront et, à Saint-Benoît, les impôts locaux pourraient bien augmenter, d'où une baisse certaine du pouvoir d'achat.
Rappelons que pour ces deux lettres, la réalisation et l'envoi ont été réalisés avec l'argent du contribuable !

L'indigence du texte ci-contre et de la brochure explicative qui l'accompagne, fait déja se plier de rire (jaune) de nombreux spécialistes de la question des retraites. Une telle dépense d'argent pour si peu de précisions, il y a de quoi être déçus !

Que cherche le maire de Saint-Benoît ?
"Arrivé aux affaires", comme il nous le signala dans son dernier bulletin municipal, avec comme seul programme "de faire à Saint-Benoît une révolution tranquille" (discours du premier conseil) et donc de faire du passé table rase, il a tout oublié.
Ainsi, a-t-il oublié, et il le prouve par son courrier. Une lettre déjà reçue il y a huit jours par les élus du canton, par la presse locale et par une poigné de bénédictins.
Il confirme ainsi qu'il a rejeté, dès son arrivée et celui de son équipe municipale, tout ce qui pouvait avoir été fait ou préparé par l'ancienne municipalité, conduite jusqu'en mars 2001 par Jean Chatelut.
Ainsi en est-il, en plus du Prieuré, du projet d'installation de la Mairie dans les locaux de la maison Guinepain et, par là même, de la réfection de la Perception.
Non content d'avouer implicitement son incapacité à gérer notre commune, le maire se montre particulièrement insultant pour son prédécesseur, au point que la presse locale a refusé, avec une belle unanimité, de reprendre les propos de sa "Lettre ouverte à mon prédécesseur".

Voilà qui est peu courant. Surtout pour la NR, dont certains rédacteurs avaient une fâcheuse tendance à lui tendre le stylo !
Quand on est petit, on se montre !
Comme le maire de Saint-Benoît n'a plus grand-chose à prouver de son incompétence, il ne manque pas une occasion de se montrer.
Oui mais partout ailleurs que dans sa commune.
En quelques mois, ses absences locales ont été plus remarquées que ses présences : Absence pour la Finale de la Coupe de L'Indre, pour la Fête de la Musique des scolaires... etc.
Ou alors, il n'aime que les petits comités, comme pour le 18 juin.
Il paraîtrait qu'il en aurait assez de se faire agresser par la populace. Ah, ces manants !
Seulement, lorsqu'il s'agit de parader et de se montrer hors de la commune, on ne voit que lui.
Le 19 juin dernier, la NR publiait le document ci-dessus.
La façon dont il s'est glissé ce jour-là entre les différents officiels, pour "être sur la photo", a bien fait rire quelques élus locaux.
Il est vrai qu'il s'agissait là de l'inauguration du "Lifting" des locaux de la sous-préfecture du Blanc.
Comme chacun peut le constater, pour les travaux de réfection et le relookage (comme ceux de la Perception) notre maire est un spécialiste...
Et même un Ingénieur !

À suivre...

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Et de 5 ?!?!? (25 & 23/06/2003-a)

Va-t-on vraiment vers de nouvelles élections ?
Selon un bruit qui fait plus que courir, un cinquième conseiller municipal de Saint-Benoît donnerait bientôt sa démission.
Pour tout vous dire, il s'agirait de M. Bazin qui aurait signifié sa décision à notre confrère correspondant de La Marseillaise/L'Echo du Centre, et en plus lors de la Fête de la Musique.
En période de Couacs pour notre maire, rien n'est surprenant.
Des adjoints auraient bien tenté de faire revenir cette brebis égarée sur sa décision, mais sans succès.
Selon certaines de nos récentes informations, cette décision était en suspens depuis quelques mois, car un autre conseiller l'aurait dissuadé, jusqu'à maintenant, de sortir de l'équipe municipale bénédictine.
Vous "balancer" une information sans en avoir au moins une trace vérifiable et tangible (la lettre de démission par exemple) n'est pas dans l'habitude de notre site.
Il ne faudrait pas que, comme le fait notre actuel premier magistrat, des élus en scission prennent la presse pour leur faire-valoir.
Sinon, la liberté et l'honnêteté d'informer risquent fort de devenir une vue de l'esprit.
En attendant le doc officiel confirmant cette démission, vous admettrez que nous soyons plus que réservés sur cette nouvelle !

