L'actualité
de Saint-Benoît
et des environs
(juin &juillet 2003-La) :
Politique locale
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Halte à la
publicité mensongère ! L'indigence du texte ci-contre et de la brochure explicative qui l'accompagne, fait déja se plier de rire (jaune) de nombreux spécialistes de la question des retraites. Une telle dépense d'argent pour si peu de précisions, il y a de quoi être déçus ! |
Que
cherche le maire de Saint-Benoît ? "Arrivé aux affaires", comme il nous le signala dans son dernier bulletin municipal, avec comme seul programme "de faire à Saint-Benoît une révolution tranquille" (discours du premier conseil) et donc de faire du passé table rase, il a tout oublié. Ainsi, a-t-il oublié, et il le prouve par son courrier. Une lettre déjà reçue il y a huit jours par les élus du canton, par la presse locale et par une poigné de bénédictins. Il confirme ainsi qu'il a rejeté, dès son arrivée et celui de son équipe municipale, tout ce qui pouvait avoir été fait ou préparé par l'ancienne municipalité, conduite jusqu'en mars 2001 par Jean Chatelut. Ainsi en est-il, en plus du Prieuré, du projet d'installation de la Mairie dans les locaux de la maison Guinepain et, par là même, de la réfection de la Perception. Non content d'avouer implicitement son incapacité à gérer notre commune, le maire se montre particulièrement insultant pour son prédécesseur, au point que la presse locale a refusé, avec une belle unanimité, de reprendre les propos de sa "Lettre ouverte à mon prédécesseur". Voilà qui est peu courant. Surtout pour la NR, dont certains rédacteurs avaient une fâcheuse tendance à lui tendre le stylo ! |
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Quand
on est petit, on se montre ! Comme le maire de Saint-Benoît n'a plus grand-chose à prouver de son incompétence, il ne manque pas une occasion de se montrer. Oui mais partout ailleurs que dans sa commune. En quelques mois, ses absences locales ont été plus remarquées que ses présences : Absence pour la Finale de la Coupe de L'Indre, pour la Fête de la Musique des scolaires... etc. Ou alors, il n'aime que les petits comités, comme pour le 18 juin. Il paraîtrait qu'il en aurait assez de se faire agresser par la populace. Ah, ces manants ! Seulement, lorsqu'il s'agit de parader et de se montrer hors de la commune, on ne voit que lui. Le 19 juin dernier, la NR publiait le document ci-dessus. La façon dont il s'est glissé ce jour-là entre les différents officiels, pour "être sur la photo", a bien fait rire quelques élus locaux. Il est vrai qu'il s'agissait là de l'inauguration du "Lifting" des locaux de la sous-préfecture du Blanc. Comme chacun peut le constater, pour les travaux de réfection et le relookage (comme ceux de la Perception) notre maire est un spécialiste... Et même un Ingénieur ! |
Va-t-on
vraiment vers de nouvelles élections ?
Selon
un bruit qui fait plus que courir, un cinquième conseiller municipal
de Saint-Benoît donnerait bientôt sa démission.
Pour tout vous dire, il s'agirait de M. Bazin qui aurait signifié sa
décision à notre confrère correspondant de La Marseillaise/L'Echo
du Centre, et en plus lors de la Fête de la Musique.
En période de Couacs pour notre maire, rien n'est surprenant.
Des adjoints auraient bien tenté de faire revenir cette brebis égarée
sur sa décision, mais sans succès.
Selon certaines de nos récentes informations, cette décision était
en suspens depuis quelques mois, car un autre conseiller l'aurait dissuadé,
jusqu'à maintenant, de sortir de l'équipe municipale bénédictine.
Vous "balancer" une information sans en avoir au moins une trace
vérifiable et tangible (la lettre de démission par exemple)
n'est pas dans l'habitude de notre site.
Il ne faudrait pas que, comme le fait notre actuel premier magistrat, des élus
en scission prennent la presse pour leur faire-valoir.
Sinon, la liberté et l'honnêteté d'informer risquent
fort de devenir une vue de l'esprit.
