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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs
(mars, avril, mai & juin 2003-L) :

Politique locale

Début

Les bons comptes... feraient les bons amis ?

Ce que l'on appelle déjà "l'affaire Sitram" n'est pas sans nous poser quelques problèmes :

1/ Un article de la NR peu convaincant, et un article de l'Echo, un peu moins flou et que nous publions ci-dessous.
2/ Des chiffres divergents, tantôt en Euros, tantôt en Francs, dans les articles de la NR et de L'Echo du Centre. Nous allons les réétudier !
3/ Ces deux articles ne laissent la parole qu'à Gilles Combe, directeur de la SITRAM, dont nous n'entendons pas contester ici l'honnêteté... Cependant, une bonne enquête journalistique aurait peut-être dû donner la parole à la partie adverse : Les salariés qui quittent et attaquent la Sitram, ou à leurs conseils...
Pourquoi cette absence ?
4/ Pourquoi cet étrange silence des élus locaux et départementaux, souvent prompts à réagir à la moindre situation critique. Ce silence assourdissant est aussi de mise sur l'affaire SORECSO !
5/ Nous supposons que les motivations des salariés de la Sitram, voulant quitter l'entreprise, peuvent reposer sur deux doutes partagés par la population du canton de Saint-Benoît, et au-delà :
- Celui du devenir de la Sitram, tel que décrit par Gilles Combe,
- Celui du devenir de leur retraite qui, dans la situation sociale présente, d'annonce de réforme régressive, ne peut que les inciter à un rapide départ du monde du travail, vers une retraite bien méritée. Mais rien là-dessus dans nos deux quotidiens locaux....

Donc voilà l'article de L'Echo :

de LA MARSEILLAISE/ ECHO DU CENTRE du Mercredi 21 Mai 2003 Page 6
St-Benoît-du-Sault
ECONOMIE

Le Mystère plane autour de l'affaire de la Sitram
Avant la fin de l'année ce sont 63 salariés qui pourraient quitter l'usine et 120 d'ici à 2008 pour cause d'amiante. Loin de contester le PDG Gilles Combe s'insurge cependant contre l'acharnement avec lequel le dossier a été monté...

L'usine de St Benoît du-Sault pourrait perdre un tiers de ses salariés d'ici à 2008.

La société Sitram est l'entreprise phare de l'Indre. Spécialisée dans la fabrication d'ustensiles de cuisine (casseroles, autocuiseurs ...), elle est implantée à Saint-Benoît-du-Sault et commerce dans de nombreux endroits à travers le monde (Europe, Asie, Amérique du Nord). Elle emploie sur le site de St-Benoît près de 350 salariés.
Alors que tout semble aller pour le mieux, que l'entreprise est, dit-on, irréprochable, voilà que la société est confrontée à la justice. Les raisons : l'usine utilise de l'amiante pour la réalisation de ses produits. Plus précisément, l'amiante est présente dans des bols inducteurs de soudeuse pour braiser les fonds en aluminium. .
« II y en a uniquement sur un poste et en quantité, on n'en trouve pas plus que dans des plaquettes de frein ou dans l'isolant d'un brûleur de chaudière !», souligne Gilles Combe, PDG de Sitram.
En fait, un dossier est monté et classe la Sitram sur la liste noire des usines à amiante en août 2001. Selon la loi, le PDG a dès lors deux mois pour contester Mais voilà, la direction de la Sitram n'est prévenue qu'en décembre 2002!
« J'avais deux mois pour contester ou pour mettre au point des négociations ou une politique de départ avec les salariés et je suis prévenu 18 mois après ! Et encore, c'est par hasard que je l'ai su... », confie Gilles Combe.