L'été Meutrier ?
Selon http://www.admifrance.gouv.fr/ voici les modalités contenues dans le code des communes sur les élections partielles dans une commune du genre de celle de Saint-Benoît.
Des élections nouvelles pourraient avoir lieu d'ici la fin des vacances scolaires (qu'ils ne faut pas confondre avec les vacances d'un poste de conseiller municipal.
Prenez vos précautions !

"Comment sont remplacés les conseillers municipaux en dehors du renouvellement général des conseils municipaux pour les communes de moins de 3500 habitants ?
Les conseillers municipaux sont élus pour six ans et rééligibles indéfiniment.
Le renouvellement intégral des conseils municipaux se déroule au mois de mars et il n'y a pas d'élection partielle dans les trois mois qui précèdent ce renouvellement général.
Toutefois, des élections partielles peuvent avoir lieu entre deux renouvellements généraux et ne sont organisées que dans les communes de moins de 3 500 habitants.
Les élections partielles sont destinées à combler les vacances dans le conseil municipal et ne sont obligatoires que dans certains cas.
Dans la mesure où, avant la convocation du conseil municipal pour l'élection du maire et des adjoints, l'assemblée municipale doit être complète, des élections partielles peuvent être rendues nécessaires même dans le cas d'une seule vacance. C'est le Préfet qui convoque par arrêté les électeurs dans les deux mois à compter de la dernière vacance. Cet arrêté est publié dans la commune quinze jours au moins avant les élections. Si, après ces élections partielles, de nouvelles vacances interviennent, l'élection du maire et des adjoints a lieu sous réserve néanmoins que le conseil municipal n'ait pas perdu le tiers de ses membres.
Des élections complémentaires ont également lieu lorsque l'élection d'un ou plusieurs conseillers municipaux a été annulée par le tribunal administratif. Les électeurs sont convoqués dans les deux mois à compter du jour de la notification au ministre de l'Intérieur de la décision de l'annulation. Si l'annulation intervient dans les trois mois qui précèdent le renouvellement général des conseillers municipaux, l'élection partielle n'a pas lieu.
Sachez que des vacance
s peuvent aussi intervenir à la suite de démission ou de décès de conseillers. Ainsi lorsque le conseil municipal a perdu le tiers de ses membres, des élections complémentaires sont organisées dans les deux mois de la dernière vacance. L'application de cette disposition n'est pas obligatoire dans l'année qui précède le renouvellement général, sauf si le conseil municipal a perdu plus de la moitié de ses membres."

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Sacré 18 juin ! (18/06/2003-a)

18 juin : L'Appel... et le Rateau
Monsieur le maire de Saint-Benoît, prêt à s'engouffrer dans tout ce qui vient d'en haut vers sa "France d'en bas", n'en est plus à une bévue près.
Après avoir envoyé sur les roses, l'Association des Amis de la Résistance, ainsi que la FNACA du Canton, pour la commémoration de la création de la CNR le 27 mai dernier (Commémoration qui a eu lieu à Chaillac), le voilà qui s'engouffre dans la décision de monsieur le Préfet de commémorer le 18 juin.De Gaulle qui, le 18 juin 1940, n'avait guère eu d'auditeurs, ne s'adressait quasiment qu'aux seuls militaires.
Et même si le discours reste historique, il n'y avait là que le sain réflexe d'un homme, seul au début, par rapport à l'affront militaire qu'il venait de subir : l'armistice signé par le Maréchal Pétain avec l'envahisseur nazi.
Des mouvements de résistance sont nés bien avant cet appel.
Il semble que notre maire, malgré un communiqué dans la NR, a eu aujourd'hui, encore moins de succès que le Général.
Car vouloir nier le rôle important de Jean Moulin, et celui du Comité National de la Résistance, c'est nier une évidence historique, et un attachement très fort dans la région.
Résultat, près de soixante personnes présentes à Chaillac (dont une trentaine de scolaires).
A Saint-Benoît, juste huit personnes dont un seul drapeau !
Une honte pour notre maire qui sait, comme tout ingénieur, où est la vérité historique et populaire.