En attendant le doc officiel confirmant cette démission, vous admettrez
que nous soyons plus que réservés sur cette nouvelle !
L'été
Meutrier ?
Selon
http://www.admifrance.gouv.fr/ voici les modalités contenues dans le
code des communes sur les élections partielles dans une commune du
genre de celle de Saint-Benoît.
Des élections nouvelles pourraient avoir lieu d'ici la fin des vacances scolaires
(qu'ils ne faut pas confondre avec les vacances d'un poste de conseiller municipal.
Prenez
vos précautions !
"Comment
sont remplacés les conseillers
municipaux en dehors du renouvellement général des
conseils municipaux pour les communes de moins de 3500 habitants
?
Les conseillers municipaux sont élus pour six ans et rééligibles
indéfiniment.
Le renouvellement intégral des conseils municipaux se déroule
au mois de mars et il n'y a pas d'élection partielle dans les trois
mois qui précèdent ce renouvellement général.
Toutefois, des élections partielles peuvent avoir lieu entre deux
renouvellements généraux et ne sont organisées
que dans les communes de moins de 3 500 habitants.
Les élections partielles sont destinées à combler
les vacances dans le conseil municipal et ne sont obligatoires que
dans certains
cas.
Dans la mesure où, avant la convocation du conseil municipal pour
l'élection du maire et des adjoints, l'assemblée municipale
doit être complète, des élections partielles peuvent être
rendues nécessaires même dans le cas d'une seule vacance. C'est
le Préfet qui convoque par arrêté les électeurs
dans les deux mois à compter de la dernière vacance. Cet arrêté est
publié dans la commune quinze jours au moins avant les élections.
Si, après ces élections partielles, de nouvelles vacances interviennent,
l'élection du maire et des adjoints a lieu sous réserve néanmoins
que le conseil municipal n'ait pas perdu le tiers de ses membres.
Des élections complémentaires ont également lieu lorsque
l'élection d'un ou plusieurs conseillers municipaux a été annulée
par le tribunal administratif. Les électeurs sont convoqués
dans les deux mois à compter du jour de la notification au ministre
de l'Intérieur de la décision de l'annulation. Si l'annulation
intervient dans les trois mois qui précèdent le renouvellement
général des conseillers municipaux, l'élection
partielle n'a pas lieu.
Sachez que des vacances
peuvent aussi intervenir à la suite de démission
ou de décès de conseillers. Ainsi lorsque le conseil
municipal a perdu le tiers de ses membres, des élections complémentaires
sont organisées dans les deux mois de la dernière vacance.
L'application de cette disposition n'est pas obligatoire dans l'année
qui précède le renouvellement général,
sauf si le conseil municipal a perdu plus de la moitié de
ses membres."
18 juin : L'Appel... et le Rateau
Monsieur
le maire de Saint-Benoît, prêt à s'engouffrer
dans tout ce qui vient d'en haut vers sa "France d'en bas", n'en
est plus à une bévue près.
Après avoir envoyé sur les roses, l'Association des Amis de
la Résistance, ainsi que la FNACA du Canton, pour la commémoration
de la création de la CNR le 27 mai dernier (Commémoration qui
a eu lieu à Chaillac), le voilà qui s'engouffre dans la décision
de monsieur le Préfet de commémorer le 18 juin.De Gaulle qui,
le 18 juin 1940, n'avait guère eu d'auditeurs, ne
s'adressait quasiment qu'aux seuls militaires.
Et même si le discours reste historique, il n'y avait là que
le sain réflexe d'un homme, seul au début, par rapport à l'affront
militaire qu'il venait de subir : l'armistice signé par le Maréchal
Pétain avec l'envahisseur nazi.
Des mouvements de résistance sont nés bien avant cet appel.
Il semble que notre maire, malgré un communiqué dans la NR,
a eu aujourd'hui, encore moins de succès que le Général.
Car vouloir nier le rôle important de Jean Moulin, et celui du Comité National
de la Résistance, c'est nier une évidence historique, et un
attachement très fort dans la région.