Du coup, les salariés font à juste titre valoir leur droit à un départ en retraite anticipé: En effet, pour trois ans d'expositions à l'amiante la loi autorise à partir un an plus tôt que l'âge légal. A l'heure actuelle, 23 personnes sont déjà parties. Ce sont 63 salariés qui sont potentiellement, susceptible de quitter l'entreprise et 120 d'ici à 2008. Gilles Combe refuse alors de payer l'indemnité de départ en retraite qui revient à ses salariés.
« Ce n'est pas que je ne veux pas payer, c'est que je ne peux pas ! Imaginez, cela représente environ dix millions de francs. D'où voulez-vous les sortir quand vous n'avez rien prévu de tel dans votre budget... Dix millions c'est deux ans de boulot à 300 personnes !», ajoute Gilles Combe.
Du coup le PDG se retrouve devant le tribunal des Prud'hommes le 2 juin en conciliation face à ses anciens salariés.
Dans cette «affaire», si bien entendu, il ne s'agit pas de remettre en cause l'importance des questions de santé et la légitimité des contrôles au sein des entreprises, certains points restent assez mystérieux. D'abord la façon dont a été monté le dossier qui a abouti au classement de la Sitram en usine à amiante qui reste encore à l'heure d'aujourd'hui parfaitement anonyme. Selon Gilles Combe qui a cherché en toute légitimité à découvrir son auteur, la CRAM et la Direction régionale du travail se rejette mutuellement la responsabilité.

Autre fait curieux: comment peut-on classer une entreprise sur la liste à amiante alors que le taux d'amiante à toujours été en dessous des taux à risques ? Où encore : pourquoi la Sitram serait sur cette liste et pas d'autres grandes marques concurrentes de fabrication d'ustensiles de cuisine ?
Et puis pourquoi avoir attendu 18 mois pour avertir l'entreprise qu'elle était sur la liste noire, ' ne lui permettant ainsi aucun moyen de défense ?
Des ombres sur un tableau déjà bien noir. Gilles Combe l'a affirmé : «Je ne pourrai pas embaucher... Je ne délocaliserai pas, pourtant ce serait facile et que l'on m'y pousse plus ou moins avec une telle situation, mais je vais me battre pour conserver les 200 emplois qui resteront, et si nous avons du travail supplémentaire, je ferais appel à des intérimaires...», ajoute Gilles Combe.

SÉBASTIEN LAHALLE

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Mais ou va-t-on ?

Le saviez-vous?
Bien sûr que non... mais quelques jours avant l'article de la NR sur les "Difficultés de la Sitram", il était publié dans le même journal a NR du 17-18 mai 2003, en page 16 (annonces classés) l'avis d'offre de reprise suivant :

Quoi ?
Et bien oui, La Sorecso est mise en liquidation judiciaire "par jugement déclaratif" du 7 mai 2003 (tribunal de Commerce de Chateauroux).
S'il n'y a pas de repreneur pour cette offre, cela fera 19 salariés au tapis (VRP non compris) sur la seule commune de Saint-Benoît. Les licenciements ont déjà été notifiés aux intéressés et seront effectifs fin juin.
En plus, la taxe professionnelle, mais aussi les loyers s'élevant à près de 18 029,338 euros/an, 118 264,72 Francs, ne rentreront plus dans les caisses de la commune...
La vente de la maison de la rue du Portugal ne colmatera même pas la fissure !
Ceux qui étaient présents lors de récents conseils municipaux, au cours desquels "l'affaire Jolivet" occupait les conseillers, peuvent, soit sourire, soit pleurer… et se souvenir des déclarations prononcées ces jours-là...
La Sorecso, locataire de la ZA, se cassait la G..... et personne de la municipalité n'y aurait pris garde ?
Il y a lieu de penser que notre "Génie du Haut-Saint-Benoît", qui jurait, à son arrivée, que l'emploi allait se développer dans notre commune et qui souriait jadis auprès du candidat Uempé de notre canton, n'avait pas prévu cela.
Avec son expérience en entreprise, il ne pourrait pas reprendre la Sorecso 

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Revue de Presse de Conseil (du 18 avril)...