18 juin : Un Rateau... mais, en plus, un Balai !
Le verdict du tribunal de Chateauroux, convoqué en référé le 4 juin dernier, sur l'affaire des tableaux acquis par l'Association des Amis du Musée du Paysage. (voir article de La Marseillaise/l'Echo du Centre) est tombé ce 18 juin.
Résultat des courses :
Notre maire, et donc la commune, est condamnée à restituer les tableaux à l'association,
Il est astreint à payer 300 € par jour de retard à cette restitution,
Il est condamné à une amende de 1500 € (Est-ce au profit du ministère public ?, D'après la NR du 19/06, il s'agirait de dommages et intérets au profit de l'association...)
Et, bien entendu, il est condamné aux dépens (c'est-à-dire à payer les frais de justice).
L'association de son côté ne recevra aucun dommages et intérêts...
Rappelons que ce brillant résultat a été obtenu grâce à un vote du conseil municipal donnant au maire le droit d'ester en justice...
Comme le disait, à l'audience, le défenseur de la commune :
" Monsieur Dumont n'est pas un cultureux, c'est un ingénieur !"

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Vae Soli ! (*) (12/06/2003-a)

Tous ensemble.. tous ensemble... hé... hé !
Là, il faut savoir rêver... car, lors de la réunion des maires du canton, à Sacierges, l'ambiance était plus morose que sur le stade Gaston Petit.
Il faut dire qu'après sa réunion extraordinaire du conseil municipal, le seul projet que le maire de Saint-Benoît avait à défendre devant ses collègues était... un SIVU.
En clair, crachez au bassinet, et je ferai le reste. Car un SIVU, c'est ça !
Comme le maire de Saint-Benoît n'acceptait guère, jadis, la même idée pour le Prieuré, certains maires ont dû lui faire mauvaise figure.
Car ils en ont sans doute assez que celui-ci essaie de leur faire croire que Saint-Benoît est la commune la moins riche du canton.
D'où leur ferme refus souligné par la NR du 12 juin.

Enfin un conseil annoncé à l'avance.
Dans la même NR, on nous signale que l'affaire de la Perception repassera devant un conseil municipal de Saint-Benoît-du-Sault convoqué le vendredi 20 juin.
Comme quoi, tout arrive... Mais est-ce grâce au maire ?

Affaire de Chiffres...
Comme nous le signalions précédemment, le chiffre de 61.000 € semble une vue de l'esprit du maire de Saint-Benoît.
Ainsi le conseiller Jean-Claude Bourgoin, nous a signalé par email que l'estimation des travaux faite par un cabinet d'architecte (Bodin) serait de 85 165,00 € HT, somme à laquelle s'ajouterait 12% pour les divers honoraires.
En admettant que la TVA soit récupérable, cela ferait tout de même une somme de 95 385 € / HT environ.
Soit déjà au moins 50% de plus que la somme indiqué par le maire.
Dans son courriel, le conseiller affirme que "le maire est un menteur ...
[et que] dans ces conditions il est difficile pour moi de faire confiance en ce maire."
On l'avait compris !

Ça ne s'invente pas !
Après le conseil municipal exceptionnel, une table ronde avait lieu à Saint-Benoît avec pour sujet "La Délinquance". Le préfet était présent, mais il semble que le sujet ait un peu dévié sur l'affaire de la Perception.
Mais personne n'est sorti de cette réunion, les menottes aux mains.
Quoi, nous qui pensions qu'une faute de conduite d'une mairie pouvait entraîner le retrait immédiat du permis d'être maire ?

