L'actualité
de Saint-Benoît
et des environs
(mars, avril, mai & juin 2003-L) :
Politique locale
Ce que l'on appelle déjà "l'affaire Sitram" n'est pas sans nous poser quelques problèmes :
1/ Un
article de la NR peu convaincant, et un article de l'Echo, un peu moins
flou et que nous publions ci-dessous.
2/ Des
chiffres divergents, tantôt en Euros, tantôt en Francs,
dans les articles de la NR et de L'Echo du Centre. Nous allons les réétudier !
3/ Ces
deux articles ne laissent la parole qu'à Gilles Combe, directeur
de la SITRAM, dont nous n'entendons pas contester ici l'honnêteté...
Cependant, une bonne enquête journalistique aurait peut-être
dû donner la parole à la partie adverse : Les salariés
qui quittent et attaquent la Sitram, ou à leurs conseils...
Pourquoi
cette absence ?
4/ Pourquoi
cet étrange silence des élus locaux et départementaux,
souvent prompts à réagir à la moindre situation critique.
Ce silence assourdissant est aussi de mise sur l'affaire SORECSO !
5/ Nous
supposons que les motivations des salariés de la Sitram,
voulant quitter l'entreprise, peuvent reposer sur deux doutes partagés
par la population du canton de Saint-Benoît, et au-delà :
- Celui du devenir de la Sitram, tel que décrit par Gilles Combe,
- Celui du devenir de leur retraite qui, dans la situation sociale présente,
d'annonce de réforme régressive, ne peut que les inciter à un
rapide départ du monde du travail, vers une retraite bien méritée. Mais
rien là-dessus dans nos deux quotidiens locaux....
Donc voilà l'article de L'Echo :
de
LA MARSEILLAISE/ ECHO DU CENTRE du Mercredi 21 Mai 2003 Page
6 Le
Mystère plane autour de l'affaire de la Sitram L'usine de St Benoît du-Sault pourrait perdre un tiers de ses salariés d'ici à 2008. La
société Sitram est l'entreprise phare de l'Indre.
Spécialisée dans la fabrication d'ustensiles de
cuisine (casseroles, autocuiseurs ...), elle est implantée à Saint-Benoît-du-Sault
et commerce dans de nombreux endroits à travers le monde
(Europe, Asie, Amérique du Nord). Elle emploie sur le
site de St-Benoît près de 350 salariés. Du
coup, les salariés font à juste titre valoir leur
droit à un départ en retraite anticipé:
En effet, pour trois ans d'expositions à l'amiante la
loi autorise à partir un an plus tôt que l'âge
légal. A l'heure actuelle, 23 personnes sont déjà parties.
Ce sont 63 salariés qui sont potentiellement, susceptible
de quitter l'entreprise et 120 d'ici à 2008. Gilles Combe
refuse alors de payer l'indemnité de départ en
retraite qui revient à ses salariés. Autre
fait curieux: comment peut-on classer une entreprise sur la liste à amiante
alors que le taux d'amiante à toujours été en
dessous des taux à risques ? Où encore : pourquoi
la Sitram serait sur cette liste et pas d'autres grandes marques
concurrentes de fabrication d'ustensiles de cuisine ? |
Le
saviez-vous?
Bien
sûr que non... mais quelques jours avant l'article de la NR sur les "Difficultés
de la Sitram", il était publié dans le même journal
a NR du 17-18 mai 2003, en page 16 (annonces classés) l'avis d'offre
de reprise suivant :
Quoi ?
Et bien oui, La Sorecso est mise en liquidation judiciaire "par jugement
déclaratif" du 7 mai 2003 (tribunal de Commerce de Chateauroux).
S'il n'y a pas de repreneur pour cette offre, cela fera 19 salariés
au tapis (VRP non compris) sur la seule commune de Saint-Benoît. Les
licenciements ont déjà été notifiés aux
intéressés et seront effectifs fin juin.