Ne plus se faire sonner les cloches… pascales !
Dans son article publié le 22 avril 2003, La NR explique ainsi la démission du maire de Saint Benoit de sa vice-présidence du Syndicat du Rasimier :
"il abandonne le poste de vice-président de ce syndicat entièrement dédié à la collecte et au tri des ordures ménagères.
Le sujet, on le sait, suscite la grogne dans la plupart des quinze localités regroupées au sein de ce syndicat, grogne liée aux exigences définies ici dans le cadre du tri sélectif."

Là, soyons clair... la grosse majorité des "grogneurs" semble se situer dans les communes dont les habitants ne payait pas encore de taxe de ramassage des ordures ménagères.
En l'occurrence, Saint-Benoît et Roussines. Les autres communes semblent être moins touchées… et leurs maires se font moins sonner les cloches !
Dans cet article, le maire commente son geste et cela ne manque pas de sel :
« A la fois maire de Saint-Benoît et vice-président de ce syndicat, j'avais des intérêts contradictoires à défendre explique Marc Dumont. Comme je ne veux pas démissionner du poste de maire, j'ai fait le choix de me retirer de la vice-présidence du Rasimier ».
Dans les années 60, le général nous avait fait le coup du "c'est moi, ou le chaos".
En 2003, le maire de Saint-Benoît nous explique sensiblement la même chose...
Il tente de se refaire une virginité en masquant ses responsabilités dans le présent chaos, et il explique clairement que s'accrocher à son poste de maire est plus "intéressant" que d'être vice-président du Rasimier.
Mais vous êtes vraiment sûr que les bénédictins partagent cet "intérêt" ?
Auraient-ils regretté le complet départ de leur actuel premier magistrat ?

Début

Brèves de Conseil (du 18 avril)...

Un Huis-clos "portes ouvertes"...
Pas aussi menaçant que ça, et pas aussi nombreux que ça, les spectateurs qui s'étaient pointés à l'entrée de la salle 12 pour ce conseil municipal assez exceptionnel du 18 avril.
Du côté du conseil, l'effectif ne s'élevait qu'à 6 membres, dont aucun n'avait été doté du moindre pouvoir... (Dumont, Dagorne, Cuevas, Laprade, Peter & Level).
Avant même le début de séance, ça discutait ferme, et certains des conseillers considéraient déjà que ce huis-clos était parfaitement inutile...
Irrespect suprême de la parole du chef, ils demandèrent même au maire, non sans forts coups de colère et menaces de "s'absenter définitivement de la séance", le simple respect de la procédure, par un vote sur la question en début de séance.

Alors on reste dehors ?
Finalement la salle est ouverte, et le Maire fait d'abord voter le compte-rendu de la réunion du 28 mars...
Puis c'est, comme à regret, qu'il met aux voix le huis-clos, qu'il déclare (c'est pas moi, c'est l'autre) avoir été réclamé par quelques-uns de ses conseillers...
Résultat aucun vote POUR !
La séance pouvait commencer... Toutes portes ouvertes !

De bien bonnes nouvelles....
Il faut croire que ce que l'on voulait nous cacher était l'audition par le conseil de Thierry Bernard, Maire de Sacierges-Saint-Martin et responsable du SIVOM Brenne-Val de Creuse.
Comme le souhaitait celui-ci, il fut questionné sur la façon dont son SIVOM menait les affaires de ramassage et de traitement des OM dans la Brenne.
Et comme un bohneur n'arrive jamais seul, il indiqua à ses auditeurs que la formule adoptée par le SICTOM du Rasimier (apport volontaire) n'était peut-etre pas la plus mauvaise, vu que le ramassage au porte à porte provoque plus de rejet (donc de mise en décharge directe).
Il y eut alors comme un malaise, qui s'expliquera par la lettre de notre maire présentée plus loin.

