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Henri GUEDON, à la Ferme du Château. C'est un musicien, un artiste, un sensuel, et ca se sent !C'est pour ça que l'on aime ses peintures. Y'a du jazz dans toutes les toiles, et ça c'est une sacrée originalité... ![]() |
Si ce n'était les prix de vente des toiles, hors de portée de notre pauvre budget, chacun d'entre nous pourrait souhaiter en avoir une dans son séjour, sa cuisine, son bureau... Bref partout où le rythme est indispensable à notre vie ! ![]() |
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Et
celles-ci, plus sensuelles, on les voudrait dans sa chambre... ![]() |
"Paysages du Limousin", de Paul O'DELL, à l'Espace du Colombier. Du côté de l'expo de Paul O'DELL, à la galerie du Colombier, la qualité était aussi au rendez-vous... Avec
une seule réserve : Sans doute une erreur que l'artiste pourra bientôt corriger ! |
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L'espace
ART BRENNE est un lieu assez étrange...
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Le lieu, une ancienne usine, oui... oui, est fort bien éclairé, et les oeuvres qui y sont présentées sont bien mises en valeur...
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![]() Photographie © Marcel LORRE |
En
ce moment et jusqu'au 7 octobre 2001, on peut y voir trois expositions
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Et c'est tous les jours de 14 à 19 h, Entrée libre. Renseignements visiteurs : 02 54 37 05 13; Service culturel : 02 54 37 40 16. Accueil des groupes scolaires sur rendez-vous. |
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L'article de notre confrère Georges Chatain, dans l'Echo du Centre du 7 septembre 2001, publié ici avec son aimable autorisation : " Generations Attac Entre les manifestations de l'association Attac et la vie quotidienne des sans-papier, Aurélien Ducoudray fait de la photographie un langage militant. |
Sous
le titre "Générations Attac", c'est une série
de quarante photographies, trente-six en noir et blanc, quatre en couleur,
qu'Aurélien Ducoudray expose à Limoges. Pendant un an, il a
suivi les manifestations en France de cette association, Attac, dont on sait
le rôle qu'elle joue, de Seattle à Millau et de Davos à
Gènes, dans les luttes populaires contre la vampirisation de l'économie
mondiale par l'internationale de la spéculation. C'est un travail d'enquête,
qui l'a mené de Nice à Montpellier (le procès en appel
des dix démonteurs du MacDo de Millau, par la Confédération
paysanne) et à Paris. Car c'est bien de photoreportage qu'il s'agit
dans ce travail.
Dans l'intitulé de l'exposition, le mot "générations"
est au pluriel. Ce qui n'a rien d'une coquille typographique. «Ce que
j'ai cherché à voir et à fixer, dit Aurélien Ducoudray,
c'est qui sont les gens d'Attac. Souvent dans une organisation, il y a une
origine sociale commune, une ressemblance entre les membres. Or ce mouvement
a pour moi la particularité de rassembler des personnes venues d'origines
et de classes sociales diverses, des jeunes, des vieux, des intellectuels,
des ouvriers, des étudiants, même des patrons... C'est cette
diversité identitaire qui m'a intéressé, et que la série
présentée veut présenter>.
Cette conception du récit photographique, qui prend l'espace et la
durée nécessaires pour développer un thème en
images, a aujourd'hui bien des difficultés à se faire entendre.
L'image télévisuelle a fait grand tort à l'image imprimée.
Elle a pourtant, cette conception, marqué l'histoire,
et pas seulement l'histoire de la photographie. L'épisode le plus célèbre
est celui de la mission lancée par la "Farm security administration"
américaine en 1935, pour tenter de mesurer l'ampleur des désastres
engendrés par la crise économique de 1929 ; la misère
avait jeté des dizaines de milliers de petits paysans spoliés
et affamés sur les routes de l'exode, ce que raconte le livre de John
Steinbeck "les raisins de la colère" (adaptés au cinéma
par John Ford), et ce qu'ont recueilli, en images mythiques et sublimes, les
photographes envoyés sur le terrain pour en rendre compte, Margaret
Bourke-White, Walter Evans, Dorothea Lange, Arthur Rothstein, et quelques
autres. Le souci d'efficacité dans l'expression était alors
tel que le critique Paul Rotha allait jusqu'à écrire (non sans
un zeste d'esprit provocateur), que « la beauté, c'est le plus
grand danger du documentaire» ; un autre critique, Pare Lorentz, disait
de Dorothea Lange qu'elle « avait plus fait pour ces tragiques nomades
(les paysans chassés de leur lopin) que tous les politiciens du pays».