En plus, la taxe professionnelle, mais aussi les loyers s'élevant à près
de 18 029,338 euros/an, 118 264,72 Francs, ne rentreront plus dans les caisses
de la commune...
La vente de la maison de la rue du Portugal ne colmatera même pas la
fissure !
Ceux qui étaient présents lors de récents conseils municipaux,
au cours desquels "l'affaire Jolivet" occupait les conseillers, peuvent,
soit sourire, soit pleurer… et se souvenir des déclarations prononcées
ces jours-là...
La Sorecso, locataire de la ZA, se cassait la G..... et personne de la municipalité n'y
aurait pris garde ?
Il y a lieu de penser que notre "Génie du Haut-Saint-Benoît",
qui jurait, à son arrivée, que l'emploi allait se développer
dans notre commune et qui souriait jadis auprès du candidat Uempé de
notre canton, n'avait pas prévu cela.
Avec son expérience en entreprise, il ne pourrait pas reprendre la Sorecso
Ne
plus se faire sonner les cloches… pascales !
Dans
son article publié le 22 avril 2003, La NR explique ainsi la
démission du maire de Saint Benoit de sa vice-présidence du
Syndicat du Rasimier :
"il abandonne le poste de vice-président de ce syndicat entièrement
dédié à la collecte et au tri des ordures ménagères.
Le sujet, on le sait, suscite la grogne dans la plupart des quinze localités
regroupées au sein de ce syndicat, grogne liée aux exigences
définies ici dans le cadre du tri sélectif."
Là, soyons clair... la grosse majorité des "grogneurs" semble
se situer dans les communes dont les habitants ne payait pas encore de taxe
de ramassage des ordures ménagères.
En l'occurrence, Saint-Benoît et Roussines. Les autres communes semblent être
moins touchées… et leurs maires se font moins sonner les cloches !
Dans cet article, le maire commente son geste et cela ne manque pas de sel
:
«
A la fois maire de Saint-Benoît et vice-président de ce syndicat,
j'avais des intérêts contradictoires à défendre
explique Marc Dumont. Comme je ne veux pas démissionner du poste de
maire, j'ai fait le choix de me retirer de la vice-présidence du Rasimier ».
Dans les années 60, le général nous avait fait le coup
du "c'est moi, ou le chaos".
En 2003, le maire de Saint-Benoît nous explique sensiblement la même
chose...
Il tente de se refaire une virginité en masquant ses responsabilités
dans le présent chaos, et il explique clairement que s'accrocher à son
poste de maire est plus "intéressant" que d'être vice-président
du Rasimier.
Mais vous êtes vraiment sûr que les bénédictins
partagent cet "intérêt" ?
Auraient-ils regretté le
complet départ de leur actuel premier magistrat ?
Un
Huis-clos "portes ouvertes"...
Pas
aussi menaçant que ça, et pas aussi nombreux que ça,
les spectateurs qui s'étaient pointés à l'entrée
de la salle 12 pour ce conseil municipal assez exceptionnel du 18 avril.
Du côté du conseil, l'effectif ne s'élevait qu'à 6
membres, dont aucun n'avait été doté du moindre pouvoir...
(Dumont, Dagorne, Cuevas, Laprade, Peter & Level).
Avant même le début de séance, ça discutait ferme,
et certains des conseillers considéraient déjà que ce
huis-clos était parfaitement inutile...
Irrespect suprême de la parole du chef, ils demandèrent même
au maire, non sans forts coups de colère et menaces de "s'absenter
définitivement de la séance", le simple respect de la
procédure, par un vote sur la question en début de séance.
Alors
on reste dehors ?
Finalement
la salle est ouverte, et le Maire fait d'abord voter le compte-rendu de
la réunion
du 28 mars...
Puis c'est, comme à regret, qu'il met aux voix le huis-clos, qu'il
déclare (c'est pas moi, c'est l'autre) avoir été réclamé par
quelques-uns de ses conseillers...
Résultat aucun vote POUR !