C'est quoi le social ?
En plus, Thierry Bernard mit en avant le fait que le ramassage des OM, ainsi que leur traitement, était organisé "en régie".
dans ce SIVOM et, sauf le stockage ultime en CET, rien n'est donc dans les mains des opérateurs privées (coved-bouygues ou onyx-Vivendi), qui ont eu la préférence de tous les élus du Rasimier, y compris celle des deux représentants de notre commune.
Résultat, il y a eu 33 emplois créés à ce jour par le SIVOM de la Brenne : 13 pour l'usine de retraitement, 17 pour la collecte, et 3 pour la déchetterie du Blanc... et il y en aura certainement d'autres...
Ces personnels sont tous employés de la communauté de communes, et ont donc un statut stable...
[Ce qui, paraît-il, est loin d'être le cas des salariés des groupes précités qui, eux, n'emploiraient pratiquement que des intérimaires, quelquefois venant de départements limitrophes].
Mais dès qu'il s'agit de social, on peut dire que nos conseillers ne semblent guère intérressés. Le maire dans sa lettre de démission publiée ci-dessous, ne remet pas en cause le systeme de privatisation, mais juste les services rendus... et du bout des lèvres!

Un vote référant...
Un point, rajouté au menu de ce conseil, était la réception d'une assignation en référé devant le tribunal de Chateauroux, référé demandé par l'Association des Amis du Musée du Paysage.
L'audience de référé se déroulera le 9 mai 2003.
Le maire a réclamé à son conseil de voter la possibilité d'ester en justice sur cette affaire... Ce sur quoi les conseillers se prononcèrent pour à la majorité.
Seul regret d'un des élus... un référé bloque notre possibilité de faire ce que l'on veut de ces tableaux... et surtout de les vendre.
Ah, c'était ça les ventes prévues au Primitif 2003 ?

Rubrique sportive
À ce sujet, le premier adjoint ne put s'empêcher de rudoyer à nouveau la précédente municipalité, l'accusant d'avoir acheté ces tableaux avec l'argent des Bénédictins, bref d'avoir abusé des finances publiques, et menaçant de porter le dossier sur la place publique, d'informer les Bénédictins et la Presse, sur ces 400.000 francs de subvention communale qu'il estime avoir été détournée.
Et oui, la vie bénédictine va bientôt faire penser à un match de foot... avec ses tacles et ses cartons rouges.
Là, on ne peut se retenir d'essayer de vous faire rire en vous narrant un dialogue récent :
- Qui était le trésorier de l'association des amis du musée jusqu'en fin 2002 ?
- Ce s'rait-il pas un actuel élu nommé Gilles Combe ?

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Il ne veut plus sortir... ses ordures !

Une fois leur invité reparti, le conseil écouta le maire lire sa missive adressée à Jean-Claude Nogrette, président du SICTOM du Rasimier…
Objet : Je démissionne de mon poste de Vice-Président du SICTOM !
Applaudissements nourris de son conseil, et pratiquement aucun chez les spectateurs...
Faut dire que la ficelle semble un peu grosse; Cette oportuniste démission a une furieuse tendance à resssembler à une tentative désespérée pour se refaire une virginité...
Gageons que de nombreux bénédictins
- n'oublieront pas l'augmentation globale de leurs impôts, taxes et redevances…
- n'oublieront pas l'aberration des installations de plateformes de tri sélectif (celle du bas de Saint-Benoît, côté pont-barrage, est un sommet du genre),
- n'oublieront pas l'absence de réponse claire à leurs problèmes, dont le maire, ses adjoints et ses conseillers furent les acteurs, et sont donc évidemmment entièrement responsables.

 

Nous vous livrons ici le texte de cette lettre (commentaires appronfondis plus tard), que des élus n'ont pas hésité à nous communiquer :

Mairie de Saint-Benoît-du-Sault
[...]