Résultat, près de soixante personnes présentes à Chaillac
(dont une trentaine de scolaires).
A Saint-Benoît, juste huit personnes dont un seul drapeau !
Une honte pour notre maire qui sait, comme tout ingénieur, où est
la vérité historique et populaire.
18 juin : Un Rateau... mais, en plus, un Balai !
Le verdict
du tribunal de Chateauroux, convoqué en référé le
4 juin dernier, sur l'affaire des tableaux acquis par l'Association des
Amis du Musée du Paysage. (voir article de La Marseillaise/l'Echo
du Centre) est tombé ce 18 juin.
Résultat des courses :
Notre maire, et donc la commune, est condamnée à restituer
les tableaux à l'association,
Il est astreint à payer 300 € par jour de retard à cette
restitution,
Il est condamné à une amende de 1500 € (Est-ce au profit
du ministère public ?, D'après la NR du 19/06,
il s'agirait de dommages et intérets au profit de l'association...)
Et, bien entendu, il est condamné aux dépens (c'est-à-dire à payer
les frais de justice).
L'association de son côté ne recevra aucun dommages et intérêts...
Rappelons que ce brillant résultat a été obtenu grâce à un
vote du conseil municipal donnant au maire le droit d'ester en justice...
Comme le disait, à l'audience, le défenseur de la commune :
" Monsieur
Dumont n'est pas un cultureux, c'est un ingénieur !"
Tous
ensemble.. tous ensemble... hé... hé !
Là,
il faut savoir rêver... car, lors de la réunion des maires
du canton, à Sacierges, l'ambiance était plus morose
que sur le stade Gaston Petit.
Il faut dire qu'après sa réunion extraordinaire du conseil
municipal, le seul projet que le maire de Saint-Benoît avait à défendre
devant ses collègues était... un SIVU.
En clair, crachez au bassinet, et je ferai le reste. Car un SIVU, c'est ça !
Comme le maire de Saint-Benoît n'acceptait guère, jadis, la
même
idée pour le Prieuré, certains maires ont dû lui faire
mauvaise figure.
Car ils en ont sans doute assez que celui-ci essaie de leur faire croire
que Saint-Benoît est la commune la moins riche du canton.
D'où leur ferme refus souligné par la NR du 12 juin.
Enfin
un conseil annoncé à l'avance.
Dans
la même NR, on nous signale que l'affaire de la Perception repassera
devant un conseil municipal de Saint-Benoît-du-Sault convoqué le
vendredi 20 juin.
Comme quoi, tout arrive... Mais est-ce grâce au maire ?
Affaire
de Chiffres...
Comme
nous le signalions précédemment, le chiffre de 61.000 € semble
une vue de l'esprit du maire de Saint-Benoît.
Ainsi le conseiller Jean-Claude Bourgoin, nous a signalé par email que
l'estimation des travaux faite par un cabinet d'architecte (Bodin) serait de
85 165,00 € HT, somme à laquelle s'ajouterait 12% pour les divers
honoraires.
En admettant que la TVA soit récupérable, cela ferait tout de même
une somme de 95 385 € / HT environ.
Soit déjà au moins 50% de plus que la somme indiqué par
le maire.
Dans son courriel, le conseiller affirme que "le maire est un menteur
... [et que] dans ces conditions il est difficile pour moi de faire
confiance
en
ce maire."
On l'avait compris !
Ça ne s'invente pas !
Après le conseil municipal exceptionnel, une table ronde avait lieu à Saint-Benoît
avec pour sujet "La Délinquance". Le préfet était
présent, mais il semble que le sujet ait un peu dévié sur
l'affaire de la Perception.
Mais personne n'est sorti de cette réunion, les menottes aux mains.
Quoi, nous qui pensions qu'une faute de conduite d'une mairie pouvait entraîner
le retrait immédiat du permis d'être maire ?
Reste les autres solutions...
La possibilité de
location d'un bâtiment privé n'a guère été évoquée
dans l'article de la NR.
Oubliée, alors, la proposition des anciens élus
de Saint-Benoît émise dans leur courrier ? Pourtant ce
texte avait été largement repris par les deux quotidiens locaux.