La séance pouvait commencer... Toutes portes ouvertes !
De bien bonnes nouvelles....
Il
faut croire que ce que l'on voulait nous cacher était l'audition
par le conseil de Thierry Bernard, Maire de Sacierges-Saint-Martin et responsable
du SIVOM Brenne-Val de Creuse.
Comme le souhaitait celui-ci, il fut questionné sur la façon
dont son SIVOM menait les affaires de ramassage et de traitement des OM dans
la Brenne.
Et comme un bohneur n'arrive jamais seul, il indiqua à ses auditeurs
que la formule adoptée par le SICTOM du Rasimier (apport volontaire)
n'était peut-etre pas la plus mauvaise, vu que le ramassage au porte à porte
provoque plus de rejet (donc de mise en décharge directe).
Il y eut alors comme un malaise, qui s'expliquera par la lettre de notre
maire présentée plus loin.
C'est quoi le social ?
En plus,
Thierry Bernard mit en avant le fait que le ramassage des OM, ainsi que leur
traitement, était organisé "en régie".
dans ce SIVOM et, sauf le stockage ultime en CET, rien n'est donc dans
les mains des opérateurs privées (coved-bouygues ou onyx-Vivendi),
qui ont eu la préférence de tous les élus du Rasimier,
y compris celle des deux représentants de notre commune.
Résultat, il y a eu 33 emplois créés à ce jour
par le SIVOM de la Brenne : 13 pour l'usine de retraitement, 17 pour la collecte,
et 3 pour la déchetterie du Blanc... et il y en aura certainement
d'autres...
Ces personnels sont tous employés de la communauté de communes,
et ont donc un statut stable...
[Ce qui, paraît-il, est loin d'être le cas des salariés
des groupes précités qui, eux, n'emploiraient pratiquement
que des intérimaires, quelquefois venant de départements limitrophes].
Mais dès qu'il s'agit de social, on peut dire que nos conseillers
ne semblent guère intérressés. Le maire dans sa lettre
de démission publiée ci-dessous, ne remet pas en cause le systeme
de privatisation, mais juste les services rendus... et du bout des lèvres!
Un
vote référant...
Un
point, rajouté au menu de ce conseil, était la réception
d'une assignation en référé devant le tribunal de Chateauroux,
référé demandé par l'Association des Amis du
Musée du Paysage.
L'audience de référé se déroulera le 9 mai 2003.
Le maire a réclamé à son conseil de voter la possibilité d'ester
en justice sur cette affaire... Ce sur quoi les conseillers se prononcèrent
pour à la majorité.
Seul regret d'un des élus... un référé bloque
notre possibilité de faire ce que l'on veut de ces tableaux... et
surtout de les vendre.
Ah, c'était ça les ventes prévues au Primitif 2003 ?
Rubrique sportive
À
ce sujet, le premier adjoint ne put s'empêcher de rudoyer à nouveau
la précédente municipalité, l'accusant d'avoir acheté ces
tableaux avec l'argent des Bénédictins, bref d'avoir abusé des
finances publiques, et menaçant de porter le dossier sur la place
publique, d'informer les Bénédictins et la Presse, sur ces
400.000 francs de subvention communale qu'il estime avoir été détournée.
Et oui, la vie bénédictine va bientôt faire penser à un
match de foot... avec ses tacles et ses cartons rouges.
Là, on ne peut se retenir d'essayer de vous faire rire en vous narrant
un dialogue récent :
- Qui était le trésorier de l'association des amis du musée
jusqu'en fin 2002 ?
- Ce s'rait-il pas un actuel élu nommé Gilles Combe ?
Une
fois leur invité reparti, le conseil écouta le maire
lire sa missive adressée à Jean-Claude Nogrette, président
du SICTOM du Rasimier…
Objet : Je démissionne de mon poste de Vice-Président du SICTOM !
Applaudissements nourris de son conseil, et pratiquement aucun chez les spectateurs...