Monsieur Marc DUMONT Maire de Saint Benoît du Sault
à Monsieur J. Claude NOGRETTE Président du Rasimier Mairie 36310 DUNET

Saint Benoît du Sault,
Le 17 avril 2003

Nos Réf.
MD/SB
Objet : Rasirnier

Monsieur le Président,
          
Concilier le mode de fonctionnement du Syndicat et les désirs de mes administrés m'apparaît comme étant de plus en plus irréalisable.
           
Le choix de plates formes d'apport volontaire est critiqué par la majorité de la population bénédictine ainsi que par celle de mon Conseil.
          
L'étude du ramassage des recyclables en porte à porte n'a jamais été envisagée concrètement ; or ce système est le souhait d'une très grande partie de la population.
          
Par ailleurs le démarrage du tri sélectif se heurte à de multiples lenteurs de la part du Syndicat. Citons par exemple:

1 °) les difficultés à obliger ONYX à respecter son contrat et à imposer à cette société les pénalités prévues dans son contrat.

2°) le doublement de la plate forme de la Gendarmerie de Saint-Benoît-du-Sault, à chaque réunion reporté.

3°) l'absence de solution pour l'évacuation des déchets verts à Saint-Benoît.

           Le Maire de Saint-Benoît-du-Sault est constamment tenu pour responsable de ces carences. Cette situation ne peut perdurer.
          
Je me vois donc contraint de démissionner de mon poste de vice-président du Syndicat du Rasimier. J'ai dans cette démarche le soutien de l'ensemble de, mon Conseil.
          
Je resterai cependant l'un des deux représentants de la Commune de Saint-Benoît-du-Sault au sein du Syndicat au côté de Monsieur Alain LAPRADE.

          Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations dévouées.

Le maire.


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Croa, croa...

C'est le printemps, les corbeaux recroassent !



On croyait que nous en avions terminé avec les délires anonymes.
Mais, ce n'est pas parce qu'un texte, reçu dans un grand nombre de foyers bénédictins, parle d'un poisson pour voir là-dedans un pur produit de la pisciculture.
Et oui, le printemps nous ramène une nouvelle miction du fumeux, furieux, et toujours anonyme "Comité pour un nouveau Saint-Benoit" (posté, selon nos infos, de Déols ou de Chateauroux).
Au moins, ce dont nous pouvons assurer nos lecteurs, c'est que nous n'en sommes ni les auteurs, ni les inspirateurs.
D'autant que vous pouvez être sûrs d'une chose : C'est que nous n'avons pas voté pour la liste de l'actuel maire.
En plus, ces gens-là ont des moyens pour photocopier et "router" un tel texte, ce qui n'est pas le cas du Ouaibmaistre et de son équipe.
Et surtout nous avons un peu d'inquiétude sur l'utilité de tels messages dont le contenu frise allégrement l'insulte.
Nous ne le publierons donc pas.
Retenons simplement quelques vérités, ou contrevérités, contenues dans ce "poulet" sans humour, et bourrés de fautes :
- Oui, lors du dernier conseil, un maire adjoint a bien déclaré qu'il en avait assez de se faire agresser par les citoyens de la commune au sujet des poubelles (mais pas dans les termes indiqués).
- Oui, nous avions appris que des Bénédictins avaient été sollicités récemment pour être d'éventuels candidats sur une liste proche de l'actuel maire, et nous ne sommes pas de ceux-là.
- Non, des élections partielles ne sont pas encore d'actualité, puisque le nombre des démissionnaires n'est pas encore assez élevé.
- Non, mille personnes n'ont pas été trompées à Saint-Benoît. Sinon cela voudrait dire que le nombre des inscrits dans la commune aurait considérablement augmenté, et que nous serions maintenant la première commune du canton… ce qui est loin d'être le cas !
En plus, il est probable que le résultat d'un nouveau scrutin ne changera pas grand-chose à certaines décisions d'un futur conseil. Les membres restants de l'actuel conseil n'ont jamais fait autre chose que valider ou s'abstenir, alors que certaines initiatives du maire auraient naturellement dû engendrer des votes "contre".
Et cela risque de continuer... Même si ceux qui s'intitulent déjà "des gens de confiance", et qui ont écrit ce texte, étaient élus !