Reste les autres solutions...
La possibilité de location d'un bâtiment privé n'a guère été évoquée dans l'article de la NR.
Oubliée, alors, la proposition des anciens élus de Saint-Benoît émise dans leur courrier ? Pourtant ce texte avait été largement repris par les deux quotidiens locaux.
Nous n'osons y croire.
Pour cela, il ne semble pas qu'il y ait besoin de l'avis de la municipalité, puisque que la décision serait alors du seul ressort du TPG du département, peut-etre aussi du préfet et/ou du sous préfet, qui établirait alors un contrat avec le particulier bailleur.

Alternative industrielle
Il paraîtrait que des conseillers bénédictins aurait un autre projet.
L'installation de la perception dans les locaux de... la Sorecso. Mais dans les bureaux bien évidemment.
Cela aurait tendance à prouver que certains élus ne croient guère à la possible reprise de l'entreprise par qui que ce soit (voir, plus bas, l'appel d'offres la concernant).
En plus, la zone artisanale serait ainsi dévoyée de son but initial, et même si ce serait une solution moins lointaine que Bélâbre, ce ne serait quand même pas la porte à côté.

À suivre...

(*) Le Larousse indique comme traduction : "Malheur à l'homme seul" - Paroles de l'éclésiatse (IV-10), qui caractérisent la position de l'homme isolé, abandonné à lui même.

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Mardi et mercredi glaucques... ?!?! (11/06/2003-a)

Une réunion le mardi 10 juin !
À 18 heures, une réunion de travail sur le problème de la Perception du canton de Saint-Benoît-du-Sault devait avoir lieu à la Mairie de Sacierges-Saint-Martin. Tous les maires du canton y étaient conviés…
Le maire de Saint-Benoît y est-il venu ?
Étrange coïncidence que, presque au même moment, une autre réunion ait été convoquée par ses soins (voir ci-dessous) !

Un conseil municipal extraordinaire ?
D'après la NR de ce 11/06/2003, on apprend en fin d'un article qui signale que le maire de Saint-Benoît n'a pas été content d'être attaqué par un de ses conseillers, qu'un conseil municipal extraordinaire avait lieu le mardi 10 juin en fin d'après-midi.
Ce qui tend à prouver que, non content d'afficher les convocations des conseils au dernier moment, la municipalité se débrouille pour que le problème de la Perception, comme celui de la Mairie, échappe au débat citoyen.

On est toujours trahi par les siens !
Le communiqué de Jean-Claude Bourgoin, conseiller municipal bénédictin, a été largement repris par les deux quotidiens locaux... Le maire n'aurait pas aimé dit la NR... mais dans La Marseillaise/ l'Echo du Centre, il est indiqué que ce conseiller est un "conseiller d'opposition".
Nous, on veut bien qu'il ait changé d'idée sur beaucoup de choses. Et c'est tout à son honneur.
Mais n'a-t-il pas été élu sur la liste (apolitique) de l'actuel maire ?

Son seul soutien ?
Dans le même article, le maire aurait fourni à la NR, une lettre du TPG (Trésorier Payeur Général) de l'Indre, M. Filliatre, datée du 5 juin et dont la NR fourni l'extrait ci-dessous :
« Dès votre élection et notre première rencontre, en mars 2001, vous avez engagé et poursuivi sans relâche une action tendant à ce que le service du Trésor public soit enfin logé dans des conditions convenables, [...]. Vous avez, à cette fin, avec détermination et sens pratique, mis au point, en étroite collaboration avec moi, des projets répondant aux objectifs de qualité de service public. Ces projets qui recueillaient mon entier accord, ont tous échoué. Je le regrette profondément comme vous.»
On régrette vraiment d'apprendre, nous aussi et par cette déclaration, que le maire de Saint-Benoît regrettait.
Mais cela veut dire aussi que 48 heures au moins avant la fermeture, la décision de fermeture était quasiment prise.
Et surtout que des projets avaient été préparés sans que les élus du canton en aient été informés. Et ces derniers jours, ils n'avaient pas l'air de trouver que "(la) détermination et (le) sens pratique" de leur collègue bénédictin avaient été suivies d'effets.