Faut dire que la ficelle semble un peu grosse; Cette oportuniste démission
a une furieuse tendance à resssembler à une tentative désespérée
pour se refaire une virginité...
Gageons que de nombreux bénédictins
-
n'oublieront pas l'augmentation globale de leurs impôts, taxes et
redevances…
-
n'oublieront
pas l'aberration des installations de plateformes de tri sélectif
(celle du bas de Saint-Benoît, côté pont-barrage,
est un sommet du genre),
-
n'oublieront pas l'absence de réponse
claire à leurs
problèmes, dont le maire, ses adjoints et ses conseillers furent
les acteurs, et sont donc évidemmment entièrement responsables.
Nous vous livrons ici le texte de cette lettre (commentaires appronfondis plus tard), que des élus n'ont pas hésité à nous communiquer : |
Mairie
de Saint-Benoît-du-Sault [...] Monsieur
Marc DUMONT Maire de Saint Benoît du Sault Saint
Benoît
du Sault, Nos
Réf. Monsieur
le Président,
Le
Maire de Saint-Benoît-du-Sault
est constamment tenu pour responsable de ces carences. Cette
situation ne peut
perdurer. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes salutations dévouées. Le maire. |
C'est le printemps, les corbeaux recroassent !
|
On croyait que nous en avions terminé avec les délires
anonymes. Mais, ce n'est pas parce qu'un texte, reçu dans un grand nombre de foyers bénédictins, parle d'un poisson pour voir là-dedans un pur produit de la pisciculture. Et oui, le printemps nous ramène une nouvelle miction du fumeux, furieux, et toujours anonyme "Comité pour un nouveau Saint-Benoit" (posté, selon nos infos, de Déols ou de Chateauroux). Au moins, ce dont nous pouvons assurer nos lecteurs, c'est que nous n'en sommes ni les auteurs, ni les inspirateurs. D'autant que vous pouvez être sûrs d'une chose : C'est que nous n'avons pas voté pour la liste de l'actuel maire. En plus, ces gens-là ont des moyens pour photocopier et "router" un tel texte, ce qui n'est pas le cas du Ouaibmaistre et de son équipe. Et surtout nous avons un peu d'inquiétude sur l'utilité de tels messages dont le contenu frise allégrement l'insulte. Nous ne le publierons donc pas. Retenons simplement quelques vérités, ou contrevérités, contenues dans ce "poulet" sans humour, et bourrés de fautes : - Oui, lors du dernier conseil, un maire adjoint a bien déclaré qu'il en avait assez de se faire agresser par les citoyens de la commune au sujet des poubelles (mais pas dans les termes indiqués). - Oui, nous avions appris que des Bénédictins avaient été sollicités récemment pour être d'éventuels candidats sur une liste proche de l'actuel maire, et nous ne sommes pas de ceux-là. - Non, des élections partielles ne sont pas encore d'actualité, puisque le nombre des démissionnaires n'est pas encore assez élevé. - Non, mille personnes n'ont pas été trompées à Saint-Benoît. Sinon cela voudrait dire que le nombre des inscrits dans la commune aurait considérablement augmenté, et que nous serions maintenant la première commune du canton… ce qui est loin d'être le cas ! En plus, il est probable que le résultat d'un nouveau scrutin ne changera pas grand-chose à certaines décisions d'un futur conseil. Les membres restants de l'actuel conseil n'ont jamais fait autre chose que valider ou s'abstenir, alors que certaines initiatives du maire auraient naturellement dû engendrer des votes "contre". Et cela risque de continuer... Même si ceux qui s'intitulent déjà "des gens de confiance", et qui ont écrit ce texte, étaient élus ! |
Un
compte-rendu de conseil municipal, publié un 1er Avril, n'est
pas forcément une galéjade. |
|
Et
de 4 !
On va finir par croire que la municipalité de Saint-Benoit est abonnée
aux défections.
Au début de ce dernier conseil, une conseillère a décidé
de présenter publiquement sa démission et de rejoindre, ce
soir-là, les bancs des simples citoyens.