Nous n'osons
y croire.
Pour cela, il ne semble pas qu'il y ait besoin de l'avis de la municipalité,
puisque que la décision serait alors du seul ressort du TPG du département,
peut-etre aussi du préfet et/ou du sous préfet, qui établirait
alors un contrat avec le particulier bailleur.
Alternative
industrielle
Il paraîtrait
que des conseillers bénédictins aurait un autre projet.
L'installation de la perception dans les locaux de... la Sorecso. Mais dans les
bureaux bien évidemment.
Cela aurait tendance à prouver que certains élus ne croient guère à la
possible reprise de l'entreprise par qui que ce soit (voir, plus bas, l'appel
d'offres la concernant).
En plus, la zone artisanale serait ainsi dévoyée de son but initial,
et même si ce serait une solution moins lointaine que Bélâbre,
ce ne serait quand même pas la porte à côté.
À suivre...
(*) Le Larousse indique comme traduction : "Malheur à l'homme seul" - Paroles de l'éclésiatse (IV-10), qui caractérisent la position de l'homme isolé, abandonné à lui même.
Une
réunion
le mardi 10 juin !
À
18 heures, une réunion de travail sur le problème de la Perception
du canton de Saint-Benoît-du-Sault devait avoir lieu à la Mairie
de Sacierges-Saint-Martin. Tous les maires du canton y étaient conviés…
Le
maire de Saint-Benoît y est-il venu ?
Étrange coïncidence que, presque au même moment, une autre
réunion
ait été convoquée par ses soins (voir ci-dessous) !
Un
conseil municipal extraordinaire ?
D'après la NR de ce 11/06/2003, on apprend en fin d'un article qui
signale que le maire de Saint-Benoît n'a pas été content
d'être attaqué par un de ses conseillers, qu'un conseil municipal
extraordinaire avait lieu le mardi 10 juin en fin d'après-midi.
Ce qui tend à prouver que, non content d'afficher les convocations
des conseils au dernier moment, la municipalité se débrouille
pour que le problème de la Perception, comme celui de la Mairie, échappe
au débat citoyen.
On
est toujours trahi par les siens !
Le communiqué de Jean-Claude Bourgoin, conseiller municipal bénédictin,
a été largement repris par les deux quotidiens locaux... Le
maire n'aurait pas aimé dit la NR... mais dans La Marseillaise/ l'Echo
du Centre, il est indiqué que ce conseiller est un "conseiller
d'opposition".
Nous, on veut bien qu'il ait changé d'idée sur beaucoup de
choses. Et c'est tout à son honneur.
Mais n'a-t-il pas été élu sur la liste (apolitique)
de l'actuel maire ?
Son
seul soutien ?
Dans
le même article, le maire aurait fourni à la NR, une lettre
du TPG (Trésorier Payeur Général) de l'Indre, M. Filliatre,
datée du 5 juin et dont la NR fourni l'extrait ci-dessous :
«
Dès votre élection et notre première rencontre, en mars
2001, vous avez engagé et poursuivi sans relâche une action
tendant à ce que le service du Trésor public soit enfin logé dans
des conditions convenables, [...]. Vous avez, à cette fin, avec détermination
et sens pratique, mis au point, en étroite collaboration avec moi,
des projets répondant aux objectifs de qualité de service public.
Ces projets qui recueillaient mon entier accord, ont tous échoué.
Je le regrette profondément comme vous.»
On régrette vraiment d'apprendre, nous aussi et par cette déclaration,
que le maire de Saint-Benoît regrettait.
Mais cela veut dire aussi que 48 heures au moins avant la fermeture, la décision
de fermeture était quasiment prise.
Et surtout que des projets avaient été préparés
sans que les élus du canton en aient été informés.
Et ces derniers jours, ils n'avaient pas l'air de trouver que "(la)
détermination et (le) sens pratique" de leur collègue
bénédictin avaient été suivies d'effets.
Mise au point des artisans.