Plus tard en France, cette idée de la photographie narrative et "engagée"
a été reprise et développée, notamment par Jacques
Windenberger, reporter et enseignant à l'université de Marseille-Lumigny,
dans un livre, "la photographie moyen d'expression instrument de démocratie"
(Editions ouvrières 1965), et auteur de plusieurs "essais documentaires"
(notamment sur la vie quotidienne dans le grand ensemble de Sarcelles et sur
les immigrés à Marseille).
C'est donc dans cette idée d'une photographie socialement active, que
l'on peut bien dire militante, que se situe le travail d'Aurélien Ducoudray.
Qui s'annonce d'ailleurs à Limoges en récidiviste. Après
son exposition "Générations Attac", il en prépare,
dans la foulée, deux autres, sur les sans-papiers (à la Maison
des Droits de l'Homme, à l'occasion de la Fête des libertés
civiles) , et sur les Albinos au Sénégal. II devrait aussi présenter,
dans le courant de l'automne, une série plus ethnographique sur "le
rite du cochon" ; trente photos, avec en contrepoint trente dessins de
Xavier Perrot.
Georges Chatain
"Générations
Attac". Limoges. Hôtel de Région, boulevard de la Corderie.
Du 10 au 16 septembre. "
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Le samedi 11 août à midi, les participants du stage recevaient leurs visiteurs, parents ou amis, afin de leur montrer leurs réalisations. Comme le disait Jean-Marie Guyoton, qui a "drivé" les gamins durant ce stage : "Ils sont vraiment formidables !". |
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Et
oui, il n'y avait qu'à voir la cabane des nomades (à
gauche), ou celle en forme de Tipi (ci-dessous) pour se dire que l'effort
avait été important... |
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Et sous les frondaisons l'apéritif (sans alcool) était servi. ![]() Et pour satisfaire la gent canine, même Myrtille avait sa niche (sans faute) ! |
A
voir d'urgence, |
Il
fût une époque, pas si lointaine, où il y avait de
belles expositions à Saint-Benoît et ceci grâce à
la volonté de Jean Chatelut, le précédent maire (Pas comme celles présentées cet été, et devant la médiocrité desquelles nous étions restés pantois !). En 1999, ce fût donc, après de grands photographes comme Willy Ronis, au tour de Jenny de Vasson d'être exposée à la salle polyvalente (l'entrée était gratuite, ce qui n'avait rien d'élitiste !). Cette expo du travail de cette "grande dame", qui fut sans doute la première femme reporter-photographe, avait même fait l'objet d'une belle plaquette titrée "le Berry de Jenny de Vasson", avec des textes de Gilles Volkowitsch, et éditée par les Cahiers de la Photographie de Saint-Benoît-du-Sault et vendue 60F. On vous en présente la couverture ! Nous venons d'apprendre qu'une nouvelle exposition des uvres de Jenny de Vasson sera présentée du 29 septembre au 31 décembre, au Château d'Ars, près de La Châtre. Ce château abritera l'exposition «Le monde de Jenny de Vasson», photographe de son temps (1872-1920), exposition conçue et réalisée par Gilles Volkowitsch. Elle sera visible tous les jours et jours fériés (sauf le lundi) de 14 h à 18 h (19 h le week-end). |
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Erratum Une erreur s'est glissée dans le dernier numéro de La Bouinotte, au terme de l'article consacré à Saint-Benoît-du-Sault : le site internet dont nous avons fourni l'adresse est sans issue. Voici la meilleure manière de surfer en direction de Saint-Benoît, grâce au site orchestré de main de maître par Marcel Lorre http://stbenoitdusault.free.fr/ On y parle même de La Bouinotte, magazine et Editions. Un site qui est donc éminemment recommandable... |
Grand
merci, chères consurs et chers confrères, mais au train
ou vont les choses, soit les chevilles du ouaibemestre vont gonfler démesurément,
soit sa modestie risquera d'être définitivement mise à
mal. Et ça, ce serait vraiment dommageable pour l'avenir de ce site.
Enfin, répetons-le, ce site ne peut exister que grâce à
ceux qui nous fournissent de l'info, et à ceux qui y écrivent.
Ces compliments s'adressent donc aussi à eux !
Le menu de la Bouinotte N° 77 - Automne 2001, classé par type d'article : |
Aujourd'hui Mémoire Contes
et récits |
Art
et patrimoine 42 - Ça s'est passé il y a 40 ans, 44 - Médias: César Lassègue, 48 - De cave en chai, 49 - Théâtre, 50 - Nous avons lu, 52 - Le courrier des lecteurs, 54 - Mon village en sépia, Sancoins, 56 - Bouinotte info, 65 - Mon Berry sur le Web, 68 - Faune d'ici, 72 - Fruit du terroir, |
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