 

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Conseil du 28 mars, selon la NR...

Un compte-rendu de conseil municipal, publié un 1er Avril, n'est pas forcément une galéjade.
Certains lecteurs de la NR auraient pu le penser à la lecture, dans la page 3, de cet article mélangé à une actualité fort poissonneuse !
Pourtant notre confrère Jean-Michel Bonnin, même s'il n'était pas présent lors de ce conseil, n'a vraiment rien inventé :

Nouvelle démission à Saint-Benoît-du-Sault

Le conseil municipal de Saint-Benoît-du-Sault continue de s'amenuiser avec une quatrième démission depuis sa mise en place en mars 2001. Marie-Line Mazingue a en effet annoncé vendredi soir en début de séance qu'elle quittait l'équipe municipale pour des divergences de vue avec le maire, Marc Dumont.
Avant d'aller s'asseoir parmi le public pour suivre las débats en tant que simple spectatrice, l'élue a expliqué qu' elle ne "souhaitait plus continuer à siéger dans les conditions actuelles" et préférait se retirer, même si elle "aurait voulu aller au bout de son mandat, par respect pour la population".
Marie-Line Mazingue ajoute après coup : "Depuis deux ans M. Dumont agit seul. J'espérais que ça changerait mais les faits se sont accumulés et il n'est pas possible de travailler en équipe. Un problème personnel récent avec le maire a été la goutte qui a fait déborder le vase et je préfère partir. Je suis à saturation."
Après cette démission, le conseil de Saint-Benoît-du-Sault ne compte plus que onze membres sur quinze. puisqu' Isabelle Marin, Isabelle Nivelle et Jean-Pierre Montané ont déjà quitté leurs fonctions ces derniers mois.
Rappelons également, pour souligner l'ambiance. que deux adjoints, Jean-Claude Bourgoin et Pierre Level, ont laissé leurs postes suite à des différends avec le maire.
Si l'hémorragie se poursuit. les Bénédictins retourneront aux urnes avant l'échéance municipale du printemps 2007. . .
J.-M. B.


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Brèves de Conseil (du 28 mars)...

Et de 4 !
On va finir par croire que la municipalité de Saint-Benoit est abonnée aux défections.
Au début de ce dernier conseil, une conseillère a décidé de présenter publiquement sa démission et de rejoindre, ce soir-là, les bancs des simples citoyens.
Venant de la part d'une personne qui jadis nous affirmait haut et fort que "des choses avaient été faites... [lesquelles ?] Ben, le fleurissement !", on peut s'étonner.
Elle invoque un manque de confiance envers le maire.
Mais, dit-elle "une goutte d'eau a fait déborder le vase déjà bien rempli depuis 6 mois !".
Dans ce cas, on comprend mieux que ça ait débordé quand on a rajouté les fleurs!

Quelle goutte d'eau ?
Nous on la connaît, même si la conseillère démissionnaire nous a dit que ce n'était pas l'essentiel. Elle souhaitait simplement faire entrer prochainement son mari dans les murs d'un local artisanal qui devrait se libérer sur la Zone.
Seulement monsieur le maire aurait proposé ledit local à d'autres.
Une frustration que n'avait pas eu à subir un autre membre du conseil !

Petit poisson ?
Sans doute, vexé par la déclaration de sa conseillère, le maire a laissé entendre, devant le conseil, qu'elle affabulait.
Aurait-elle donc rêvé ?
Nous, nous connaissons au moins deux personnes contactées… et elles confirment.
Alors, une question se pose : Le spécialiste bénédictin des "plaisanteries" aurait-il vu son poisson éventé avant le 1er avril?