Mise au point des artisans.
Et oui, il y en a qui payent leurs loyers à la commune. Le maire de Saint-Benoît généralisait tellement que la NR a dû publier un "léger" rectificatif dans ses colonnes du 10 juin à la demande des artisans "bons" payeurs.
Sachez qu'à notre connaissance, il n'y aurait qu'un seul "mauvais" payeur sur la zone artisanale, et que la Sorecso qui a mis la clef sous la porte avait peut-être des dettes, mais que rien n'en a transpiré.

Globalement négatif...
Dans la NR du 11 juin, on trouve aussi une appréciation de Gérard Mayaud, conseiller général du canton, qui se révèle assez négative quant au rôle tenu par le maire et la municipalité de Saint-Benoît.
Après avoir signalé, entre autres, que l'idée du transfert provisoire de la Trésorerie à Bêlabre venait de lui, en accord avec le TPG (suite à une visite de la commission de Sécurité que nous ignorions), le conseiller général paraît comprendre que le conseil municipal bénédictin ait pu, effectivement, être surpris de la position de son maire mais que :
« La situation est et reste dans les mains du conseil municipal […] Il est de notre intérêt de conforter les services publics là où ils sont, c'est-à-dire au chef-lieu de canton. 61.000 € de travaux avec une location-retour assurée par le Trésor public ne peuvent pas mettre en péril financier la commune de Saint-Benoît.».
les 61.000 €, c'est un chiffre provenant du maire, mais que quelques conseillers pensent être plus élevé.

Déménagement sécuritaire ?
En raison de l'interdiction des étages de la Mairie au public, la NR du 11 juin signale que "Toutes les permanences, en particulier celles de la CRAM et de l'assistante sociale auront désormais lieu salles 11 et 12 (ancien collège) et non plus à la mairie, au premier étage."
En plus d'être, pour quelques-uns, assistés socialement, il ne faudrait pas que "le ciel tombe sur la tête" des Bénédictins. Mais n'est-ce pas déjà fait ?

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Samedi Rouge et Noir... ?!?! (07/06/2003-b)

Se battre et gagner !
Visiblement, les points de vue se développent à la vitesse Grand V.
Ainsi en est-il de la réaction de l'ancienne équipe municipale de Saint-Benoît!
Cette réaction est arrivée par tracts dans les boîtes des Bénédictines et bénédictins, juste avant la finale.
Bien que nous ne connaissions pas la maison particulière proposée, il est évident qu'il s'agit là d'une solution peut-être plus rapide que celle d'attendre des travaux dans les actuels locaux de la perception....
En voici le Fac-simile de ce tract et sa traduction :

Saint-Benoît doit se battre et gagner !
Saint-Benoît - chef-lieu du canton - doit conserver la Perception.

Elle sert la population de 14 communes
et contribue directement à la fréquentation du chef-lieu.

Abandonner ce service,
c'est affaiblir tous nos commerces. tous nos services (compris de santé). menacer nos école. notre collège ...
Une double solution à proposer à l'Administration.
- l'installation dans une maison particulière
(solution que nous venons de trouver)
- l'aménagement et l'extension de l'actuelle Perception dans l'immeuble communal.
(le maintien de ce service conduirait en outre à son renforcement : 5 postes)

Halte au déclin,
il y va de la survie du canton tout entier.

La population doit exiger que le Conseil se réunisse sans délai, du fait de l'extrême urgence, pour revenir sur sa position (prise le 30 mai par 4 conseillers)

Comme les jeunes de la FUSB,
Saint-Benoît doit se battre et gagner !

les élus de la précédente majorité

L'article de la NR du 06/06/2003 page 3, publié avec, à la Une, ce titre :
Saint-Benoît-du-Sault
Nouvelles menaces sur l'emploi.

Bon, maintenant, si on allait soutenir nos sportifs !?!?
À suivre...

