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Ce
mois de Mai fut, sans conteste, très chaud, très mouvementé.
Après un Avril fidèle au "ne te découvre pas d'un
fil" (encore qu'un peu poissonneux !), Mai devint celui du "fait
ce qui te plaît !".
Dans les années soixante, un chanteur hurlait "Ah, quelle nuiiiit
!".
Courant Mai, les bénédictins auraient pu chanter "Ah, quel
moiaaas !", surtout en lisant le contenu de leurs boîtes à
lettres.
Visiblement, tout le monde à Saint-Benoît rattrapait le temps
perdu dans la froidure et l'humidité de ce printemps pourri.
Et
la gestion de ce site s'en est ressentie :
Coté négatif :
- Nous sommes encore à la bourre sur plein de choses, en particulier
sur les pages pratiques et touristiques (et ce n'est pas fini !).
- En juin, nous passons même des infos de mai !
- Nous avons réalisé difficilement nos propres enquêtes
ou reportages… sacré boulot (malgré les problèmes
persos de l'homme-orchestre de ce site, mais ce n'est pas votre problème) !
- Nous attendons toujours avec une réelle impatience les documents
"officiels" de la Nouvelle Municipalité, qui semble visiblement
se "contrefoutre" de notre existence, comme de celle de la presse
"papier" locale !
- La lecture assidue de ladite presse locale et nos coups de fil nous ont
coûté, sans grand résultat, une petite fortune, afin de
réussir à faire de l'information avec trop peu d'informations
(voir ci-dessus), mais avec le plus grand sérieux dans leur vérification.
Coté positif :
- Malgré ce qui précède - oh miracle ! -
en un mois, nous avons reçu la visite de près de 200 visiteurs,
ce qui pourrait nous laisser espérer un minimum de 2400 connexions
par an !
- Nous avons ouvert nos colonnes à un nouveau chroniqueur, le "Père
siffleur", qui nous a relaté quelques aspects méconnus
de la vie bénédictine... Il nous fallait vérifier ses
informations, les intégrer... Continuera-t-il ?
Alors,
nous pensons qu'il convient aussi, dès que vous aurez pris connaissance
des dernières nouvelles de juin, d'aller revisiter les pages de mai
et celles des mois précédents, ainsi que toutes les pages pratiques.
Et surtout de nous donner votre avis (c'est fou ce que l'on aime les mots
doux).
Juin sera-t-il plus calme ? Rien n'est moins sûr, car cela démarre
vraiment sur "les chapeaux de roue" !
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Marché
des transferts (Mercatto) ou guerre de clochers ?
L'assemblée
générale du club de foot bénédictin (FUS) s'est
déroulée dernièrement.
Deux gros points à l'ordre du jour, les résultats sportifs et
financiers de l'année passée et, surtout, le vote par les joueurs
de la fusion ou de la non-fusion avec le club de Chaillac (Ne nous intéressant
guère au sport, nous n'étions pas informé de ce projet,
ni de ces initiateurs).
Une large majorité de NON l'emportait alors, ce qui dépita quelque
peu les dirigeants qui avaient oeuvré contre les anciennes querelles
de clocher. La démocratie continue à provoquer quelques surprises!
Mais il semblerait que, sitôt le résultat du vote tombé,
l'entraîneur de Saint-Benoît et plusieurs des joueurs de la FUS
auraient été contactés par les dirigeants du club de
Chaillac, semble-t-il soutenus par leur maire, afin de jouer les transfuges.
Cette attitude n'aurait pas plus à beaucoup et, en conséquence,
les relations entre notre conseiller général et un de nos élus
ne seraient plus vraiment au beau fixe.
Ce n'est plus "la guerre des boutons" mais celle des maillots !
Une solution : Que notre municipalité revende, sans les brader,
les joueurs de la FUS au Club de Chaillac afin de reboucher le trou financier
laissé, paraît-il, par l'ancienne municipalité.
Dure
loi des marchés !
L'idée est dans l'air,
depuis le cadeau du droit de place fait aux marchands forains par notre municipalité
(1) :
Faire du marché mensuel de Saint-Benoît un vrai et grand marché
avec encore plus de commerces forains de "bouche" !
Oulala, déjà que les commerçants locaux n'appréciaient
guère l'extension de marché U, "v'l'a ti pas" que
cette idée soulève encore, et un peu plus, leur grogne. Eux
qui payent des taxes et impôts dans la commune, eux qui ont largement
contribué au changement de direction communale, vont-ils finir, pourquoi
pas, par déclencher une "jacquerie" et réclamer la
gratuité de leur taxe professionnelle ?
Pour cette Saint-Jean, après avoir boudé la dotation de la tombola,
nous feront-ils le coup d'un barrage de pneus enflammés à l'entrée
de la Rue Grande ?
(1) Relire : Conseil
municipal du 11 mai 2001
18
juin
La
cérémonie du 18 juin au Monument aux morts a, semble-t-il, été
ultra-confidentielle.
