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L'actualité de Saint-Benoît
et des environs (août 2001 - c) :

Début

Quoi, la SITRAM ne serait pas propre ?
Tout a commencé lors de la réunion du conseil municipal du Vendredi 20 Juillet 2001 (une des rares dont nous avions été prévenus, mais pas par la Mairie).
Ce soir-là, le "coup de colère" du PDG de la SITRAM nous avait semblé une affaire importante. Importante surtout parce qu'elle mettait en cause l'usine et donc les emplois de ceux qui y travaillent.
À ce coup de colère, M. le maire n'avait manifesté que quelques phrases pour calmer les ardeurs de Gilles Combe.
Mais pas d'inquiétude de sa part pour l'avenir de la première entreprise de la cité. À croire qu'il s'agissait juste d'un malentendu entre la DRIRE et la SITRAM...
Nous, nous avions demandé à M. Gilles Combe la permission de venir lors de la visite de la préfète. Et nous y étions présents avec le correspondant de l'Echo.
Voyant que la NR n'était pas présente, M. le Maire a convoqué en catastrophe le correspondant de ce journal. Qui est venu lors de la réunion qui a suivi la visite.
Et comme nous ne voulions pas écrire des "conneries", nous avons attendu un renseignement que la Sitram devait nous communiquer... nous attendons encore !
D'où un important retard pour un article qui au départ était un scoop.... Et la surprise de voir un article dans la NR du 4 août.
Alors, avec mon confrère de l'Echo nous avons décidé de passer notre texte et sans aucune modification.
Mais avec du retard...
On va finir par croire que, dans cette commune, certains ont l'information sélective !
 

Dans l'Echo du Centre du 7 août 2001

Madame la Préfète à la SITRAM.
Une visite chargée de lever quelques ambiguïtés.

Le 25 juillet dernier, Madame Anne Boquet, Préfète de l'Indre, effectuait avec différents fonctionnaires, dont ceux de la DRIRE, et le maire de Saint-Benoît, une visite dans les locaux de l'usine SITRAM de Saint-Benoît-du-Sault.
Il s'agissait là pour elle de se rendre compte du bien fondé des protestations de Gilles COMBE, Pdg de la SITRAM, à la suite d'un rapport mettant en doute les efforts déjà faits par l'entreprise pour respecter les normes, particulièrement en matière d'environnement, ce qui est nécessaire pour toutes les entreprises classées.
Il semble qu'au cours de cette visite, et à l'issue de la réunion qui a suivi, des efforts de compréhension aient été manifestés par les deux parties afin que les menaces qui pouvaient peser sur l'avenir de l'entreprise soient levées.
Il serait en effet dommageable pour l'emploi à Saint-Benoît et dans son canton, que l'une des premières entreprises de l'Indre quitte un jour les lieux, pour se délocaliser vers des cieux moins exigeants en matière de réglementation.
Espérons qu'il n'en sera jamais question, et que tous les élus locaux manifesteront l'intérêt qu'il convient de porter sur ce type de problème.


Pour une SITRAM aux normes

Anne Boquet, préfète de l'Indre a visité l'usine SITRAM de Saint-Benoît-du-Sault, accompagnée de deux inspecteurs de la Direction régionale de l'industrie et de la recherche (DRIR).
Une usine comme la SITRAM inox est un établissement classé et de ce fait, a nécessairement une autorisation d'exploiter qui lui est délivrée par arrêté préfectoral. Sans cette autorisation, elle ne peut fonctionner.
La SITRAM possède un arrêté ancien qui date de 1976 et qui n'a pas été remis à jour depuis, ce qui a amené un certain décollage entre SITRAM et la Direction régionale de l'industrie et de la recherche.
C'est donc sur ce sujet que les parties se sont retrouvées autour d'une table de travail ou la préfète a joué te rôle de médiatrice entre DRIR et SITRAM, en présence de Marc Dumont, le maire de SaintBenoît, des membres du comité d'entreprise et comité d'hygiène et de sécurité.
"Grâce à la préfète et à la bonne volonté des deux parties DRIR et SITRAM, dont les relations étaient très tendues, nous allons repartir sur un bon pies pour l'instruction de ce dossier », a expliqué Gilles Combes, PDG de SITRAM.
"Je voulais découvrir tout d'abord cette entreprise qui est une des entreprises les plus importantes de cette partie du département. Nous sommes venus aussi pour faire le point sur l'ensemble de la mise aux normes de l'entreprise au titre des installations classées pour l'environnement, qu'il s'agisse des problèmes en matière d'eau, d'air, de bruit et de sécurité incendie. Des améliorations sont à apporter au dispositif existant en fonction d'une réglementation qui a évolué dans le but de mettre à jour l'arrêté préfectoral", a expliqué Mme Boquet.
Guidée ensute par le maire, la préfète s'est rendue à la mairie pour une visite de ce bâtiment très ancien de la cité médiévale.