Et oui,
il y en a qui payent leurs loyers à la commune. Le maire de
Saint-Benoît généralisait tellement que la NR a dû publier
un "léger" rectificatif dans ses colonnes du 10 juin à la
demande des artisans "bons" payeurs.
Sachez qu'à notre connaissance, il n'y aurait qu'un seul "mauvais" payeur
sur la zone artisanale, et que la Sorecso qui a mis la clef sous la porte
avait peut-être des dettes, mais que rien n'en a transpiré.
Globalement
négatif...
Dans
la NR du 11 juin, on trouve aussi une appréciation de Gérard
Mayaud, conseiller général du canton, qui se révèle
assez négative quant au rôle tenu par le maire et la municipalité de
Saint-Benoît.
Après avoir signalé, entre autres, que l'idée du transfert
provisoire de la Trésorerie à Bêlabre venait de lui,
en accord avec le TPG (suite à une visite de la commission de Sécurité que
nous ignorions), le conseiller général paraît comprendre que le conseil municipal
bénédictin ait pu, effectivement, être
surpris de la position de son maire mais que :
«
La situation est et reste dans les mains du conseil municipal […] Il
est de notre intérêt de conforter les services publics là où ils
sont, c'est-à-dire au chef-lieu de canton. 61.000 € de travaux
avec une location-retour assurée par le Trésor public ne peuvent
pas mettre en péril financier la commune de Saint-Benoît.».
les 61.000 €, c'est un chiffre provenant du maire, mais que quelques
conseillers pensent être plus élevé.
Déménagement sécuritaire ?
En raison
de l'interdiction des étages de la Mairie au public, la
NR du 11 juin signale que "Toutes les permanences, en particulier celles
de la CRAM et de l'assistante sociale auront désormais lieu salles
11 et 12 (ancien collège) et non plus à la mairie, au premier étage."
En plus d'être, pour quelques-uns, assistés socialement, il
ne faudrait pas que "le ciel tombe sur la tête" des Bénédictins.
Mais n'est-ce pas déjà fait ?
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Saint-Benoît
doit se battre et gagner ! Elle
sert la population de 14 communes Abandonner ce service, La population doit exiger que le Conseil se réunisse sans délai, du fait de l'extrême urgence, pour revenir sur sa position (prise le 30 mai par 4 conseillers) Comme les jeunes de la FUSB, les élus de la précédente majorité |
L'article
de la NR du 06/06/2003 page 3, publié avec, à la Une, ce titre :
Saint-Benoît-du-Sault
Nouvelles menaces sur l'emploi.
Bon,
maintenant, si on allait soutenir nos sportifs !?!?
À suivre...
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À la
cloche de bois ? Les Bénédictines et Bénédictins ont découvert, ce vendredi et avec stupéfaction, à la lecture de la NR ou en se rendant sur les lieux, que leur perception avait déménagé... et ceci sans tambours ni trompettes ! "Un vrai déménagement à la cloche de bois !" soulignait un habitant. Et oui, c'était à n'y pas croire... Les locaux sont vides... Il paraît que la direction prise serait Bélâbre ! Pourquoi ne pas en avoir informé directement les habitants ? Pourquoi avoir laissé une situation s'empirer à ce point ? Ces questions restent pour tous sans réponses valables. Un ex-premier-adjoint rencontré dans le village n'avait d'autre explication que de dire qu'il aurait vraiment fallu voter (comme lui l'a fait) le budget des travaux pour le transfert dans l'ancien collège, et qu'en plus "Vous vous rendez compte que le jour où on fera une buvette, il faudra aller chercher le congé à Bélâbre"... Pour certains, effectivement, le déplacement à Bélâbre semble plus pénalisant que les emplois "déportés" d'une commune à une autre ! |
Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages...
Atmosphère
un peu lourde ce vendredi 6 juin, lors de la cérémonie
de remise des palmes académiques à Gérard Mayaud,
conseiller général du canton de Saint-Benoît et maire
de Chaillac.
Le principal sujet de conversation entre les élus locaux, le préfet
de l'Indre, le sous-préfet du Blanc, le président du Conseil
Général, le député de la circonscription et le
conseiller général "palmé", était moins
les honneurs rendus ce jour-là, que l'affaire de la trésorerie
de Sant-Benoît.