Venant de la part d'une personne qui jadis nous affirmait haut et fort que
"des choses avaient été faites... [lesquelles ?]
Ben, le fleurissement !", on peut s'étonner.
Elle invoque un manque de confiance envers le maire.
Mais, dit-elle "une goutte d'eau a fait déborder le vase
déjà bien rempli depuis 6 mois !".
Dans ce cas, on comprend mieux que ça ait débordé quand
on a rajouté les fleurs!
Quelle
goutte d'eau ?
Nous on la connaît, même si la conseillère démissionnaire
nous a dit que ce n'était pas l'essentiel. Elle souhaitait simplement
faire entrer prochainement son mari dans les murs d'un local artisanal qui
devrait se libérer sur la Zone.
Seulement monsieur le maire aurait proposé ledit local à d'autres.
Une frustration que n'avait pas eu à subir un autre membre du conseil !
Petit
poisson ?
Sans doute, vexé par la déclaration de sa conseillère,
le maire a laissé entendre, devant le conseil, qu'elle affabulait.
Aurait-elle donc rêvé ?
Nous, nous connaissons au moins deux personnes contactées…
et elles confirment.
Alors, une question se pose : Le spécialiste bénédictin
des "plaisanteries" aurait-il vu son poisson éventé
avant le 1er avril?
Appel
à la Fronde !
Le conseil fut informé (comme nous l'étions depuis plusieurs
semaines) du refus du préfet d'autoriser toute dérogation
pour des ramassages supplémentaires des O.M.
Le conseiller "indépendant", qui semble maintenant devenir
"indépendantiste", a donc demandé la réunion
d'un conseil extraordinaire pour qu'il y soit décidé que la
commune rentre, à ce sujet, dans l'illégalité.
Pour bientôt donc, la création d'un FLPB, Front de Libération
des Poubelles Bénédictines !
Que
faire de la Perception ?
À l'image de ce qui se passe en Corse, ce FLPB ne risque-t-il pas,
un jour, de dynamiter la perception, comme cela s'est passé récemment
à BORGO.
Encore faudrait-il que personne ne vende la mèche pour renflouer
les caisses de la commune ?
C'est
pas moi, c'est encore l'autre !
Malgré un report positif (bénéficiaire) de 177.601
Euros du compte de 2002 vers le Budget primitif de 2003, un adjoint qui
se déclarait banquier, affirme toujours que la nouvelle municipalité
ne peut pas investir...
La cause serait maintenant, selon ses déclarations lors du conseil,
la politique dispendieuse de la précédente municipalité
en matière de personnel communal.
Avec 30% de son budget consacré à ce poste, Saint-Benoit n'atteint
pas encore les sommets de certaines communes du département (à
chateauroux, il s'agirait de 50%).
Le même adjoint qui, avec le maire, nous promettait jadis la publication
d'un audit sur les incuries de la précédente municipalité
a pourtant approuvé l'embauche d'un nouvel employé administratif.
Et aussi le licenciement illégal d'un emploi-jeune, cette opération
ayant débouché, en 2002 et devant les Prud'hommes, sur une
condamnation à verser 15.987,24
Euros
(plus de 100.000 F) d'indemnités à la
jeune licenciée.
Alors qui grève le budget ?
Salle
des Ventes
Les cessions, surtout immobilières, effectuées par la municipalité n'auraient
rapporté que 116.000 Euros (760.000 Francs à la louche !).
Mais pour exécuter ces cessions, il aura fallu dépenser
21.947 Euros (143.962 Francs).
Finalement, cela n'a vraiment rapporté que 94.053 Euros (616.947
Francs).
C'est sans compter, aussi, près de 3.048 Euros (20.000 Francs) minimum
qu'il faudra fatalement dépenser pour déplacer, un jour ou
l'autre, l'armoire d'appareillage et d'alimentation de l'éclairage
publique du quartier du Portugal, situé actuellement dans une batisse
cédée à un particulier (Celle de l'Ex jardin public
de la rue du Portugal).