Appel à la Fronde !
Le conseil fut informé (comme nous l'étions depuis plusieurs semaines) du refus du préfet d'autoriser toute dérogation pour des ramassages supplémentaires des O.M.
Le conseiller "indépendant", qui semble maintenant devenir "indépendantiste", a donc demandé la réunion d'un conseil extraordinaire pour qu'il y soit décidé que la commune rentre, à ce sujet, dans l'illégalité.
Pour bientôt donc, la création d'un FLPB, Front de Libération des Poubelles Bénédictines !

Que faire de la Perception ?
À l'image de ce qui se passe en Corse, ce FLPB ne risque-t-il pas, un jour, de dynamiter la perception, comme cela s'est passé récemment à BORGO.
Encore faudrait-il que personne ne vende la mèche pour renflouer les caisses de la commune ?

C'est pas moi, c'est encore l'autre !
Malgré un report positif (bénéficiaire) de 177.601 Euros du compte de 2002 vers le Budget primitif de 2003, un adjoint qui se déclarait banquier, affirme toujours que la nouvelle municipalité ne peut pas investir...
La cause serait maintenant, selon ses déclarations lors du conseil, la politique dispendieuse de la précédente municipalité en matière de personnel communal.
Avec 30% de son budget consacré à ce poste, Saint-Benoit n'atteint pas encore les sommets de certaines communes du département (à chateauroux, il s'agirait de 50%).
Le même adjoint qui, avec le maire, nous promettait jadis la publication d'un audit sur les incuries de la précédente municipalité a pourtant approuvé l'embauche d'un nouvel employé administratif.
Et aussi le licenciement illégal d'un emploi-jeune, cette opération ayant débouché, en 2002 et devant les Prud'hommes, sur une condamnation à verser
15.987,24 Euros (plus de 100.000 F) d'indemnités à la jeune licenciée.
Alors qui grève le budget ?

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Brèves de Conseil (du 28 mars) 2ème série...

Salle des Ventes
Les cessions, surtout immobilières, effectuées par la municipalité n'auraient rapporté que 116.000 Euros (760.000 Francs à la louche !). Mais pour exécuter ces cessions, il aura fallu dépenser 21.947 Euros (143.962 Francs).
Finalement, cela n'a vraiment rapporté que 94.053 Euros (616.947 Francs).
C'est sans compter, aussi, près de 3.048 Euros (20.000 Francs) minimum qu'il faudra fatalement dépenser pour déplacer, un jour ou l'autre, l'armoire d'appareillage et d'alimentation de l'éclairage publique du quartier du Portugal, situé actuellement dans une batisse cédée à un particulier (Celle de l'Ex jardin public de la rue du Portugal).
Dire que tout ça n'est même pas le bénéfice reporté de 2002 à 2003 ! Alors, d'où vient le reste ?

Économies sur le dos des bénédictins !
En principe, le revenu des cessions immobilières devait être mis de côté, afin d'être affecté à de jolies opérations futures.
Mais cela n'est pas l'essentiel des économies réalisées en 2002.
La différence, entre l'économie totale et les cessions, est donc de 83.548 Euros (548.038 Francs).
Et dans ce résultat, il y a aussi 53.300 Euros environ (350.000 Francs) d'économie réalisée sur le dos des Bénédictins (chiffre, rappelons-le, avancé par l'un des conseillers municipaux).
Car cette somme était affectée, jadis, au budget de ramassage et évacuation des Ordures Ménagères.

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POLT : Notre député s'exprime...