En plus, l'absence trop remarquée de représentants de la municipalité bénédictine à cette
cérémonie, rendait les choses passablement désagréables.
Le "Canard" ne
remplace pas le contact !
Les
oreilles des quelques bénédictins présents ont perçu
quelques propos peu élogieux sur la municipalité de leur commune,
prise dans son ensemble, et sur son maire, en particulier.
Les élus du canton se sentaient particulièrement vexés
d'avoir appris le déménagement de la perception par voie de
presse et non de la bouche du maire de Saint-Benoît, ou encore de celles
des responsables des services du Ministère de Finances du département.
Au travers de toutes ces discussions, et afin de trouver une solution, il
semble bien qu'une décision de se réunir, dans les jours qui
suivent, ait été prise.
À suivre...
![]() |
Saint-Benoît
: Zéro / N.R : 2 ... Comme si l'article publié le 5 juin ne suffisait pas à faire le malheur des Bénédictins et Bénédictines, voilà que notre confrère J.-M. B. de la NR en rajoute en évoquant, le 6 juin, la disparition de la Sorecso. Et en plus l'article est titré en couverture : " Saint-Benoît-du-Sault broie du noir [...] Une commune dans la tourmente" Mais au travers de la lecture du papier de la page 3, et vu les commentaires du maire, on a comme l'impression désagréable qu'il s'agirait là d'un complément à l'article du 5 juin. Après les effets d'annonces et les affichettes points de vente, La NR réinvente-t-elle les feuilletons à épisodes et à suspense, pour booster ses ventes à Saint-Benoît ? Y'aura-t-il encore un autre article dans la NR du Samedi 7 juin ? |
Foot-age
de gueule ! Les
voyages formeraient-ils la jeunesse ? |
Communiqué de Presse LA PERCEPTION DOIT
RESTER A ST BENOIT DU SAULT L’annonce d’un possible déménagement de
la perception de St Benoît, pour des raisons de sécurité,
ne peut que susciter bien des commentaires. Par
contre depuis deux ans l’agitation du Maire de St Benoît
a conduit à faire croire ou espérer que la trésorerie
pourrait d’un coup de baguette magique être reconstruite
dans des nouveaux locaux. Sans compter avec les possibilités
financières de la commune. Le
jeudi 5 juin 2003 |
La
repro de l'article d'hier !
À suivre...
Brèves
de Trésorerie ?
Dans
son édition du 5 juin 2003, la NR nous indique que Saint-Benoît-du-Sault
va perdre sa trésorerie. Entendez par là qu'il s'agit de la
TP des Impôts et Taxes, et non des finances municipales saines que
l'ancienne municipalité avait laissée (par la force des choses) à ses
successeurs (Oh, il est où l'audit promis ?).
Les finances communales n'ayant visiblement pas résisté aux
inconséquences de l'actuelle municipalité (privatisation de
certains services comme le fleurissement), et ceci malgré des ventes
bradées de biens communaux ou des économies faites (sur le
ramassage des ordures ménagères, et sur le dos des Bénédictins)
le budget 2003 semble en berne.
Donc, selon la NR, la Trésorerie disparaîtrait aussi, puisque
le dernier conseil municipal a rendu son verdict : travaux de transfert trop
chers à réaliser !
Mais avant de l'affirmer, haut et fort, on aurait aimé que l'administration
fiscale s'exprime aussi dans cet article, puisque c'est la première
concernée par la sécurité de ses agents...
Cet article est-il un contre-feu voulu par le maire ?
Tout
est perdu, fort l'honneur ?
Il faut
dire que si la situation en est arrivée là, c'est que
tous les projets prévus par l'ancienne municipalité ont été,
dès l'arrivée du nouveau maire, jetés au panier et,
avec elles, les différentes subventions que la précédente
municipalité avait sans aucun doute cherchées. Et
suggérer,
comme le dit le maire, que "«Nous n'avons pas perdu les postes
et, compte [N.d. Cl. : on dirait qu'il manque un mot] de
notre position géographique,
l'objectif est de ramener la trésorerie à Saint-Benoît-du-Sault
dans le cadre d'une communauté de communes qui pourrait être
formée avec Eguzon et Belâbre.»" n'est peut-être
pas la première solution.