Devant le monument, juste le Maire, trois adjoints, et une conseillère
municipale, et le vaillant porte-drapeau M. Armand Cheval.
Pourtant, à cette occasion et contrairement à la journée
de la Résistance du 27 mai, le monument avait été décoré
de cinq drapeaux.
Le Gaullisme ne ferait-il plus recette ? Jean Moulin serait-il plus charismatique
?
Cette commémoration n'étant pas plus "officielle"
que celle précitée, on peut penser que l'attachement à
l'idée de "Résistance interne organisée" est
plus populaire et mobilisateur pour les Bénédictins que celui
de l'appel radio lancé par le Général qui, ne l'oublions
pas, n'était destiné à l'époque qu'aux seules
forces militaires françaises pour qu'elles rejoignent une armée
de libération en gestation à Londres.
Solidarité
bénédictine (suite).
Dans
son papier publié le 21 juin, la NR indique à quel point les
Bénédictins et leurs voisins furent généreux.
On ne peut que s'en féliciter :
"Générosité berrichonne
pour la Somme
L'action menée sur le canton, à l'initiative du maire de Saint-Benoît,
a porté ses fruits. 6 500 F ont été donnés par
les habitants. Ils s'ajoutent aux 38.000 F octroyés sous forme de subventions
par les conseils municipaux. Ces dons seront adressés au centre communal
d'action sociale de Fontaine-sur-Somme, petite commune de 473 habitants touchée
par les inondations."
D'après ce que nous savons, selon le communiqué du maire de
Saint-Benoît publié dans la NR au début de cette initiative,
les chèques devaient être libellés à l'ordre de
la mairie de Fontaine-sur-Somme. La proposition d'un conseiller municipal
de faire ces versements au CCAS (1)
de cette commune n'était semble-t-il pas possible.
Donc
rien ne nous garantit encore que ces sommes seront vraiment reversées
aux habitants picards dans le besoin.
(1)
Relire : Conseil
municipal du 11 mai 2001
Quoi,
encore une rumeur ?
Selon
une rumeur grandissante, une visite guidée du patrimoine communal pourrait
être organisée prochainement.
Mais pas pour les Bénédictins qui découvriraient ainsi
où la municipalité précédente avait placé
l'argent des contribuables et peut-être (mieux ?) apprécier
une gestion qu'elle a férocement condamné.
Ce
serait pour le jeune conseil municipal qui a, semble-t-il, bien besoin de
mieux connaître la commune.
Aurait-il été titillée par les tracts du fameux CDPC
?
Sot
toi même !
Dans une brève parue de La Marseillaise/l'Echo du 20/06 :
"La Bouinotte d'été : un rayon de soleil ( c'est l'titre
)
[...] Quelques idées de balades par les chemins de traverses. A commencer
par une redécouverte d'un des plus beaux villages de France - mais
qui n'usurpe pas son nom : Saint-Benoit-du-Sault....." in texto.
On se demande vraiment à quel brave personnage local pensait l'auteur
en écrivant cela ?
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 l'affiche dans son panneau ! |
Ne nous dites pas que vous étiez au courant... on ne vous croirait pas... En
effet comment être au courant des dates de conseils municipaux
sans être obligé de camper devant la maison commune. Impossible donc de vous faire un compte-rendu de ce conseil du 30 mai ! Mais voici déjà les sujets qui y étaient abordés : "Le
Conseil municipal est convoqué pour le Mercredi 30 mai 2001 à20h30
Salle 12 Fait à la mairie de Saint-Benoît-du-Sault, le 23 mai 2001" Quoi ? C'était vraiment pas important ? |
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À
l'appel de l'ANACR de Saint-Benoît-du-Sault et La-Châtre-L'anglin,
cette cérémonie a été un peu boudée. Dommage, car la leçon d'histoire qui nous fut présentée ce jour-là, ne manquait pas d'intérêt. |
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Alain
GERARDY (de l'association des Amis de la Résistance), après
avoir rappelé la façon dont s'était organisé
la résistance française depuis la défaite de 1940,
a indiqué que l'événement capital fut, le 27 mai
1943, "la première réunion du Conseil National
de la Résistance (CNR) qui coordonne les différentes composantes.
Son président Jean Moulin, envoyé par le général
de Gaulle, assure la liaison avec Londres."À partir de cette
date, le CNR jouera le rôle d'un gouvernement représentatif,
car "sans le Conseil National de la Résistance, la France
n'aurait pas été l'une des quatre puissances à
recevoir la capitulation des armées hitlériennes. Elle
n'aurait pas été l'un des cinq grands qui fondèrent
l'ONU.