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Pas de palmes pour Dumont ?!?! (07/06/2003a)
À la cloche de bois ?
Les Bénédictines et Bénédictins ont découvert, ce vendredi et avec stupéfaction, à la lecture de la NR ou en se rendant sur les lieux, que leur perception avait déménagé... et ceci sans tambours ni trompettes !
"Un vrai déménagement à la cloche de bois !" soulignait un habitant.
Et oui, c'était à n'y pas croire... Les locaux sont vides... Il paraît que la direction prise serait Bélâbre !
Pourquoi ne pas en avoir informé directement les habitants ?
Pourquoi avoir laissé une situation s'empirer à ce point ?
Ces questions restent pour tous sans réponses valables.
Un ex-premier-adjoint rencontré dans le village n'avait d'autre explication que de dire qu'il aurait vraiment fallu voter (comme lui l'a fait) le budget des travaux pour le transfert dans l'ancien collège, et qu'en plus "Vous vous rendez compte que le jour où on fera une buvette, il faudra aller chercher le congé à Bélâbre"...
Pour certains, effectivement, le déplacement à Bélâbre semble plus pénalisant que les emplois "déportés" d'une commune à une autre !

Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Atmosphère un peu lourde ce vendredi 6 juin, lors de la cérémonie de remise des palmes académiques à Gérard Mayaud, conseiller général du canton de Saint-Benoît et maire de Chaillac.
Le principal sujet de conversation entre les élus locaux, le préfet de l'Indre, le sous-préfet du Blanc, le président du Conseil Général, le député de la circonscription et le conseiller général "palmé", était moins les honneurs rendus ce jour-là, que l'affaire de la trésorerie de Sant-Benoît.
En plus, l'absence trop remarquée de représentants de la municipalité bénédictine à cette cérémonie, rendait les choses passablement désagréables.

Le "Canard" ne remplace pas le contact !
Les oreilles des quelques bénédictins présents ont perçu quelques propos peu élogieux sur la municipalité de leur commune, prise dans son ensemble, et sur son maire, en particulier.
Les élus du canton se sentaient particulièrement vexés d'avoir appris le déménagement de la perception par voie de presse et non de la bouche du maire de Saint-Benoît, ou encore de celles des responsables des services du Ministère de Finances du département.
Au travers de toutes ces discussions, et afin de trouver une solution, il semble bien qu'une décision de se réunir, dans les jours qui suivent, ait été prise.

À suivre...

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Quelle tourmente ?!?! (06/06/2003)
Saint-Benoît : Zéro / N.R : 2 ...
Comme si l'article publié le 5 juin ne suffisait pas à faire le malheur des Bénédictins et Bénédictines, voilà que notre confrère J.-M. B. de la NR en rajoute en évoquant, le 6 juin, la disparition de la Sorecso.
Et en plus l'article est titré en couverture :
" Saint-Benoît-du-Sault broie du noir [...] Une commune dans la tourmente"

Mais au travers de la lecture du papier de la page 3, et vu les commentaires du maire, on a comme l'impression désagréable qu'il s'agirait là d'un complément à l'article du 5 juin.
Après les effets d'annonces et les affichettes points de vente, La NR réinvente-t-elle les feuilletons à épisodes et à suspense, pour booster ses ventes à Saint-Benoît ?

Y'aura-t-il encore un autre article dans la NR du Samedi 7 juin ?

Foot-age de gueule !
Certains membres de la FUSB pensent déjà que tout cela serait une cabale, organisée par le club de Déols, destinée à saper le moral des joueurs bénédictins.
Si tel était le cas, se serait grave, mais moins grave que de voir un maire avoir mis autant d'effort dans la destruction de sa commune.
C'est du moins ce que pense un des conseillers qui a envoyé un communiqué à la presse (Voir l'encadré ci-contre).
Espérons que le moral de la FUSB ne sera pas proche du zéro mais que cette adversité locale leur donnera suffisament la "haine" pour remporter la coupe de l'Indre !

