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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs (juillet 2001 - a) :

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Ah, Les Vaches !

Texte trouvé en deuxième page du programme de la Foire.

" La fréquentation de la 11ème Foire Concours s'annonce au moins équivalente à celle de l'année dernière : c'est une gageure!
Après deux crises de la vache dite "folle" (1996 et 2000), après l'épisode critique de la fièvre aphteuse les éleveurs de notre région manifestent encore l'envie légitime de se retrouver ensemble pour forcer l'avenir.
Certes les trésoreries ne sont pas florissantes, loin s'en faut, mais l'envie "d'y aller" est toujours là et doit être saluée.
A l'heure où la vente des premiers broutards de l'année démarre, il faut espérer que la spirale de la baisse des prix va prendre fin.
Nous comptons tous sur l'action de nos autorités de tutelle pour aider les éleveurs à la faire disparaître.
Bonne foire à tous
Le maire. "

Sans commentaires à nouveau.
Mais quand notre maire se veut plus "technique", il ne fait que singer les discours des éleveurs...
Finalement, va-t-on finir par le préférer en poète ?
Pour qu'il rentre enfin dans "le cercle des poètes disparus"
?

C'est d'autant plus probant à la lecture des deux textes ci-dessous publiés en page 3 du même programme...

" La foire-concours de Saint-Benoît-du-Sault est toujours un moment agréable où nos éleveurs aiment se retrouver.
Cette année particulièrement, ils auront à coeur de montrer à tous leur savoir-faire. En effet, dans un contexte très défavorable à notre métier d'éleveur, ils auront le courage de montrer aux responsables de tous bords qu'ils ne baissent pas les bras. Ils croient à l'effet favorable du progrès génétique en toutes circonstances et entendent bien le prouver en présentant à Saint-Benoît-du-Sault leurs meilleurs animaux.
Merci à la municipalité et aux jeunes agriculteurs de Saint-Benoît-du-Sault pour l'occasion qu'ils nous donnent de s'exprimer.
- Roland MARTIN Président du Syndicat des Eleveurs Limousins de L'Indre

Bienvenue à tous pour cette 11ème foire-concours de Saint-Benoît-du-Sault.
Après un automne et un printemps difficiles dus aux problèmes que l'on sait, nous sommes actuellement plongés dans une spirale de prix à la baisse en ce qui concerne les bovins. Si rien n'est fait pour enrayer cela, cette crise laissera des séquelles importantes dans nos campagnes.
Malgré cela, j'espère que nous nous retrouverons nombreux en ce 1er septembre pour présenter des animaux de qualité et démontrer que nous avons envie de vivre du fruit de notre travail.
-
Laurent ALLILAIRE Président du Comité de Foire "

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Et à Saint-Beu, c'était la fête à Meuh-Meuh !

Une page entière dans l'Écho du 7 septembre, presque une demi-page dans la NR du 2 (voir la revue de presse), la foire aux Bovins de Saint-Benoît a-t-elle été vraiment un succès ?
Oui, finalement, le résultat du nombre de bêtes présentées cette année est à relativiser. En 2000, en raison du Congrès Mondial de la race Limousine, dont les délégués étaient accueillis par les éleveurs de l'Indre
à Valençay, la foire de Saint-Benoît avait été lourdement pénalisée. Cette année, le nombre de bêtes présentes est, certes, légèrement supérieur à l'année précédente, mais sans le même handicap !
Donc, si l'actuelle municipalité paraît satisfaite de la réussite de sa "gageure", il n'empêche que l'on va finir par croire que ce n'est pas la modestie qui l'étouffe !
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE

Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE

Mais bon ! Voilà un reportage-photo qui montre que, malgré le froid matinal et la grisaille, il y avait du monde sur le foirail…
Photographie © Marcel LORREPhotographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORREPhotographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE

Ces bestiaux-là (photo ci-contre), dont les éleveurs résident dans le canton de Saint-Benoît, ont bien failli être oubliés par notre maire qui guidait la préfète.

Dans les rangs des autochtones, ça commençaient à râler ferme...

Mais, heureusement, ils ont rattrapé leur oubli !

Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Hé oui, les bovins ne font pas que regarder les trains…
Ils regardent quelquefois les politiques venus leur flatter le "cul"… et des fois ce n'est pas triste!
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE

Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Des fois, ils vont même (les politiques) jusqu'à discuter avec les éleveurs...
Avec plus ou mois de sincérité lorsque ceux-ci ouvrent le cahier de doléance…

Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE
Photographie © Marcel LORRE

Ci dessous, lors du "pot" qui suivait la foire et pendant le discours de notre nouveau maire.Photographie © Marcel LORREPhotographie © Marcel LORRE

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La foire : Revue de Presse

Comme on peut le constater à la lecture du texte de notre consoeur de la NR, publié le 3 Septembre (page 2), y'a vraiment pas de quoi pavoiser, et la nouvelle municipalité n'a pas vraiment la part belle dans ce compte-rendu !

" AGRICULTURE
Les bovins dans la course

La XIe foire-concours de reproducteurs limousins et charolais a eu lieu samedi à Saint-Benoîtdu-Sault. Une première pour la nouvelle municipalité, dans, un contexte atypique.