Dans la NR du 27 juillet

Voila au moins un article qui n'a pas déplu à M. le Maire...

 

Début

Oh, la Vache !

Dans la NR du 29 août 2001, page 2 :

Ah, le bien bel article que celui que nous avons trouvé dans la NR. Notre nouveau maire a des points de vue sur tout, des concerts de musique sacrée aux bovins de toutes races...
Mais ici, il nous avoue enfin une chose dont les bénédictins n'avaient pas dû se rendre compte : Il est en train de tout apprendre...
Et oui, comme pourrait le dire notre Président de la République, savoir flatter le cul des vaches demande un long apprentissage !
Ce n'est pas en deux années et demie de présence dans une commune que l'on peut arriver, dans l'Indre, à la maestria dont fait encore preuve, dans ce domaine, le grand Jacques en Corrèze.
" Le rendez-vous des bovins
La XIe Foire aux bovins de Saint-Benoît-du-Sault se déroulera samedi 1er septembre, place de Verdun.

Après la foire aux ovins qui s'est déroulée le 4 août dernier, SaintBenoît se replonge dans les «bêtes à concours», le 1er septembre, avec sa 11è foire-concours de reproducteurs limousins et charolais. L'occasion pour vingt-deux éleveurs de montrer leur travail au public. Avec environ cent vingt bovins attendus samedi, la fréquentation devrait être équivalente à celle de l'an passé, «ce qui, compte tenu de la situation actuelle des élevages, représente une démarche réellement volontariste et tournée vers l'avenir» indique le maire Marc Dumont. Les crises de la vache folle et l'épizootie de fièvre aphteuse ont en effet suffisamment atteint le marché bovin pour que «l'envie de se rendre à cette foire soit saluée. C'est pour nous une gageure de faire aussi bien que la dixième édition.»
La journée commencera très tôt pour les participants avec dès 6 h 30 la réception des animaux pour le contrôle sanitaire.
La foire proprement dite rythmée par les ventes commencera à 8 h et durera toute la matinée. La préfète Anne Boquet, présente l'an dernier, et Louis Pinton, président du conseil général, sont attendus à 11 h pour une visite officielle. A midi, un repas de foire sera servi dans l'ancien collège. Le tirage des primes aux acheteurs ainsi que la remise des coupes auront lieu au cours de ce repas.
Cette onzième foire est importante à plus d'un titre. Elle doit d'une part rendre compte de la volonté du monde agricole à refaire surface, et elle est aussi la première foire aux bovins organisée par la nouvelle municipalité. «Cette édition nous livrera les enseignements nécessaires à l'organisation des prochaines foires» précise Marc Dumont. Côté visiteurs, même si beaucoup de touristes achèvent en ce moment leur séjour dans l'Indre, on s'attend comme d'habitude à ce que la place du marché soit bien investie.
Si la foire de Saint-Benoît a vu par le passé plus de deux cents bêtes envahir la place de Verdun, gageons que samedi, la qualité et la convivialité seront comme toujours au rendez-vous.
Séverine PENIN. "

Et oui, en ce qui concerne le succès de cette foire, heureusement que ce n'est pas une foire aux porcins, car on pourrait dire qu'il a une fâcheuse tendance "à compter les andouilles dans le ventre du cochon"!

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à suivre...
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