Les voyages formeraient-ils la jeunesse ?
Rien ne nous dit que les réponses données par le Maire dans les NR des 5 et 6 juin, l'auraient été à 24 heures d'intervalle.
Car un conseiller municipal nous a affirmé que le maire n'était pas à Saint-Benoit ces jours-ci, mais en déplacement à l'étranger depuis ce même 5 juin.
Comme on n'est pas rancunier, et si son déplacement se confirme, nous lui souhaitons un bon voyage et espérons, pour sa tranquilité d'esprit, que son séjour sous d'autres cieux lui sera plus agréable que la situation morose et incertaine qu'il a laissé dans l'esprit de ses concitoyens le jour de son départ.
Mais attention, ne vous méprenez pas, il n'a pas encore décidé, ni de démissionner, ni de fuir à l'étranger !
Mais sera-t-il présent, samedi, pour la finale ?

Communiqué de Presse

LA PERCEPTION DOIT RESTER A ST BENOIT DU SAULT
Par Jean-Claude BOURGOIN Ancien maire de Bonneuil
Conseiller Municipal de St Benoît du Sault

L’annonce d’un possible déménagement de la perception de St Benoît, pour des raisons de sécurité, ne peut que susciter bien des commentaires.
Son emplacement avait été choisi par la précédente municipalité, à un endroit que l’on peut considérer comme approprié au village et à l’activité de notre canton, des travaux important avaient alors été fait à cet effet. Je ne peux pas croire que depuis deux ans tout serait par miracle devenu insalubre.

Par contre depuis deux ans l’agitation du Maire de St Benoît a conduit à faire croire ou espérer que la trésorerie pourrait d’un coup de baguette magique être reconstruite dans des nouveaux locaux. Sans compter avec les possibilités financières de la commune.
S’il y a des problèmes de sécurité, urgence visible depuis des mois, qu’a fait le Maire de la commune pour y remédier ! Rien, préférant laisser pourrir une situation, ainsi que le bâtiment, alors que des travaux de consolidation auraient du être entrepris et réalisés depuis plusieurs mois.
Aujourd’hui, comme hier, je demande une mise en conformité du bâtiment, cela doit être réalisé dans les heures qui viennent, il en va de la sécurité des personnes, et de la sauvegarde d’un outil de travail indispensable à la vie du canton.
Je souhaite que notre Conseiller Général Monsieur Gérard MAYAUD, organise une réunion de travail, afin de trouver une issue favorable à cette situation.

Le jeudi 5 juin 2003
Jean Claude BOURGOIN

La repro de l'article d'hier !

À suivre...

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Après la Sorecso, la Perception et la Mairie pourraient-elles fermer ? (05/06/2003)

Brèves de Trésorerie ?
Dans son édition du 5 juin 2003, la NR nous indique que Saint-Benoît-du-Sault va perdre sa trésorerie. Entendez par là qu'il s'agit de la TP des Impôts et Taxes, et non des finances municipales saines que l'ancienne municipalité avait laissée (par la force des choses) à ses successeurs (Oh, il est où l'audit promis ?).
Les finances communales n'ayant visiblement pas résisté aux inconséquences de l'actuelle municipalité (privatisation de certains services comme le fleurissement), et ceci malgré des ventes bradées de biens communaux ou des économies faites (sur le ramassage des ordures ménagères, et sur le dos des Bénédictins) le budget 2003 semble en berne.
Donc, selon la NR, la Trésorerie disparaîtrait aussi, puisque le dernier conseil municipal a rendu son verdict : travaux de transfert trop chers à réaliser !
Mais avant de l'affirmer, haut et fort, on aurait aimé que l'administration fiscale s'exprime aussi dans cet article, puisque c'est la première concernée par la sécurité de ses agents...
Cet article est-il un contre-feu voulu par le maire ?