Dire que tout ça n'est même pas le bénéfice
reporté de 2002 à 2003 ! Alors, d'où vient le reste
?
Économies sur le dos des bénédictins !
En principe, le revenu des cessions immobilières devait être
mis de côté, afin d'être affecté à de
jolies opérations futures.
Mais cela n'est pas l'essentiel des économies réalisées
en 2002.
La différence, entre l'économie totale et les cessions, est
donc de 83.548 Euros (548.038 Francs).
Et dans ce résultat, il y a aussi 53.300 Euros environ (350.000
Francs) d'économie réalisée sur le dos des Bénédictins
(chiffre, rappelons-le, avancé par l'un des conseillers municipaux).
Car cette somme était affectée, jadis, au budget de ramassage
et évacuation des Ordures Ménagères.
POLITIQUE
Inquiétudes
parlementaires
Dans un communiqué, Jean-Paul Chanteguet, maire du Blanc et député socialiste
de la troisième circonscription, exprime ses «inquiétudes
vis-à-vis du projet d'amélioration de le liaison ferroviaire
Paris-OrIéans-Limoges-Toulouse (POLT). En effet poursuit-il, Il
est important de noter que lors de la séance du mardi 25 mars 2003
des questions orales sans débat à l'Assemblée nationale,
M. Dominique Bussereau, secrétaire d'État aux Transports
et à la Mer a clairement déclaré que l'audit demandé par
le gouvernement sur ce dossier contenait, en le citant, des éléments
qui seront désagréables aux promoteurs de la liaison POLT».
Rappelant que ce rapport met en avant «la faible rentabilité d'un
projet de liaison ferroviaire rapide sur cet axe», M. Chanteguet
ajoute que cette conclusion était déjà connue de tous
les partenaires qui défendent le projet » avant de dénoncer
le fait que «tous les surcoûts liés à l'aménagement
de la ligne sont imputés au projet POLT alors que ceux-ci devront
obligatoirement être réalisés».
II conclut en écrivant que ce projet décidé par le
précédent gouvernement avait trouvé ses financements
et que certains aménagements sont déjà engagés».
Quoi ? Ils existent encore ?
Quelle
ne fut pas notre surprise à la lecture de l'Écho du Centre/La
Marseillaise,
sous la plume de Pascal Odent, d'apprendre la naissance d'une section cantonale
du PS à Saint-Benoît.
Depuis la déconfiture de Yoyo, il est vrai qu'il fallait réagir.
Et puis dans le coin, y'avait pratiquement que le PC qui s'exprimait. Et
encore.
Bref faut croire que les prochains débats locaux seront un peu plus
politisés...
Une politisation que nous aurions aimé voir lors de l'affaire de
la décharge ONIX-VIVENDI de Mouhet, ou dans l'actuel malaise qui
entoure la mise en place du SICTOM du Rasimier. A ce sujet, d'ailleurs,
nous esperons qu'un jour certains responsables politiques, ou élus
locaux, remettront les pendules à l'heure et nous expliquerons à haute
et intelligible voix qui est responsable de cette incurie.
PS
(c'est le cas de le dire) : COMBAT, sans être une marque déposée, était
un mouvement de la résistance, puis un journal dirigé par
D'Astier de la Vigerie. C'était un Rad-Soc qui s'était, d'ailleurs,
présenté aux élections dans l'Indre.
L'ancrage à gauche de Saint-Benoît est historique puisque,
dans les années 50 les scores était les suivants :
PS (ex-SFIO) : 186voix. PCF : 81 voix. Radicaux (à l'époque
de Gauche/tendance France profonde) : 237voix.
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ST-BENOIT-DU-SAULT Militants,
sympathisants et invités se donc retrouvés
vendredi 28 mars salle 11 de l'ancien collège de Saint-Benoît
afin d'entériner ce projet qui leur tenait à coeur. PO. |
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