POLITIQUE
Inquiétudes parlementaires
Dans un communiqué, Jean-Paul Chanteguet, maire du Blanc et député socialiste de la troisième circonscription, exprime ses «inquiétudes vis-à-vis du projet d'amélioration de le liaison ferroviaire Paris-OrIéans-Limoges-Toulouse (POLT). En effet poursuit-il, Il est important de noter que lors de la séance du mardi 25 mars 2003 des questions orales sans débat à l'Assemblée nationale, M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports et à la Mer a clairement déclaré que l'audit demandé par le gouvernement sur ce dossier contenait, en le citant, des éléments qui seront désagréables aux promoteurs de la liaison POLT».
Rappelant que ce rapport met en avant «la faible rentabilité d'un projet de liaison ferroviaire rapide sur cet axe», M. Chanteguet ajoute que cette conclusion était déjà connue de tous les partenaires qui défendent le projet » avant de dénoncer le fait que «tous les surcoûts liés à l'aménagement de la ligne sont imputés au projet POLT alors que ceux-ci devront obligatoirement être réalisés».
II conclut en écrivant que ce projet décidé par le précédent gouvernement avait trouvé ses financements et que certains aménagements sont déjà engagés».

Début

Et le PS va s'exprimer... (ah?)

Quoi ? Ils existent encore ?
Quelle ne fut pas notre surprise à la lecture de l'Écho du Centre/La Marseillaise, sous la plume de Pascal Odent, d'apprendre la naissance d'une section cantonale du PS à Saint-Benoît.
Depuis la déconfiture de Yoyo, il est vrai qu'il fallait réagir.
Et puis dans le coin, y'avait pratiquement que le PC qui s'exprimait. Et encore.
Bref faut croire que les prochains débats locaux seront un peu plus politisés...
Une politisation que nous aurions aimé voir lors de l'affaire de la décharge ONIX-VIVENDI de Mouhet, ou dans l'actuel malaise qui entoure la mise en place du SICTOM du Rasimier. A ce sujet, d'ailleurs, nous esperons qu'un jour certains responsables politiques, ou élus locaux, remettront les pendules à l'heure et nous expliquerons à haute et intelligible voix qui est responsable de cette incurie.

PS (c'est le cas de le dire) : COMBAT, sans être une marque déposée, était un mouvement de la résistance, puis un journal dirigé par D'Astier de la Vigerie. C'était un Rad-Soc qui s'était, d'ailleurs, présenté aux élections dans l'Indre.
L'ancrage à gauche de Saint-Benoît est historique puisque, dans les années 50 les scores était les suivants :
PS (ex-SFIO) : 186voix. PCF : 81 voix. Radicaux (à l'époque de Gauche/tendance France profonde) : 237voix.

ST-BENOIT-DU-SAULT
Parti socialiste : retour à la case combat
Avec la création de sa 19eme section cantonale, les militants P.S. de l'Indre affichent clairement leurs volontés de renforcer leur présence sur le terrain.

Militants, sympathisants et invités se donc retrouvés vendredi 28 mars salle 11 de l'ancien collège de Saint-Benoît afin d'entériner ce projet qui leur tenait à coeur.
En réaffirmant l'ancrage à gauche du P.S., Dominique Roullet, annonçait d'office la couleur "il faut être offensif et se faire entendre..." . Tout le monde peut se rendre compte aujourd'hui que, contrairement à ce qui avait été colporté lors des dernières élections, le clivage droite-gauche n'est pas une utopie. Sauvegarde des services publics, retraite, exclusion, régréssion sociale ou mondialisation sont autant de thèmes qu'auront à aborder les militants socialistes et qui, parmi d'autres, feront certainement l'objet de réunions-débats.
Pour le premier secrétaire fédéral (Dominique Roullet), ces réunions revêtent une importance considérable face au combat de la gauche, ces échanges d'opinions et de réflexions doivent aussi être des lieux de convivialité. Jean-Paul Chanteguet quant à lui, rappelait le rôle primordial du canton bénédictin lors des dernières mandatures et apportait appuis et soutien aux militants présents.
La perspective du congrès du P.S. cette année et les élections cantonales et régionales à l'horizon 2004 devraient largement occuper les militants et sympathisants de la section de Saint-Benoit - sans compter les problèmes plus locaux. Comme on dit : "il y a du pain sur la planche" En attendant, le bureau devrait être incessamment élu; Michel Brossard en est actuellement son secrétaire.

PO.


Début

 
à suivre...
Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.

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