Tout est perdu, fort l'honneur ?
Il faut dire que si la situation en est arrivée là, c'est que tous les projets prévus par l'ancienne municipalité ont été, dès l'arrivée du nouveau maire, jetés au panier et, avec elles, les différentes subventions que la précédente municipalité avait sans aucun doute cherchées. Et suggérer, comme le dit le maire, que "«Nous n'avons pas perdu les postes et, compte [N.d. Cl. : on dirait qu'il manque un mot] de notre position géographique, l'objectif est de ramener la trésorerie à Saint-Benoît-du-Sault dans le cadre d'une communauté de communes qui pourrait être formée avec Eguzon et Belâbre.»" n'est peut-être pas la première solution.
Car avant un tel élargissement à deux autres cantons, eut-il fallu que Dumont commence par intéresser ses collègues Maires du canton de Saint-Benoît à "son projet" ?

Une Commission de Travail agitée.
Pour donner à la TP des locaux dignes de ce nom, il y avait trois possibilités :
- Un transfert dans les locaux de l'ancien collège (salle 11, locaux de l'ex-CEGEC du coté rue d'Argenton et appartement du 1er étage) qui nécessitait des travaux pour lesquels il fallait débourser quelque 61 000 € (soit 400.000 F) selon le maire (et pas 61 € comme l'écrit la NR). Ce chiffre est bien sûr contredit par un conseiller qui pense qu'il s'agirait plutôt de quelque 700 à 800.000 Francs.
- Une autre option prévue de longue était la réfection des actuels locaux de la TP, dans le cadre de l'installation de la nouvelle mairie dans la maison Guinnepain... Mais le projet a, lui aussi, été abandonné pour cause d'appel d'offres infructueux.
- Une troisième option consistait en la seule réfection de la TP dans ses locaux actuels qui, selon un conseiller municipal, pouvait être possible sans cessation d'activité et n'aurait alors coûté que quelques 100.000 Francs.
Le Maire n'a, semble-t-il, choisi de proposer à son conseil que la seule première option.

Chiche ?
Devant cette attitude, "braquée" diront certains, des membres de cette commission de travail lui ont indiqué qu'ils voteraient contre ce projet. Le maire aurait alors menacé de donner sa démission s'il n'avait pas gain de cause.
Réponse de ces élus : Et bien, justement, il serait peut-être temps d'envisager ton départ !

Toujours des promesses !
Lors du conseil du 30 mai 2003 (où, sur 11 conseillers, 3 étaient absents et n'avaient pas donné de mandats : Moreau, Peter, Bazin), le projet du maire fut mis en minorité :
- 4 voix Contre : Dagorne (1er adjoint), Marty (ex-adjoint), Cuevas (2eme adjoint) et Bourgoin (ex-adjoint).
- 2 voix Pour : Dumont et Level.
- 2 Abstentions : Combes et Laprade.
Malgré cela, les Bénédictins auront eu la joie de lire, ce 5 juin 2003, les déclarations du maire à la NR, mais pas la lettre de démission promise. Encore une promesse non tenue ?

Une mairie à haut risque ?
Dans le même article de la N.R., on découvre que la maison commune ne serait pas aux normes de sécurité. L'accès des visiteurs serait maintenant interdit dans les deux étages.
On en connaît au moins un que ça ne dérangera pas : C'est le maire !

Pour son bureau, il s'était déjà constitué un petit nid douillet en occupant, au premier étage, la salle des mariages, voilà pour lui l'occasion rêvée d'étendre ce bureau à la salle carrelée !
Enfin de la place pour étendre ses jambes ?

Interdit aux manants ?
Il y aura cependant un problème : Sachant que le premier étage est interdit, où recevra-t-il ses visiteurs ?
- Chez lui ?
- Dans sa voiture, comme cela arrive trop souvent à notre député, Jean-Paul Chanteguet, qui trouve souvent "portes closes" à la salle 11 pour ses permanences à Saint-Benoît ?
Déjà que certains ne venaient plus à la mairie de peur de le rencontrer, le maire ne peut qu'être satisfait.
Car déjà que le cadastre trônait dans son bureau, inaccessible à tous, Dumont aura maintenant un fort bon prétexte pour ne plus recevoir les doléances des citoyens bénédictins...
Une municipalité sans citoyens, le rêve !

À suivre...

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à suivre...
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