Car avant un tel élargissement à deux autres cantons, eut-il
fallu que Dumont commence par intéresser ses collègues Maires
du canton de Saint-Benoît à "son projet" ?
Une
Commission de Travail agitée.
Pour
donner à la TP des locaux dignes de ce nom, il y avait trois
possibilités :
- Un transfert dans les locaux de l'ancien collège (salle 11, locaux
de l'ex-CEGEC du coté rue d'Argenton et appartement du 1er étage)
qui nécessitait des travaux pour lesquels il fallait débourser
quelque 61 000 € (soit 400.000 F) selon le maire (et pas 61 € comme
l'écrit la NR). Ce chiffre est bien sûr contredit par un conseiller
qui pense qu'il s'agirait plutôt de quelque 700 à 800.000 Francs.
- Une autre option prévue de longue était la réfection
des actuels locaux de la TP, dans le cadre de l'installation de la nouvelle
mairie dans la maison Guinnepain... Mais le projet a, lui aussi, été abandonné pour
cause d'appel d'offres infructueux.
- Une troisième option consistait en la seule réfection de
la TP dans ses locaux actuels qui, selon un conseiller municipal, pouvait être
possible sans cessation d'activité et n'aurait alors coûté que
quelques 100.000 Francs.
Le Maire n'a, semble-t-il, choisi de proposer à son conseil que la
seule première option.
Chiche ?
Devant
cette attitude, "braquée" diront certains, des membres
de cette commission de travail lui ont indiqué qu'ils voteraient contre
ce projet. Le maire aurait alors menacé de donner sa démission
s'il n'avait pas gain de cause.
Réponse de ces élus : Et bien, justement, il serait peut-être
temps d'envisager ton départ !
Toujours des promesses !
Lors
du conseil du 30 mai 2003 (où, sur 11 conseillers, 3 étaient
absents et n'avaient pas donné de mandats : Moreau, Peter, Bazin),
le projet du maire fut mis en minorité :
- 4 voix Contre : Dagorne
(1er adjoint), Marty (ex-adjoint), Cuevas (2eme adjoint)
et Bourgoin (ex-adjoint).
- 2 voix Pour : Dumont et Level.
- 2 Abstentions : Combes et Laprade.
Malgré cela, les Bénédictins auront
eu la joie de lire, ce 5 juin 2003, les déclarations du maire à la
NR, mais pas la lettre de démission promise. Encore une promesse non
tenue ?
Une
mairie à haut risque ?
Dans
le même article de la N.R., on découvre que la maison commune
ne serait pas aux normes de sécurité. L'accès des visiteurs
serait maintenant interdit dans les deux étages.
On en connaît au moins un que ça ne dérangera pas : C'est
le maire !
Pour son bureau, il s'était déjà constitué un
petit nid douillet en occupant, au premier étage, la salle des mariages,
voilà pour lui l'occasion rêvée d'étendre ce bureau à la
salle carrelée !
Enfin
de la place pour étendre ses jambes ?
Interdit
aux manants ?
Il y
aura cependant un problème : Sachant que le premier étage
est interdit, où recevra-t-il ses visiteurs ?
- Chez lui ?
- Dans sa voiture, comme cela arrive trop souvent à notre député,
Jean-Paul Chanteguet, qui trouve souvent "portes closes" à la
salle 11 pour ses permanences à Saint-Benoît ?
Déjà que certains ne venaient plus à la mairie de peur de le rencontrer,
le maire ne peut qu'être satisfait.
Car déjà que le cadastre trônait dans son bureau, inaccessible à tous,
Dumont aura maintenant un fort bon prétexte pour ne plus recevoir
les doléances des citoyens bénédictins...
Une municipalité sans citoyens, le rêve !
À suivre...
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