Une année charnière pour les éleveurs bovins, qui s'est particulièrement fait sentir lors de cette XIe Foire-concours de reproducteurs limousins et charolais à Saint-Benoît-du-Sault. Organisée par le Comité de Foire et la municipalité, avec le concours de la Chambre d'agriculture de l'Inde, du CCJA et des syndicats d'éleveurs, cette manifestation est l'occasion de présenter un savoir-faire, par l'intermédiaire des meilleurs animaux, récompensés.
Jean Chatelut, précédent maire, a «créé cette foire il y a dix ans, à l'initiative de la municipalité et des éleveurs, MM. Joly et Soulat et plusieurs jeunes, afin de développer l'élevage en qualité et renommé, d'attirer les acheteurs...» Et promouvoir cet important capital propre à la région. «Il fut un temps où il y avait plus de 200 bêtes, et où la place était noire de monde», affirme un nostalgique.

Dans son mot, le nouveau maire Marc Dumont a expliqué ce contexte particulier : « Après deux crises de la vache dite folle, après l'épisode critique de la fièvre aphteuse, les éleveurs de notre région manifestent encore l'envie légitime de se retrouver ensemble pour forcer l'avenir. Certes les trésoreries ne sont pas florissantes, loin s'en faut, mais l'envie d'y aller est toujours là... A l'heure où la vente des premiers broutards de l'année démarre, il faut espérer que la spirale de la baisse des prix va prendre fin », ajoute-t-il avant ses encouragements.

Un savoir-faire
Et cette situation s'est ressentie. D'une part par la fréquentation, plus faible qu'à l'époque «âge d'or», mais toutefois supérieure à l'an dernier. Avec 136 bovins appartenant à 31 éleveurs venus de l'Indre, mais aussi de la Creuse et de la Haute-Vienne, les éleveurs donnent la preuve qu'ils ne baissent pas les bras.
D'autre part, car la Foire est aussi prétexte à la vente. Or, un maigre nombre de bulletins a été déposé dans l'urne destinée au tirage au sort des primes aux acheteurs allouées par la municipalité. Un élan d'optimisme pousse à croire qu'ils ne se sont pas tous faits connaître au secrétariat. Ce qui est possible.
Toutefois, la gageure qualité a, quant à elle, été remplie. Claude Vincent, technicien à la chambre d'agriculture précise «Le concours permet d apprécier des animaux par rapport à leur morphologie. Le jury doit examiner l'équilibre, le développement musculaire, squelettique, la qualité des races, de reproducteurs, etc.» Et dans ce domaine, les éleveurs ont bien prouvé leur savoirfaire. A l'image de la plus belle bête de la matinée, Nénuphar, force est de constater les qualités génétiques des animaux.
La préfète Anne Boquet, le président du conseil général Louis Pinton, et les officiels qui les accompagnaient, l'auront remarqué.
N .M. "

La NR, page 1 du même jour.
Et dans La Marseillaise du Berry/l'Écho du Centre du vendredi 7 septembre (page 10) cette magnifique page :

Là, mon coco, tu exagères un peu !
Car trouver une volonté de continuité de la part de la nouvelle municipalité, faut le faire... S'il n'y avait eu le travail du comité de Foire, et d'un des adjoints, la fête aurait pu sembler bien terne. Par contre une des photos permet de constater ce que de nombreux bénédictins nous avaient susurré.
À vous de trouver laquelle !

" XIe Foire bovine de reproducteursLimousins et Charolais
Evidemment le coeur n'y était pas, mais l'ambiance festive a tout de même pris le pas sur l'inquiétude affichée par l'ensemble des éleveurs. La trentaine de producteurs de l'Indre et des départements limitrophes ont ainsi voulu faire savoir, en présentant une partie de leur cheptel (environ 130 bêtes) qu'ils ne renonçaient pas, malgré la conjoncture et la baisse inhérente et continuelle de leurs revenus, à promouvoir l'élevage de qualité.
Bien des consommateurs seraient étonnés du prix d'achat du bétail, tant les prix affichés sur les étals n'ont, depuis le début de la trop fameuse crise, augmenté ou du moins sont restés stables. Évidemment, le surcoût occasionné par les nouveaux tests sanitaires semble convenir à certains pour justifier les prix à l'étalage, mais n'est-ce pas un peu simple ?.
L' ESB à bon dos, et les intermédiaires (entre producteurs et consommateurs) ne s'en plaignent certainement pas. Peutêtre qu'une répartition plus juste s'imposera un jour... un jour mais quand !.
Créée voici 11 ans par Jean Chatelut et l'ex-municipalité de Saint-Benoît, cette foire a, cette année encore, résisté aux aléas conjoncturels, grâce notamment au bénévolat des éleveurs du canton qui participèrent à la préparation, à la non renonciation des producteurs et à la volonté de continuité de la nouvelle municipalité.
La visite d'Anne Bosquet, de Louis Pinton et des élus départementaux accompagnés de Marc Dumont actuel maire, aura certainement permis aux exposants d'exprimer leurs souhaits et doléances.
P.O. "

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à suivre...
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