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"Un programme éclectique, pour la première partie, ou chansons françaises, Classique et Négro spiritual se partagent l'affiche. Brel, Prévert et Kosma, Dvorak, Verdi et Williams constituant entre autres l'ossature de ce premier répertoire .

La seconde partie du concert, intitulée « Au fil des chansons », nous promène au cœur de la chanson Française avec les œuvres de Ferré, Ferrat, Brassens ou Trénet ou encore Duteil, Allwright et Fugain. Des airs et textes mytiques entrecoupés de contribution d'auteurs moins connus si ce n'est totalement inconnus, le tout composé de quatre parties,sur des arrangements de Norbert Ott et sous la direction de Robert Massonneau. A n'en pas douter, la salle polyvalente de la commune risque fort de connaître samedi un moment privilégié."
P.O."

Jamais il n'y a eu un tel retard sur ce site.
Les raisons :
- Problèmes persos (santé, administratifs, etc.) de votre serviteur.
- Problèmes techniques de mon fidèle compagnon, en l'occurrence l'ordinateur...
Vous pourriez penser que ce ne sont que des prétextes pour obtenir de vous, fidèles lecteurs, des excuses imméritées. Il n'en est rien, même si le 16 janvier, c'est ma fête !
Tachez juste de faire l'impasse sur ce retard, et de vous délecter de quelques tardives mais nouvelles infos.
Merci à toutes et tous !

Le Ouaibemestre

Que semble donc dire la femme de notre premier magistrat qui fasse tant rire son époux ? Réclame-t-elle la restitution des fleurs que le chanteur des Singlar Blou aurait volé sur son perron ? Quant à lui, pense-t-il qu'elle n'a rien compris aux paroles de la sulfureuse chanson "Papamobile, Pape immobile..." que nous a servi le groupe de Rock Agricole ? Ou est-ce elle qui pense la même chose de lui ? Qui le sait ? S'il y a eu larcin, les Singlar Blou ne sont pas le coup ! Car eux, au moins, ne nous ont pas volé lors de leur excellente prestation du Téléthon, pas plus qu'ils n'ont volé les applaudissements du public. Le plus triste est de n'avoir dénombré que quelques 70 spectateurs pour cette belle prestation proposée pour seulement 30 Francs. Que ceux qui les ont raté se mordent les doigts...

PORTRAIT

Savoir tourner la page

Maire de Saint-Benoîtdu-Sault pendant un quart de siècle, Jean Chatelut a bien digéré son échec aux dernières municipales. Il consacre désormais plus de temps à la sauvegarde du patrimoine et de l'environnement.

JEAN CHATELUT ne se rend plus chaque matin à la mairie de Saint-Benoît-du-Sault, mais son emploi du temps reste chargé. Entre un déplacement à Paris et une réunion associative, il n'a quasiment que le week-end à consacrer à sa famille. La prolongation somme toute logique d'un parcours jusqu'ici linéaire mais chahuté par le verdict des urnes.
Battu aux dernières municipales après vingt-quatre ans de mandat, cet ancien professeur d'université aurait pu rentrer dans sa thébaïde pour philosopher sur l'inanité des choses et l'humeur versatile de ses congénères. II a au contraire décidé de poursuivre sa croisade en faveur de sujets qui lui tiennent à coeur. S'il tape désormais ses courriers et ne dispose pas d'une secrétaire pour filtrer les appels et transmettre des fax, l'entrain est toujours là. La foi également.
«Mon travail de maire a été très prenant, rappelle Jean Chatelut. Je consacrais beaucoup de temps à la rechercha des meilleurs financements de projets importants. Avant le mois de mars nous travaillions notamment sur la création d'un équipement qui devait entraîner le développement de toutes les activités locales : un Centre de rencontre du paysage. La nouvelle municipalité a fait un tout autre choix, et comme ce dossier me tient à coeur je fais partie de l'association qui le défend. Tout n'est pas perdu puisque des professionnels et des élus désirent que cette structure s'installe dans notre région, à défaut de SaintBenoît.»
Un livre et un colloque
Très attaché à la sauvegarde du patrimoine et de l'environnement, Jean Chatelut a aussi accepté la fonction d'expert au sein de l'association des Plus beaux villages de France. II visite donc régulièrement les communes candidates et participe à la délibération du jury. Désormais soulagé de certaines tâches administratives, l'ancien élu a trouvé le temps de rédiger un livre sur la peinture du paysage, «une spécialité née en France, entre Argenton et la Souterraine, c'est-à-dire dans notre canton du sud de l'Indre.»
Une fois l'ouvrage préparé et diffusé, l'auteur a sacrifié à plusieurs séances de dédicaces, de Limoges à Paris, en passant par Guéret, Châteauroux, et Bourges. II a également été sollicité pour animer des conférences sur le sujet... et pour écrire un autre livre. «Ca me semble trop» avoue Jean Chatelut, qui participe à la préparation d'un colloque sur «le développement des villages, des bourgs, et des petites villes». La manifestation devait avoir lieu à Saint-Benoît-du-Sault. Elle se déroulera finalement à Paris l'automne prochain. Là encore les élections sont passées par là, mais l'ancien élu couve son bébé. II souligne : «Je travaille tout autant qu'avant mars, mais autrement. Je tiens à assumer toutes ces léchas et certainement de nouvelles car elles permettent de contribuer fortement au développement de la région où j'ai toujours vécu et travaillé avec beaucoup d'enthousiasme.»
Ni amer ni blasé, Jean Chaletut a encore du pain sur la planche à soixante-dix ans. Et ne lui parlez pas de pêche ou de vacances. Les loisirs sont pour lui un sujet tabou!
Jean-Michel BONNIN.