Ainsi seront déjoués les manœuvres anglo-américaines visant à installer en France une administration militaire alliée." Il soulignera, notamment, l'important rôle social du programme de la CNR dont, "de 1945 à 1947, la mise en œuvre a permis notamment l'institution de la sécurité sociale, la nationalisation des grands groupes de l'énergie, du transport, du crédit, la loi sur l'assurance vieillesse, la constitution de la IVe république, la loi sur les comités d'entreprise, les conventions collectives, le salaire minimum vital." |
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Et
il cita ces quelques phrases du poète VERCORS : "Les grands
malheurs des hommes viennent de ce qu'ils les oublient sitôt passés,
et de ce que les générations suivantes qui ne les ont pas subies
sont prêtes à se lancer dans de nouvelles aventures.C'est un
devoir, pour ceux qui se souviennent, de s'évertuer à lutter
contre cet oubli et d'avertir la jeunesse. La résistance française
mérite d'être pleinement contés à la jeunesse afin
que celle-ci puisse mesurer le terrible péril qu'elle de même
aurait couru si le nazisme avait été le vainqueur." |
Enfin,
il tint à féliciter, Nicolas AUDOUX, Yolaine COUSSOT,
Jessica GERALD, Valerie MOULIN et Nicolas NIBODEAU, tous élèves
du collège Hervé Faye de Saint-Benoît qui ont, ensemble,
reçu le 2e prix des mémoires collectifs du concours départemental
de la Résistance et de la Déportation (voir La Marseillaise/L'Echo
du 23 mai 2001, page 5). Leur travail portait sur "l'histoire de l'organisation de la Résistance Française". Les félicitations ont aussi été adressés à Mme NAMIN, leur professeur, et M. AUBRAY, principal du collège Hervé Faye. Un pot de l'amitié, offert par l'ANACR, a eu lieu ensuite au café du Champ de Foire. |
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| Une
famille de Saint-benoît s'est retrouvée affligée
par le décès de leur fille, dans l'incendie d'un hôtel
de Royan, le 25 mai dernier. Dès le samedi 26 mai, le village s'est retrouvé assez traumatisé, car beaucoup connaissait la jeune femme et ses parents. L'attitude de la presse régionale du lundi 28 mai a été fort différente : - La Marseillaise/l'Écho a été fort discrète et pudique en évoquant l'événement, et surtout en ne dévoilant pas l'identité de la victime. - Quant à La NR, elle, n'y a pas été de main morte en titrant "Elle meurt carbonisée à Royan" et en citant ses nom et prénom. Nous ne voulons pas tomber dans le même travers. Comme nous ne pouvions être présent aux obsèques le 30 mai, que la famille de cette malheureuse victime sache que nous lui présentons nos plus sincères condoléances. |
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Après
la suppression du 4ème Rendez-vous des Jardins Familiaux en mai (Pourquoi
?), l'embellissement de notre cité médiévale prend un
nouveau tournant.
La pose des bacs à fleurs et leur contenu en a déjà fait
sourire plus d'un !
On peut aussi sourire à la lecture de la NR du 29 mai dans laquelle
on trouve cet article (page 8). Ce paier était déjà passé
quelques jours plus tôt, mais la mise en page ne laissait pas vraiment
entendre que c'était à Saint-Benoît :
"Concours des maisons fleuries.
Les personnes souhaitant participer au concours des maisons fleuries peuvent
s'inscrire à la mairie jusqu'au 10 juin."
C'est très bref, et peu informatif. Qui organise ce concours ? Quels
en seront les prix ? Comment sera composé le jury ? Quand rendra-t-il
son verdict ? Quand aura lieu la remise des prix ?
On n'en sait fichtrement rien... mais ce doit être de l'humour par omission
!
Et oui, l'humour est bien au rendez-vous en ce mois de mai et pas seulement
pendant la Journée de la Peinture.
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Quand on vous dit qu'il faut être prudents, 2 articles relevés dans la NR du lundi 28 mai :
"CHAILLAC
: PERTE DE CONTROLE.
Un accident de la circulation ne mettant en cause qu'un seul véhicule
a eu lieu dimanche vers 15 h route de Tilly au lieu-dit « Bonnefond
» commune de Chaillac. Un couple et leur enfant circulaient à
bord d'une Golf immatriculée dans le Rhône lorsque son conducteur
en à perdu le contrôle. Le véhicule a fini sa course les
roues en l'air, causant de légères blessures à la maman
qui a dû être transportée au centre hospitalier du Blanc
par les pompiers de Saint-Benoit-du-Sault.
SAINT-BENOIT-DU-SAULT
: ALCOOL AU VOLANT.
Dans la nuit de samedi à dimanche, les gendarmes de Saint Benoît,
renforcés par ceux de Belâbre et de Saint-Gaultier, ont procédé
à une opération de dépistage à Saint-Benoît.
35 personnes ont été soumises au dépistage de l'imprégnation
alcoolique dont un s'est révélé positif (1,14 g d'alcool
par litre de sang). L'intéressé circulait de surcroît
sans permis de conduire. Il a donc dû laisser le véhicule qu'il
utilisait sur place. Cet homme âgé de 39 ans dont le véhicule
était immatriculé dans l'Indre devra répondre de ses
actes devant le tribunal correctionnel de Châteauroux."
A force, on va finir par croire que dans le canton, on est tous bourré et que l'on ne sait pas conduire !
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Ces pages sont des pages d'informations générales sur la commune.
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